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L'Infernaute de l'Apocalypse
37 abonnés
399 critiques
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4,5
Publiée le 4 septembre 2014
Si les scènes d'action sont réalisées avec une main de maître, Mann n'oubliera pas pour autant de donner du relief à ses personnages et étudiera avec soin la manière dont ils interagissent. Il ne s'est pas contenté d'associer De Niro et Pacino pour le fun, il a surtout bien préparé son coup afin que la relation entre les deux cadors soit subtile, creusée et digne du standing de ces acteurs là. Du coté des seconds rôles, c'est une avalanche de talents avec en tête de liste un Val Kilmer au zénith, notamment dans la fusillade finale. Sa fait mal.
Un fic fasciné par la personnalité d'un gangster tente de le prendre au piège. Un polar 5 étoiles, une mise en scène et un interprétation hors normes. Un grand ALPACINO face au charisme de ROBERT DE NIRO. Ne surtout pas rater cette superbe fusillade en ville, à la fin du film. Un chef-d'œuvre dans la catégorie des films flics/voyous.
Un hold-up se transforme en un jeu du chat et de la souris entre un policier et un braqueur. Un polar culte et tendu, truffé de scènes folles, comme le braquage de banque et la gunfight, dans le plus pur style flamboyant de Michael Mann.
Avis mitigé pour ce polar cultissime. Michael Mann parie d'emblée sur la lente installation de son intrigue, prenant le temps de présenter ses personnages - sans pour autant leur donner l'épaisseur nécessaire à la réussite - et leur situation. Heat démarre donc pépère, agrémenté de-ci de-là de séquences d'action nerveuses. Mais tout le problème est là : si le scénario privilégie l'attente, le découpage semble vouloir insuffler un rythme dynamique à l'ensemble. Ainsi, le ( trop ) long métrage s'avère paradoxalement arythmique et perd donc en efficacité. Bien entendu, il y a le casting de tout premier choix : la scène du café opposant le personnage d'Al Pacino et celui de Robert De Niro témoigne d'une réelle intensité dramatique, intensité jusqu'alors relativement absente du métrage. Les éclairages - notamment lors de l'ultime séquence - servent à merveille le résultat. Soit. Peut-être que l'agencement demeure un peu trop classique pour que l'on crie au génie les yeux fermés. Bref, une déception pour ce film manifestement trop long, un tantinet lisse et donc fort peu approfondi. A voir tout de même...
Sans aller jusqu'à le qualifier de chef d'oeuvre comme de très nombreuses personnes, franchement "Heat" c'est du lourd, du très très lourd. C'est déjà la confrontation entre deux putains d'acteurs, deux monstres sacrés, deux géants, tous les deux au sommet de leur art. Ensuite, c'est un grand réalisateur derrière la caméra qui donne l'impression de filmer dans l'instant, prenant bien le temps de bien creuser ses personnages sans paraître pour autant redondant et donnant de superbes morceaux d'anthologie dont la culte scène de fusillade après le hold-up. Seule la fin retombe un peu dans les lieux communs mais le reste c'est du grandiose comme on aimerait bien en consommer plus souvent. Superbe.
Un grand merci à Michael Mann pour nous avoir offert ce duel de légende entre ces deux monstres du cinéma que sont De Niro et Al Pacino. On plonge totalement dans le film dés les premiéres secondes. Je sais pas quoi dire de plus hors mis que Heat est une pure merveille.
C'est épais, relou, bourré de clichés, horriblement testostéroné, prévisible, invraisemblable, etc. Mais si ça vous dit de voir Al Pacino bouffer trois tonnes de chewingum on surjouant le super cop...
Quitte à regarder un film d'action, autant regarder le plus grand. Et le plus grand c'est Heat incontestablement. Michael Mann, maitre du film du genre, prend un scénario aux airs de tragédie, met face à face deux acteurs de légendes et enchaîne les moments d'anthologies, dont a du mal à se remettre, que ce soit la scène du braquage du fourgon, de la fusillade dantesque en plein Los Angeles (la plus grande jamais tournée) ou la scène finale…Bref, un incontournable du cinéma de genre !
Le sujet, banal, est transfiguré par un cinéaste de génie. Sa façon d'orchestrer les clichés, d'opposer puis de rapprocher le chat et la souris, de filmer la fureur des braquages, sort des sentiers battus, des images rabâchées et du manichéisme ordinaire. Michael Mann se paie le luxe d'une rencontre historique du cinéma U.S. entre 2 immenses comédiens qui s'observent, s'épient, se jaugent et se respectent tout au long du film, et qui n'ont qu'une seule scène de face à face de 7 minutes dans un coffe-shop : c'est un grand moment. Dans le Parrain II, De Niro et Pacino s'étaient croisés sur le plateau mais n'avaient pas de scènes ensemble, il est donc incroyable de penser que 2 acteurs de cette trempe et de cette génération n'aient jamais pu travailler ensemble, c'est chose faite... épaulés par de solides acteurs comme Val Kilmer, Tom Sizemore, Wes Studi, Danny Trejo, Ashley Judd ou John Voight. Un grand polar, d'une intensité fulgurante.
Ce long-métrage correspondait peut-être aux standards de l'époque, mais il est évident qu'aujourd'hui ce qu'il nous propose est plus que décevant. Que retiendra-t-on de cette histoire à part un début réussi et une énorme fusillade ? Michael Mann aurait dû se concentrer sur la réalisation d'un braquage comme dans Inside Man de Spike Lee plutôt que de survoler cet aspect et de nous embarquer dans une traque de gangsters bâclée, lestée d'un mélo aussi superficiel que saugrenu. On s'étonnera également de la naïveté de certains dialogues dont la stupidité laissent pantois. A ce mariage arrangé complètement raté et ces dialogues navrants, vient s'ajouter une mauvaise direction d'acteur qui n'échappera à personne notamment lorsqu'on voit le pauvre Al Pacino crier bêtement à plusieurs reprises pour impressionner autant les criminels qu'un spectateur parfaitement lucide. Au regard des espoirs qu'on pensait parfaitement justifiés par l'opposition de deux célèbres acteurs, ce film s'avère être une déception notoire.
Michael Mann ou le roi de la tiédeur cinématographique. Comme la plupart de ses films, «Heat» n'est qu'un polar lisse et bas du front, peu inspiré, archi-convenu et ennuyeux à mourir. Pourtant il y a du suspense, pendant tout le film on se demande si le méchant va mourir à la fin. Hélas même la scène finale est sans surprise, c'est bien le gentil qui gagne, ouf. Le pire c'est que «Heat» est un film d'action (presque) sans action : Mann nous inflige d'interminables longueurs quand il tente d'esquisser une psychologie à ses personnages ultra-stéréotypés. On se retrouve donc avec un Al Pacino en flic 3 fois divorcé qui sauve du suicide sa belle fille (ne cherchez pas à comprendre pourquoi une telle scène arrive tout à coup en plein milieu du film, c'est juste le moment « émotion » du long métrage), un Val Kilmer en bandit au grand coeur amoureux de sa belle, et un Robert de Niro en chef de bande blasé qui soudain retrouve goût à la vie en rencontrant par hasard une jeune fille. On n'évite donc pas non plus les incohérences ou les clichés en rafale. Le problème c'est qu'en plus d'un scénario bidon et sans intérêt (à part bien sûr pour les courageux fans des films de gangster, qui même là risquent de ne pas trouver leur compte) Michael Mann nous ressert sa mise en scène façon «Les Experts» : des scènes qu'on retrouve tous les jours dans les séries américaines avec braquages de banque, grosses fusillades, disputes conjugales, réconciliations,... filmées pour faire « réaliste » avec une haute définition, des mouvements de caméra portée et un montage serré. Mr Mann est donc un élève appliqué, l'image est bien proprette comme il faut et la mise en scène bien scolaire, mais n'attendez pas de lui un quelconque sursaut artistique, son « cinéma » n'est que pilotage automatique et déjà-vu mille fois. Bref, «Heat» n'est même pas un bon divertissement, c'est juste un épisode de série policière étiré plus que de raison et consensuel au possible. A réserver aux insomniaques. [0/4] http://artetpoiesis.blogspot.fr/
un grand moment de cinéma avec 2 monstres du cinéma américain , une réalisation époustouflante doublée d'une bande son extra , un chef d'oeuvre qui restera dans toutes les mémoire , chapeau bas