A l’heure où la dernière tendance en matière d’horreur/Epouvante à basculer du côté du torture-porn et aux remakes hollywoodiens de grands classiques, certains restent nostalgiques, notamment le Japon et ses histoires de fantômes traditionnels propre à leur culture. Ici, les auteurs du décevant Ring et du pitoyable the Grudge ont remis le paquet avec une énième histoire de fantôme et de malédiction autour d’une étrange fille aux cheveux longs. Cette fois-ci le réalisateur n’est ni Hideo Nakata ni Takashi Shimizu mais plutôt Ataru Oïkawa, plus méconnu. Ce film s’étant fait en 2007 et n’ayant obtenu qu’un direct to dvd en 2011 en France, il est évident que le chemin fût très long. Ensuite le scénario est difficile comportant à l’image de ce film, du bon comme du mauvais, déjà car il en devient de plus en plus difficile d’innover tout en gardant cette insatiable envie de garder ce même thème et pourtant ce scénario s’annonce mieux construit que ses prédécesseurs Ring ou même The Grudge, et pourtant ce dernier ne casse pas des briques. Tantôt le début rassure avec ce générique de début à l’atmosphère étouffante et oppressant comme savent le faire les Japonais, malheureusement cette superbe ambiance ne suivra pas durant le film, ne cessant parfois de juste se limiter à montrer le bout de son nez lors de quelques petits effets ou de petites scènes, ou encore lors de selon-moi la meilleurs scènes, celle ou cette jeune adolescente raconte une histoire de fantôme pour essayer de faire peur à ses amis, les images retranscrites de cette histoire sont vraiment très bonnes et démontre tout le potentiel des Japonais, malheureusement potentiel inexploité concernant ce film notamment grâce à une mise en scène pendant vers l’incohérent tant il en devient difficile, notamment vers la fin d’en saisir toutes les nuances et à un casting assez décevant ou seul l’actrice principal s’en sort correctement en la personne de la grande sœur de Sayaka, voulant savoir le pourquoi du comment de la mort de sa grande sœur.
Heureusement, certains clins d’œil sont là pour faire référence et hommage au grand film qu’est Dark Water ou à des films comme The Grudge avec par exemple cette armoire ou même cette malédiction. De plus, une chose est sûr en matière de bande sonore de films japonais, ces derniers sont vraiment les rois, très bon comme dans tout les films d’horreur Japonais, ils confirment ici tout le talent qu’ils ont concernant cette musique ici, réussit. Et encore une fois, l’on assiste à des éléments qui au début nous paraissent incohérents et au fur et à mesure que l’intrigue s’éclaire, l’on en comprend la nuance, c’est un des principales traits scénaristiques que développent constamment les japonais dans leurs histoires, également certains choix ont été inévitablement les mauvais parmi les étapes de la conception de certains scènes, chose qui aurait pu être bien mieux travaillé et réfléchit.
Malheureusement, c’est une déception que ce film « Appartement 1303 », tantôt certains détails rassurent comme l’ambiance parfois très bonne mais trop courte certes ou la bande sonore avec une histoire mieux ficeler qu’à l’ordinaire quoi qu’elle reste quelque peu incohérente suite à cette mauvaise mise en scène et ce mauvais casting. Dommage !