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Kill-Jay
60 abonnés
928 critiques
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5,0
Publiée le 20 décembre 2011
Un des plus grands chef-d'oeuvre policier, au moins de ces dernières années, peut-être même de tous les temps. 2h 40 ça pourrait en décourager plus d'un qui doivent se dire qu'au bout d'un moment ils vont s'ennuyer, mais il n'en ai rien. Le film tient un rythme fou avec une mise en scène parfaite de Michael Mann qui réalise ici son 5ème long métrage après s'être fait connaitre grâce au thriller "Le sixième sens". Mais ce qui fait la légende de ce film c'est surtout la confrontation entre deux monstres et deux des plus grands acteurs Américains de tous les temps, en la personne d'Al Pacino d'un côté et Robert de Niro de l'autre. Tout au long du film, on sent, aussi bien, un respect entre les deux personnages malgré le fait qu'ils s'affrontent mais également entre les deux grands acteurs qu'ils sont. Et la dernière scène le prouve parfaitement. spoiler: Mais que dire de la scène où Al Pacino surveille De Niro dans un container lorsque De Niro entend un bruit qui trahit la présence des policiers, cette scène est absolument époustouflante avec une intensité dans le regard des deux hommes sans même une parole. Il s'agira de l'un des derniers grands rôles des deux acteurs. Côté scénario, il n'y a rien à dire, tout est bien amené, tout est parfaitement ficelé, semé de rebondissements, avec un rythme parfait. Bref du grand, grand cinéma !
Et voici "Heat" un film ayant pour principal attribut de mettre en scene deux super stars du cinema holywoodien à savoir De niro et Pacino. Un film qui aurait pu etre interessant si Mann avait eu l'intention de creuser un peu plus les personnages et ne faire simplement un concept Marketing autour des deux grandes gueules. En effet, on peut dire que ce sont les deux stars qui foutent en l'air le film. On retrouve ainsi des personnages stéréotypés avec De Niro qui interprete le mauvais gars en quete de rédemption, et Pacino, le flic "renard", celui a qui on l'a fait pas et qui sait tout. Le pire reste l'interpretation des deux, De Niro nous livre la meme sauce que 80% de ces films depuis les années 90, et Pacino toujours completement hystérique et limite depressif, qui gesticule, gueule pour un rien, frappe... Insupportable en definitif, le jeu d'acteur des deux fout en l'air un film qui aurait pu etre bien interessant avec deux autres acteurs. Qu'a cela ne tienne, les deux vont se retrouver à l'ecran bientot dans "La loi et l'ordre", un bon moment de rigolade en perspectif avec deux acteurs au bout du rouleau et plus jamais crédible dans quoi que ce soit qu'il entreprendront il semble bien...
Cultissime dans la saga des films policier, one ne s'ennuie pas une seconde, avec ce haut casting, des acteurs qu'on adorent, de l'action sans discontinuer, on pourrait le revoir sans s'en lasser.
Certains diront que De Niro et Pacino y sont pour beaucoup. On est d'accord. Il n'empêche pas Michael Mann d'être un réalisateur talentueux, dont l'objectif saisit comme il se doit les sentiments, et dont l'univers à la fois bleuté et crépusculaire apporte une note d'espoir et d'obscurité à cette histoire sur l'amour, qu'il soit sentimental, du risque ou du travail. Le scénario est passionnant, les acteurs parfaits, le rythme bien soutenu, le film refuse - hormis une scène - la société du spectacle, et le final est éblouissant d'anthologie. La rencontre de ces deux mythes - "manquée" sur la trilogie du Parrain - devait avoir lieu un jour. C'est fait. Et elle est sublime. Heat ou le polar par excellence.
Face à Face de rêve entre Al Pacino et Robert De Niro. Les deux acteurs s'affrontent sans hypocrisie dans une partie d'échecs somptueuse avec multiples rebondissement . 2h50 ???? ah bon ???
Tout y est dans ce film: suspense, rebondissement, amour, acteurs prenants... Le style Mickael Mann est reconnu. La scène du braquage du début me fait penser à The Dark Knight, car elle est aussi bien faite
Formidable polar de Michael Mann. Los Angeles est formidablement filmée. Les acteurs sont tous impeccables, et le face à face Al Pacino vs Robert De Niro fait des étincelles.
Heat, c'est du grand, du géant ! Du génie dans une réalisation aussi complète que longue. De Niro et Al Pacino sont époustouflants, le rythme et le scénario davantage. Obscur et captivant, le film nous fait prisonnier très rapidement, une détention qu'on ne regrette certainement pas. Les scènes et dialogues sont remarquablement bien pensés, c'est crédible, ingénieux. Le vraie réussite de ce film demeure néanmoins ses personnages et les liens qu'ils tissent entre eux, leurs sentiments et motivations sont affichés de manières subtiles, on les ressent sans les percevoir et là est la vraie performance ! Malgré nous, on s'attache à cette escouade de braqueur au motivations et sentiments authentiques. Une atmosphère pesante, une prestance d'angoisse, une réalisation formidable. A voir, absolument !
Très très long et ennuyeux, avec des dialogues peu passionnants, voire loufoques, et les deux super-stars qui surjouent, surtout Pacino, dont les crises d'hystérie deviennent vite fatigantes, sans oublier une fin bien mièvre et attendue. Bref, à part la scène de la fusillade, vue et revue dans d'autres films, c'est un navet, et je ne parle même pas des femmes potiches qui circulent dans le film, ( et de la scène de suicide qui arrive comme un cheveu dans la soupe).. Le meilleur moment est le générique final, ouf, j'ai enrichi ma culture cinématographique, merci Michael Mann, mais je sais que jamais je ne reverrais ce film hautement suréstimé .
Une magistrale scène de guerilla urbaine fantastique donne son étoile à ce film ! Quasiment la seule scène d'action du film digne de ce nom, mais quelle scène !!! Pour le reste, c'est raté. Avec 2h45, on avait l'opportunité de réaliser une grande saga, à la Scorcese ou Sergio Leone. Mais ici, ce n'est pas l'option retenue. Si bien que le film aurait du faire 1h30 pour conserver un rythme et être attrayant. On s'enlise dans des scènes conjugales toutes redondantes, inutiles, n'apportant pas d'eau au moulin. Même la rencontre entre les deux monstres sacré DeNiro et Pacino n'a aucune aucune tension, ce qui est un comble pour ces deux "Durs". Au total donc, on s'ennuie ferme. Et dire qu'avec une histoire solide, mieux découpée, plus longue en temps de fiction (la totalité du film s'écoule en moins d'une semaine), cela aurait pu être réussie. Tel Scorcese, en 2h45, on aurait pu avoir un scénario mettant en scène la vie des deux durs, et pourquoi pas leur enfance qu'ils auraient vécu ensemble avant que leur route ne les séparent (comme dans Une balle dans la tête de John Woo). Enfin n'importe quoi, mais un scénario, une narration, des évènements marquants. Et vu la qualité de la scène d'action du braquage, plus d'action de ce type dans cette saga. Mais non, Mann accouche d'une grosse baudruche molle, avec deux monstres à sa main qu'il n'exploite jamais.