Avis : Heat - Page 6

Un chef d'oeuvre. Un très bon film de braquage. Micheal Mann sait très bien diriger Val Kilmer, Robert De Niro, et Al Pacino dans leurs jeux d'acteurs.

Les scènes d'actions sont quatre étoiles et le scénario n'est également pas mauvais. Malheureusement, toutes les scènes concernant la vie personnelle de chacun n'a aucun intérêt, est d'un ennui profond et casse complètement le rythme. Dommage, car recentré sur la poursuite des voleurs, le film aurait été très bon.

Michael Mann est clairement au sommet de son art ! Il déploie une telle maîtrise de part et d’autre, c’est vraiment impressionnant. Sa technique de réalisation est exceptionnelle, osée et risquée aussi. Le cinéaste s’accorde le luxe de nous mettre dans une ambiance posé mais qui a tout de même ses moments électrisants. Il ne laisse rien au hasard, sa mise en scène est exceptionnel que ce soit dans les moments d’actions ou alors quand on est au plus près des protagonistes dans leurs vies privées. C’est innovant de voir autant de choses, la vie intime des personnages mais également la vie professionnelle et de voir les répercutions qui s’entrecroisent entre elles. Les différents plans sont minutieusement justifiés, tout à un sens comme par exemple la fameuse scène dans le café entre Al Pacino et Robert De Niro ou encore la célèbre fusillade en pleine ville. Quand on sort de ce film, on se dit que Michael Mann a réalisé un travail titanesque au niveau de la réalisation mais également au niveau de la plume.

Il a bien fait de prendre son temps et peaufiner son histoire et ses personnages. Le travail final saute aux yeux, c’est étincelant et impeccable. Y a un sens sur tout que ce soit les situations, les relations entre les protagonistes, les caractères ou encore leurs valeurs. Michael Mann nous démontre à quel point il n’est pas qu’un grand réalisateur mais aussi un très bon scénariste, tout colle et se superpose parfaitement.

Michael Mann a constitué un casting somptueux et il l’a brillamment dirigé. Robert De Niro et Al Pacino sont tout simplement magistraux ! Deux grands professionnels qui incarnent comme il faut leurs personnages, qui tout oppose. Côté De Niro, c’est l’élégance, la précision tandis qu’Al Pacino c’est le volcan débordant d’énergie. Deux prestations subtiles, classes…Bref du très haut niveau ! Ils dévorent chacun à leur manière la caméra, les rôles sont taillés sur-mesure et c’est magnifique et jouissif.

Aux côtés de ses deux piliers, on a du lourd aussi avec en tête Val Kilmer. Ce dernier est vraiment très bien dirigé et investi dans son rôle. Michael Mann a vraiment réussi son coup car c’est pas facile de faire briller un acteur aux côtés de deux monstres sacrés du cinéma et pour le cinéaste relève le challenge. Jon Voight est grimé et en impose même si on ne le voit que très peu de fois à l’écran, une composition bien calibré. J’ai découvert Tom Sizemore à travers ce film où il est vraiment très intéressant et c’était très prometteur pour la suite de sa carrière. Un petit mot sur sur Kevin Gage qui tient ici l’un de ses meilleurs rôles au cinéma et ce même si il n’est qu’un acteur secondaire. Il incarne un criminel psychopathe nommé Waingro et franchement il est loin de passer inaperçu.

La critique complète et détaillée est disponible sur le blog =)

Un sommet du 7eme art, l'un des meilleurs polars du 20eme Siècle et le face à face légendaire entre deux monstres sacrées du cinéma Américain, Al Pacino et Robert De Niro. Réalisé par Michael Mann, producteur de la série télévisée culte des années 80, "Deux flics à Miami", qui fera par la suite quelques chefs d'oeuvres comme "Révélations" ou "Ali", je dois dire que son travail frise la perfection avec notamment des images dans des décors bleus tout à fait remarquable et aussi une histoire béton en parallèle entre le flic et le bandit. Le flic, c'est Al Pacino, impeccable, qui mène une vie familiale assez compliqué mais qui est un policier aux méthodes efficaces menant son équipe d'enquéteurs à trouver les criminels et voleurs. Le bandit, c'est Robert De Niro, excellent, braqueurs de banques et fourguons blindés sous contrats, qui mène une vie amoureuse avec une bibliothèquaire. Ces deux hommes vont s'affronter à la suite d'un braquage qui a mal tourné dans le rouge corporel. Les deux hommes joueront au chat et à la souris durant tout le film et auront scène commune pendant 5 minutes mémorables, chose que Al Pacino et Robert De Niro n'avaient pas eu auparavant malgré "Le parrain 2" de Francis Ford Coppola, mais point de scènes ensemble. "Heat" est pour moi un film culte!! J'ai du le voir une vingtaine de fois mais je suis toujours admiratif devant ce film, aucun défauts. Les scènes d'actions comme la spectaculaire fusillade dans la rue sont réussis. Les seconds roles comme Val Kilmer, Ashley Judd, Diane Venora, Tom Sizemore, Dennis Haysberth, Natalie Portman, Wes Studi, Ted Levine, Jon Voight, Mikelti Williamson ou William Fichtner sont mùis en valeur pour une durée de trois heures. Franchement, aucune fausse note à mettre à ce film, tout simplement magnifique, intriguant et plaisant.

Heat est un bon film policier à suspens mais certains passages inutiles mériteraient d'être raccourcis. On a un peu l'impression qu'ils essayent de créer une vie factice aux personnages pour rendre le film plus intéressant. Personnellement, je ne crois pas du tout à la relation entre Vincent et sa femme, ou sa fille qui n'apporte pas grand chose à l'histoire (le coup de la TS suivie d'une réconciliation du couple, ça le fait bof...). De même, lors de la scène finale où le bon et le mauvais se serrent la main est assez chimérique. Neil a juste tué la moitié de la ville mais bon, grand seigneur, on lui offre une mort solennelle. Incompréhension. 3/5

Tout simplement l un des plus grands polars de l histoire du cinéma . Le face a face entre deux légendes du cinéma est une énorme réussite . La scène finale est tout simplement magistral , Michael Mann réussit le film parfait .

Ce qui frappe d'abord dans "Heat", surtout au vu de sa durée, c'est le minimalisme de l'action. Les attaques des criminels sont réduites au nombre de trois (le fourgon blindé, la tentative avortée de l'entrepôt et la séquence de la banque) et sont finalement plus pensées comme des fulgurances qui viennent s’immiscer au milieu de l'enquête que comme des scènes d'actions qui seraient le socle du film. Il est certain que ces moments, d'une intensité ébouriffante et valant pour la clarté d'un découpage spécifique au cinéaste, sont déterminants et disent beaucoup sur le professionnalisme des gangsters, sur leur intelligence et sur ce qui va conduire à leur perte, mais ils ne sont pas ce qui intéresse le plus Michael Mann. La grande idée de "Heat", celle qui fait échapper au film une linéarité qui semblait inévitable, est de donner autant d'importance à la vie privée qu'à la vie publique des personnages afin de montrer leur solitude et leur aspiration à un avenir meilleur. Cette difficulté à se lier, surtout sur le plan sentimental, est commune à McCauley (De Niro) et à Hanna (Pacino), deux personnages exerçant des fonctions opposées mais qui se reflètent l'un dans l'autre, obstinés et perfectionnistes dans leurs activités - leurs caractères étant formidablement mis en scène lors de leur rencontre au restaurant - et se respectant justement pour cette même détermination qui les définit, un sentiment de compréhension réciproque qui envahit le dernier plan, totalement bouleversant. Histoires de choix à faire et d'amour impossibles, "Heat" est une tragédie en ce qu'il anéantit les espoirs de personnages condamnés à fuir (Chris) ou à pourchasser leur miroir, tout en faisant preuve d'une immense compassion pour eux. Polar crépusculaire qui met en scène des personnages sans réelles différences mais porté par des acteurs livrant eux des interprétations très distinctes - l'énergie exacerbée de Pacino contrastant avec la sobriété de De Niro - ce classique de Michael Mann annonce son chef-d'oeuvre "Collateral", plus épuré et encore plus immense.

Mis en scène par Michael Mann à l’origine de Ali, Deux Flics à Miami ou encore Révélations, Heat est un film policier de gangsters culte, un classique du genre inévitable. Porté par le charisme et le talent de Al Pacino et Robert DeNiro qui interprètent leurs personnages complexes avec conviction, le long métrage est une brillante confrontation entre le bien et le mal, à l’opposé du manichéisme, présentant deux protagonistes séparés par leur statut mais très proches dans leur fond, leurs démons et leur manière de voir l’existence. Les rebondissements sont passionnants et entrainent le spectateur jusqu’à un final mémorable, conclusion à une véritable référence du genre.

https://www.cineserie.com/news/cinema/heat-sur-netflix-retour-sur-la-rencontre-au-sommet-entre-al-pacino-et-robert-de-niro-4601948/

Quel film! : j'ai adoré. Ca commence le plus simplement du monde pour se complexifier à mesure que l'intrigue progresse. Il y a plein de rebondissements (souvent inattendus), l'intrigue est prenante et on ne s'ennuie pas une seconde. Pour couronner le tout, une mise en scène de fou furieux et des acteurs très impliqués. Un "must" absolu du film policier.

"Heat" est avant tout la rencontre de deux géants du cinéma des années 70 à 90, Al Pacino et Robert De Niro. En effet, ces deux acteurs étaient bien présents au casting du "Parrain, 2ème partie", mais ils n'ont tourné aucune scène ensemble. Ici, dans ce film policier, Al Pacino incarne un flic à la poursuite d'une bande de bandit dont le chef n'est autre que De Niro. Le scénario n'est pas forcément très complexe, mais il est réellement passionnant avec une intrigue solide et de nombreuses scènes qui font mouchent. De plus, Val Kilmer, Jon Voight, ou encore Ashley Judd accompagnent à merveille nos deux principaux protagonistes dans cette course-poursuite qui ne pouvait se finir autrement que par la mort de l'un d'entre eux. La psychologie des personnages est bien analysée et développée dans ce film durant quand même presque trois heures, c'est parfois un peu long. Cependant, "Heat" reste un très bon film policier, avec quelques défauts qui tâche un peu son excellente qualité.

En 1995, Michael Mann signe un film policier particulièrement efficace. D’une part, le scénario possède un canevas d’intrigues parfaitement tissé. D’autre part, la mise en scène des braquages et des poursuites reste d’une grande intensité. Enfin, le casting demeure vraiment remarquable avec notamment la présence du duo Al Pacino et Robert De Niro, dans les rôles respectifs du flic et du brigand. Mais c’est surtout la description psychologique des protagonistes qui constitue l’atout majeur de ce long-métrage. A la fois déterminés et violents dans leur vie professionnelle, la présence de nombreux personnages féminins secondaires leur permet de faire preuve de doute et de faiblesse. C’est bien ce double portrait subtilement dosé qui fait force. Bref, un excellent thriller qui aurait néanmoins gagné à être un peu plus condensé pour atteindre le statut de chef-d’œuvre.

Michael Mann nous entraîne avec brio dans un univers sombre, violent : celui de sbraquages de banques, thème mainte fois abordé mais jamais exploité à son maximum.
C'est désormais chose faite avec Heat, film culte, indémodable, jouissif.
Et que dire de ce casting proche du fatasme!

Un mètre étalon du polar Us. Servi par un casting hallucinant. Le duel De Niro, Pacino, ne déçoit pas même s ils ne se retrouvent face à face que rarement. Michael Mann gère l ensemble de main de maître avec notamment l hallucinante scène du braquage de banque et la fusillade qui s ensuite. Un film sombre désabusé ou l ensemble des personnages quelque soit leur parcours semblent tous en bout de course. Génial!!

Ce film est déjà un évènement historique rien que parce qu'il réunit dans une même scène les deux plus grands acteurs au monde (pacino et deniro): une scène très forte et très intense mais finalement pas la meilleure du film, c'est dire sa qualité... Il faut se pincer pour croire à un tel casting; la réalisation est magnifique, le scénario et les dialogues excellents.
Un film d'une incroyable intensité dramatique. Que dire de plus?

Connaissant la prestigieuse réputation dont il bénéficie et après avoir lu de nombreuses critiques élogieuses à propos de ce film, c’est donc tête baissée que je me suis lancé à la «conquête». Et après une heure et demie de film, j’ai été «assailli» de plusieurs craintes, notamment celle d’avoir devant mes yeux un film à la réputation usurpée. Oui, pendant ce laps de temps, je dois l’avouer, j’ai pensé que «Heat» était une arnaque ! Durant cette heure et demie en question, Michael Mann essaie de mettre en place son histoire, nous présente les principaux personnages de son récit. Mais sans vraiment convaincre, car si Hanna et McCauley sont cernés, les autres personnages manquent cruellement de saveur. Concrètement, il faut attendre le premier face à face entre Robert De Niro et Al Pacino pour que la machine commence à se mettre en route. Le premier nommé en tant que chef d’un groupe de braqueurs nous offre une prestation dont lui seul à le secret, le deuxième nommé est encore meilleur dans la peau de ce flic opiniâtre. Ce film a deux défauts de taille: une longueur trop importante (2h43) et un manque de tension flagrant, même si celle-ci atteint brusquement des pics lors de quelques séquences, notamment celle de la fusillade qui reste à ce jour l’un des gunfights urbains les plus mémorables. Mais bon, en fin de compte, j’en ressors assez déçu, peut être en attendais-je trop. Mais soyez sûrs d’une chose: les deux monstres sacrés du cinéma américain assurent un max !