Avis sur Mr. Nice

Le film manque un peu de souffle et de profondeur dans le traitement des personnages, mais le ton est suffisamment mordant pour susciter l'intérêt.

Bernard Rose nous plonge en plein coeur des années 70, à la rencontre d'un type banal mais au parcourt atypique. Howard Marks avait étudié à l’Université d’Oxford avant de tomber dans l'univers de la drogue et d'en faire son business. L'appât du gain et la défonce l'auront amené à devenir l'un des plus grand trafiquant de drogue d'Europe (et médiatiquement parlant, du monde !). Devenu entre temps un agent secret pour le compte du MI6 (à cause de ses étroits liens avec l'IRA), Howard Marks s'est forgé une personnalité difficile à cerner. Il change d'identité comme de chemises et fini par se faire appeler Mr. Nice. Son audace le fera innocenter devant le juge la première fois mais pas la seconde (incarcéré aux USA, il purgera une peine de 7 ans sur les 25 initialement prévus). Alternant entre les reconstitutions et les images d'archives, Mr. Nice (2011) nous passionne pour ce type hors du commun, charismatique et sympathique (!). Un biopic formidablement interprété par Rhys Ifans aux côtés de Chloë Sevigny.

La biographie de l'homme qui fut à la tête du plus grand réseau stupéfiant de son époque (10% du marché) aurait dû être une bio énorme avec un tel personnage. Ce n'est pas le cas. Loin d'être râté le film est néanmoins parsemé de petites erreurs plus ou moins importantes. Rhys Ifans est bon mais ne transende jamais son personnage, à l'université il est difficile de le croire âgé de 20 ans au plus ! Ensuite le scénario ne s'attarde pas sur les débuts notamment sur les relations avec les caïds ; comment croire que ce fut si simple dans les discussions ?! Le personnage de 'IRA James McCann est intéressant mais il reste un plus "comique" dommageable alors que les liens avec l'IRA sont juste oubliés. Il est clair que le côté cool et fun fait pencher le film sur une comédie ; le problème c'est que ce n'est pas spécialement marrant et le côté émotion ne fonctionne donc pas surtout à la fin. C'est un bon petit film donc mais bancal et souffre de la comparaison avec les grand films du genre comme "American gangster" ou "Blow".

Un biotype tiré du livre écrit par le "héros du film", donc il se donne le beau rôle, on ne peut pas lui reprocher mais il faut le savoir ! Le souci du film c'est qu'il plein de choses intéressantes mais pas assez pour en masquer l'aspect brouillon, on est souvent largué avec toutes ces ellipses, ces séquences non achevées et ce perpétuel sentiment de confusion. C'est d'autant plus dommage que le sujet était intéressant, le regard dédramatisant, et que Rhys Ifans y est remarquable dans le rôle principal

Inspiré d'une histoire vraie, ce film raconte l'ascension et la chute d'un dealer de cannabis britannique dans les années 70. Rien de bien nouveau donc mais ce biopic se visionne avec plaisir.

Biopic cool mais sans plus, « Mr. Nice » se laisse regarder sans déplaisir, mais sans folie non plus. Il faut dire que si le contexte est intéressant, le personnage d'Howard Marks l'est lui moins. Effectivement il est assez fun et rock'N'roll le monsieur, mais franchement, un film sur le boss de la contrebande dans les années 60 et 70? Il aurait été je pense plus habile de faire de celui-ci un simple second rôle dans une oeuvre consacrée au trafic de drogue, ou encore d'imaginer un héros s'en inspirant, mais à qui il arriverait des aventures un peu plus intéressantes... Ne soyons toutefois pas trop sévères, car Bernard Rose nous offre une reconstitution assez sympa et l'époque est plutôt bien rendue, tandis que l'excellent Rhys Ifans, accompagné du non moins talentueux David Thewlis, font du bon boulot devant la caméra... Honnête donc, mais passable.

La réelle originalité est de voir l'histoire vraie d'un gangster européen. Les interprétations sont très justes mais le travail sur le personnage central est très limité, seules ses interventions peu intéressantes en voix off nous permettent en effet de cerner sa psychologie. Le réalisateur semblait également avoir voulu, à travers un univers visuel psychédélique qui redeviendra plus classique au bout d'une demi-heure alors que l'humour british se calmera également pour aller jusqu'à parfois manquer de rythme, s'axer sur son réseau plutôt que sur ses méthodes, ce qui aurait sans doute demandé davantage de documentation. On peut considérer que le résultat final est réussi puisque, en plus d'une envie de s'en rouler un petit, il nous donne suffisamment de sympathie pour ce symbole de la contre-culture britannique pour créer un peu de suspense lors de ses altercations avec la justice mais on n'apprend toutefois pas grand chose sur le monde de la drogue vu de l'intérieur.

Pas vraiment captivant, ce film souffre évidement de la comparaison qu'on va en faire avec "Blow". Il est donc largement moins bien mis en scène et les acteurs sont un peu caricaturaux ce qui nuit à la crédibilité du propos. on a du mal à s'attacher à Mr Nice contrairement au personnage de Johnny Depp dans "Blow". La mise en scène n'est pas des plus convaincante, ça part un peu dans tous les sens alors on accroche pas réellement ou simplement par moment. Dommage, l'histoire d'Howard Marks méritait un meilleur traitement.

Avec un bon metteur en scène, l'adaptation de l'autobiographie de Howard Marks, alias Mr. Nice, soit le plus grand dealer de son époque, aurait pu donner un résultat ébouriffant. Ses aventures sont bien plus cinématographiques que celle du créateur du Facebook (au hasard) et pourtant, au final, Mr. Nice n'a rien d'hallucinant. Le réalisateur, Bernard Rose, réussit à rendre peu crédible une histoire réelle, ce qui, en soit, est une forme d'exploit. S'il n'y a rien à dire sur l'ambiance Seventies, bien présente, ni sur l'interprétation de Rhys Ifans, cool de chez cool, on déplore le manque de substance du rôle de la pauvre Chloë Sevigny, sacrifiée, alors que l'inénarrable David Thewlis, le seul à réveiller la pellicule, n'a que trop peu de temps de jeu. Le film ne convainc décidément pas en comédie décontractée, faute de rythme et de nerf. C'est assez brouillon dans l'ensemble et carrément à côté de la plaque assez souvent, comme si toute l'équipe de tournage avait un peu trop forcé sur la fumette. On devine en sous-main le plaidoyer pour la légalisation des drogues douces, mais il est réalisé avec une désinvolture et une paresse phénoménales. Ok, ce n'est pas un film à message, mais on se demande bien alors de quoi il s'agit. D'un pétard mouillé ?

Malgré une prestation honorable de Rhys Ifan, ce Mr. Nice souffre d'un sujet traité à la va-vite, de dialogues souvent ratés qui passent à côté de l'effet escompté et de nombreuses longueurs qui viennent confirmer notre envie d'en finir au plus vite.

Même si l'histoire de ce biopic n'est pas extraordinaire, elle est plutôt intéressante. Rhys Ifans de part son jeu permet de donner un peu de rythme à l'ensemble.

Un film assez plaisant sur l histoire du trafiquant Howard Marks , tres bien joue par Rhys Evans.

AMERICAN GANGSTER. Un recit raconté sans accrocs mais sans vertige non plus. Une mention au couple charmant Ifans/ Sevigny.

Un film très prenant, avec des rebondissements inattendus, qui traîne cependant peut-être un peu trop en longueur.

un film tout simplement genial enorme les acteur sont genial le scenario aussi bref un a decouvrir