Avis : Heat - Page 2

Quel film! Impossible de sortir indemne après avoir pris un telle claque dans la figure. Mann signe ici un film renversant. L'un des tous meilleurs thrillers jamais réalisé. Que dire des acteurs si ce n'est qu'Al Pacino et De Niro sont exceptionnels. La profondeur qu'ils arrivent à donner à leur personnage démontre une qualité d'acteur hors-norme. Les personnages secondaires sont tous intéressants et sont bien développés. Le scénario est captivant. Enfin la réalisation. La scène de braquage est exemplaire, la tension que le réalisateur arrive à créer est incroyable. La scène finale est magnifique elle-aussi. Le suspens ne se relache jamais, on est constamment scotché sur son siège. Un vrai chef d'oeuvre!

Un polar majeur, qui bénéficie d'une mise en scéne et d'une interprétation hors normes. Le meilleur film de Micheal Mann.

Vu le casting, je m'attendais à quelque chose de bien mieux que ce que j'ai vu. Al Pacino et De Niro sont bons dans leur rôle et le scénario est excellent mais ça ne suffit pas. La mise en scène n'a rien d'extraordinaire même si certains plans sont réussis. La B.O. passerait presque inaperçue car pas assez mise en valeur.

Le chef d'oeuvre absolu des 90's, trois heures c'est toujours risqué, trop long même pour les bons films, mais ici ce n'est que du pur plaisir. Un son très clair pour les scènes de fusillades à couper le souffle nous plonge encore plus dans le film. Le scénario est bien ficellé avec donc, des rebondissements, la psychologie des personnages est abordée pour nous en rapprocher et enfin la bande son est très bien employée aux moments clés. On ne parlera même pas des acteurs, la lecture seule de leur noms suffit à convaincre. Le must-have du XX ème siècle.

Un braqueur expérimenté et sa bande sont traqués par un policier intelligent et opiniâtre. A priori ce jeu classique du chat et de la souris n'a rien de bien original. Sauf que derrière la caméra et derrière le scénario se cache Michael Mann. L'homme est très doué, il l'a déjà prouvé mais c'est avec ce film, adaptation d'un téléfilm qu'il réalisé quelques années avant, qu'il s'impose définitivement dans la cour des grands. Filmé entièrement en décors naturels dans un Los Angeles urbain, "Heat" a ce qu'il faut pour plaire aux amateurs du genre tout en se hissant au-dessus de la moyenne, grâce à un scénario très bien écrit qui ne laisse rien ni personne au hasard. Que ce soit les scènes de braquage ou les personnages secondaires, tous importants (en particulier ceux féminins qui offrent de belles scènes teintées de mélancolie), Michael Mann considère que tout est important. Dès lors, l'histoire, soignée dans les moindres détails, peut se dérouler sans problèmes et c'est là qu'entre en scène deux légendes vivantes enfin réunies face à face. Le sens du casting du réalisateur fait ici des étincelles et ce qui avait tout dans "Heat" pour être grand film se transforme en chef-d’œuvre. Car, il faut bien le dire, le film perdrait en intérêt s'il n'y avait pas Al Pacino et Robert De Niro dans les rôles principaux. L'un est grandiose en flic tenace et énergique dévoré par son boulot et l'autre est impeccable en braqueur charismatique qui considère que la réussite de son métier c'est de pouvoir tout plaquer en 30 secondes s'il voit un flic au coin de la rue. Tous deux, incroyablement bourrés de talent et de classe, se trouvent à leur sommet dans ce film culte et nerveux, prenant de bout en bout.

Un exemple parfait d'un thriller élaboré par démarche "Marketing". Il faut mettre beaucoup d'ingrédients différents pour ratisser large. D'abord deux "stars" : De Niro et Pacino. Pour correspondre aux attentes du public, on demande au premier de produire en quasi permanence son fameux rictus et au second de brailler et de gesticuler pour rappeler son personnage dans Scarface (un film d'un autre tonneau !). Des scènes d'action "spectaculaires", avec force bris de carrosseries, déluge d'impacts de balles et de morts violentes comme dans les séries B (quelques moments de "tension" liés aux filatures réciproques sont nettement plus réussis). Il faut aussi un coté sentimental ; alors on consacre un peu de temps aux trois situations "conjugales", dont le survol sans approfondissement n'a aucun intérêt. Pour donner un semblant de profondeur manquante à l'entreprise, on intègre quelques scènes plus "sérieuses" ; mais les dialogues sont constitués de lieux communs. Ah ! pour la dimension "émotion", on intègre la tentative de suicide d'une adolescente, qui se trouve là, sans prémisses ni suites, comme un cheveu dans la soupe. Et puis, le film du type "sérial killer" marchant bien ("Le silence des agneaux", d'un tout autre tonneau), on transforme, sans aucune raison ni lien scénaristique avec l’histoire, l’un des protagonistes en ce type de personnage, ce qui ne sera suivi d'aucun effet. Bien sûr, pour tenter de lier tout cela, le scénario en devient indigent. Et l'on termine sur la scène plus que traditionnelle (dans il faut en convenir un original jeu d'ombres sur un terrain d'aviation) du duel final entre les héros, conclue par une invraisemblable et amorale fraternité avec un tueur multirécidiviste, fraternité fondée sur un café pris en un quart d'heure dans un drugstore....

C’est réellement avec Heat (1995) que Michael Mann (Manhunter - 1986 & Le Dernier des Mohicans - 1992) s’imposera aux yeux de tous. En mettant en scène l’un des plus mythiques films de braquage des années 90.

A la fois film choral et film de gangster, tous les ingrédients sont ici réunis pour nous tenir en haleine durant près de 3 heures. Il y dresse un impitoyable thriller, où le cinéaste prend le temps de nous présenter ses protagonistes. Tous y sont décortiqués (des gangsters en passant par les policiers) et c’est par ce biais que l’on se rend compte à quel point Vincent Hanna & Neil McCauley ont des similitudes.

Adapté de son propre téléfilm (L.A. Takedown - 1989) pour lequel Michael Mann en fait un remake quasi plan par plan. Il a su cette fois-ci, mettre à profit la crème des acteurs Hollywoodiens de l’époque en s’entourant d’une pléiade de stars à commencer par le tandem principal : les remarquables Al Pacino & Robert De Niro, suivi de près par Val Kilmer, Tom Sizemore, Ted Levine, William Fichtner, Ashley Judd, Jon Voight et dans une moindre importance : Natalie Portman & Danny Trejo. Du très beau monde pour un thriller brillant en tout point.

De la mise en scène (vigoureuse et implacable) maintenue par une tension palpable et des scènes d’action d’anthologie (la séquence du braquage, en passant par la guérilla urbaine ultra violente ou encore le majestueux final à l’aéroport).

Et quoi de mieux qu’une soundtrack mémorable pour magnifier cet incroyable ensemble ? De "Force Marker" de Brian Eno pour la guérilla urbaine à "God moving face over the water" de Moby pour le sensationnel et émouvant final (entre Hanna & McCauley).

On ne peut qu’être admiratif devant un pareil film, cet affrontement entre ces deux monstres sacrés du cinéma, magnifiant à la perfection son drama/polar de bout en bout (des scènes de dialogues qui disent long sur ses personnages à ses scènes d’action démesurément jouissives et dantesques).

http://bit.ly/CinephileNostalGeek

Un superbe film de gangsters bien intégré à son époque de tournage et qui est sans doute un des meilleurs qui soient de la décennie 90/2000. Le scénario est excellent, les personnages ont tous une vie propre et la mise en scène présente de magnifiques moment dont la scène finale qui reste un modèle de choix pour les lieux et les éclairages parfaitement adaptés au sujet. Ce film doit beaucoup au duo des deux grands acteurs nés presque en même temps à Manhattan et tous d’eux d’origine italienne. Il n’est pas interdit de penser que les deux rôles du film ont été conçu pour eux et qu’ils aient été tirés à pile ou face tant ils sont comparables. Cela à d’autant plus de force que nous savons que la vraie vie est ainsi faite dés que les hommes prennent un intense plaisir à vivre des passions durables. Les passions passagères ne sont pas oubliées et le parallélisme entre la vie sentimentale de Hanna et celle de Mc Cauley est bien réussi malgré les cotés clichés américains. Le sujet et le contexte du film sont trop étriqués pour en faire un chef d’oeuvre car lorsque les situations sont extrêmes, c'est l'occasion d'exprimer les profondeurs humaines. Par ailleurs, quelques scènes de violences inutiles ou trop longues ou même mal filmées comme la fusillade dans le rue (alors que l’attaque de la banque est remarquable) ternissent légèrement l’ensemble. Cependant le face à face De Niro/Al Pacino tient toutes ses promesses.

On savoure le parallèle entre les deux bandes, d'un côté les braqueurs qui, en mode pause, jouent les maris idéaux et fidèles dans des restos chics, de l'autre des flics qui semblent plus focalisés par leur boulot que par leur famille, avec évidemment les deux leaders en tête dont le face à face entre littéralement dans le vif du sujet et dans la légende au bout de 1h30. 6mn d'un entretien spontané entre les deux géants, McCauley/De Niro face à Hann/Pacino. Les rebondissements sont peu nombreux mais sont logiques, cohérents et surtout prenants imposant la corde raide à tous. Arrive ainsi le second et ultime braquage, qui finit en fusillade dantesque ! Certe le réalisme de fait est discutable, on voit mal la police rentrer dedans avec autant de force en centre vile, mais la séquence est fascinante de maîtrise, fluide de bout en bout avec des conséquences tragiques qui en font le tournant du film. D'autres passages sont marquantes comme le geste discret d'une épouse pour dire adieu, les larmes d'une femme qui comprend qui est son amant, la tentative de suicide d'une ado ou l'exécution d'un traître. Michael Mann signe avec ce film un chef d'oeuvre, la quintessence du genre à voir, revoir et à conseiller absolument.
Site : Selenie.fr

Chef-d'œuvre absolue du polar et dans la filmographie de Michael Mann. C'est bien évidemment la meilleure confrontation d'acteur depuis le parrain, Pacino et De Niro sont impériaux et totalement gigantesques. Mais les seconds rôles sont aussi de très grandes factures, notamment Val Kimer. L'ambiance nocturne est fantastique et la confrontation entre les deux géant dans les scènes de la cafétéria et à la fin est un exemple de jeux d'acteurs et de réalisation.
La scène du braquage est absolument remarquable et éblouissante. Ce film est toujours aussi prenant et n'a absolument pas du tout vieillit.
Bravo!

Que dire... Le 1er et le seul, à mon sens car vaut mieux oublier l'autre film de ce genre qui n'existe que pour les retrouvailles de ce couple, film qui fait s'affronter Pacino et De Niro, les seuls grands monstres sacrés des films policiers de ce genre, thrillers noirs et sordides, personnages torturés...
Alors Heat c'est avant tout un casting du tonnerre, qui fonctionne bien ensemble et ouvre la voie a des Ocean Eleven ou The Expendables (voyez comme les "suites" n'ont pas la même qualité), une histoire magistrale, des acteurs qui tiennent bien leur rôle (bizarrement ils n'étaient pas tous des stars à l'époque et le sont devenu par la suite, étrange non ?), une fin certes attendue mais espérée, et surtout, la mort n'arrive pas par hasard ou juste pour la moralité.
Ce film m'a fait apprécié Mann car c'est pas avec son 6è sens ou Miami Vice que ça allait réussir. On parle de légende dans le titre, on a raison.A voir et revoir, rien de décevant.

Dommage de reunir De Niro et Al Pacino,pour en arriver a ce resultat.Pas trés interressant,et puis "les histoires dans les histoires" (le flic Al Pacino qui a des problemes avec sa dame,le voyou De niro qui est un gentil voyou avec un bon fond,ect...)....Vraiment malvenu....C'est tres caricatures et stereotypes....C'est lourd.

Heat est un bon film de braquage.
L'histoire est franchement solide, et semble faire preuve de beaucoup de réalisme. L'interaction entre les deux personnages est très intéressante.
Les scènes de fusillade sont très intenses. Les braquages sont bien orchestrés (ce qui est en général l'intérêt principal des films de braquage, la stratégie mise en place par les braqueurs).
Casting impeccable : Al Pacino (pour une fois dans le rôle du policier et non du mafieux) très juste, Robert de Niro très classe, Val Kilmer, Danny Trejo, Tom Sizemore et Jon Voigt très bien dans leurs seconds rôles.
Le film arrive à tenir les spectateurs en haleine pendant presque trois heures (même si, il faut admettre que sur ces trois heures, il y a inévitablement quelques petites longueurs).
Un film de braquage bien réalisé.

Voilà un film devenu mythique. Mais est-ce par ses qualités ou celles de ses acteurs ? Le film est très long mais, même si on a l'impression qu'il dure effectivement plus de 1h30-45, on ne se rend pas nécessairement compte de la durée totale de 2h50. C'est dnc que le film réussit à captiver efficacement. Les faces à faces entre ces monstres du cinéma US sont d'anthologie et on se rend bien compte que rien n'est blanc ou noir. Certains sont d'un côté, les autres de l'autre, de manière irrémédiable, mais d'autres se baladent près de la frontière. Cela, ajouté à des scènes d'action bien maîtrisées et sans concessions, en fait un bon film. Ceci étant, le côté guérilla finit par devenir un peu lassant et les personnages principaux sont assez caricaturaux. Je vais en choquer plus d'un, mais je ne suis pas fan d'Al Pacino et son jeu d'acteur colérique et gueulard qui est le même dans tous ses films.

Quand on parle de Heat, on dit "Heat c'est un face à face de légende et une fusillade mythique" mais Heat ce n'est pas que ça.
Heat c'est un mot de 4 lettres qui peut se traduire par "chaleur", ouais je sais on s'en fout mais là il est tard et je suis fatigué.
Non plus sérieusement Heat c'est un classique, tout cinéphile connait Heat ne serait ce que de nom, comme le parrain, scarface, 2001 et d'autres, c'est un film que n'importe qui connait au moins de nom.
Oui ok j'en arrive au faite, j'ai enfin vu ce film et je n'ai pas pris la claque que j'aurais du prendre, le film est dirigé avec une main de maître par Michael Mann ça y'a rien à redire, la mise en scène est impeccable ainsi que la réalisation, le casting est..............comment dire sans être grossier ? BANDANT ! P*tain DeNiro VS Pacino quoi c'est THE face à face, Vito Corleone face à Michael Corleone !
Les 2 acteurs sont au top, bon y'a aussi Val Kilmer, Jon Voight, Danny Trejo, Ashley Judd et même Natalie Portman mais bon l'important c'est quand même Bob et Al.
Bref un casting en or, une superbe mise en scène, des scènes absolument démentes comme celle évidement de la fusillade en pleine rue, un moment juste grandiose quoi, sinon y'a la discutions entre Bob et Al qui est assez bonasse aussi et un tas d'autre mais au final le scénario reste ultra classique, ok Mann nous le livre à merveille mais ça reste d'un classique, la fin on la voit arriver avant même de commencer le film et certain acte sont un peu bateau comme le faite que le personnage de DeNiro tombe amoureux, ça sent le "faut trouver un truc pour s'attacher au méchant" mais bon dans l'ensemble ça reste bien dirigé et absolument pas ennuyant donc bon et puis classique ne veut pas dire mauvais.
Appart ça un peu déçu par la bande son mais c'est pas la fin du monde.
Voilà dans l'ensemble ça reste un grand film.