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    Une semaine sur deux (et la moitié des vacances scolaires)
    Anecdotes, potins, actus, voire secrets inavouables autour de "Une semaine sur deux (et la moitié des vacances scolaires)" et de son tournage !

    Note d'intention

    Avant toute chose, Ivan Calbérac considère Une semaine sur deux comme un film familial et résolument positif, "suggérant une réconciliation possible entre parents et enfants, issue d'une réconciliation que chacun entreprend avec lui-même..." "Chacun dans sa vie est invité, je crois, à s'affranchir de certains scénarios familiaux répétitifs et de ne conserver de son héritage que ce qui est bon pour lui, ajoute le réalisateur. En ce sens, le film dépasse largement le cadre du divorce. Marjorie a été trompée et n'arrive pas à pardonner. Léa se retrouve dans la même situation que sa mère, trompée et ayant du mal à pardonner. C'est une opportunité de dépassement - ou pas !"

    Genèse du projet

    Ivan Calbérac avait depuis longtemps envie de faire un film racontant l'histoire d'une jeune fille de 12-13 ans, "cet âge charnière où l'on quitte soudainement l'enfance, pour basculer dans l'adolescence". "C'est un moment de la vie où chaque chose marque mille fois plus, parce que tout change, qu'on est déstabilisé, à vif, particulièrement sensible, explique le réalisateur. Je voulais raconter une première histoire d'amour, filmer un premier baiser... Pour autant, je ne souhaitais pas uniquement me concentrer sur un portrait d'adolescente, comme Claude Miller l'avait par exemple magnifiquement réussi dans L'Effrontée. Je désirais développer aussi l'histoire de chacun des membres de sa famille, la plupart du temps sous le regard ironique et imparable de cette pré-adolescente mais parfois aussi, en prenant la liberté de s'en échapper, pour mettre en parallèle d'autres points de vue. Dans le traitement du sujet, l'idée de départ était de garder une légèreté, d'essayer de développer une dimension comique qui se mêlerait à l'émotion."

    A l'écriture...

    Pour Ivan Calbérac, l'écriture a pris entre un an et un an et demi. "Pour la première fois, j'ai écrit complètement seul, j'avais besoin de me retrouver face à la feuille blanche, face à moi-même, explique le réalisateur. La forme de la chronique s'est imposée naturellement : suivre la vie de cette famille sur une année, juste après le divorce, décrire ces moments où tout le monde cherche à retrouver un équilibre, ces instants de vie que j'espérais drôles, émouvants, parfois cruels. Le choix d'écriture de suivre plusieurs personnages, et pas seulement Léa, me permettait de montrer la "double vie" des uns et des autres, avec toute l'ironie dramatique que cela pouvait générer."

    Trouver Léa...

    Trouver la jeune actrice qui incarnerait Léa n'a pas été une tâche facile pour le réalisateur Ivan Calbérac. Plusieurs directeurs de casting ont en effet sillonné les routes de France pour auditionner un millier d'enfants, avec ou sans expérience. C'est ainsi que Bertille Chabert a été repérée à Lyon. "Je cherchais une jeune fille particulière, qui ne soit pas une gravure de mode, mais pleine de charme, trimballant avec elle une espièglerie mais aussi une certaine fragilité, explique le cinéaste. Bertille dégageait tout cela. Elle m'a immédiatement séduit par sa cinégénie et la qualité de son jeu."

    Diriger des enfants

    Avec les enfants, Ivan Calbérac a pris le parti de leur faire apprendre le texte sans intention, à voix basse, et de les faire délibérément peu répéter les séquences. "On improvisait autour de la scène en amont, mais on ne jouait pas les répliques, explique le réalisateur. Sur le plateau, je tenais à ce qu'ils aient le moins d'interlocuteurs possibles, pour éviter de diluer leur concentration. Et quand leur jeu devenait mécanique, j'inventais des astuces : je faisais mine de répéter et je filmais, ou je changeais un déplacement ou une réplique."

    Mathilde Seigner vue par Ivan Calbérac

    "On dit souvent que les Français se reconnaissent en elle et c'était très important pour moi que les femmes puissent se retrouver dans Marjorie. Pour Mathilde, c'était un défi excitantcar c'est la première fois qu'elle joue une mère de famille. C'est une des rares actrices qui peuvent à la fois offrir un tel potentiel comique, un tel pouvoir d'identification et posséderun tel abattage. Mathilde est une tornade, douée d'une énergie débordante, et je voulais la faire aller vers quelque chose de plus fragile, de plus cassé, derrière ses apparences de femme forte. Bref, j'avais envie de montrer une Mathilde Seigner, maman, drôle et vulnérable, inédite au cinéma.."

    Bernard Campan vu par Ivan Calbérac

    "Peu d'acteurs ont réussi à négocier avec autant de succès un tel virage dans leur carrière. Peu d'acteurs auraient été capables d'assumer et de rendre crédible une scène où ils tiennent une pancarte "câlins gratuits" au-dessus de leur tête. Un mélange de candeur, de douceur, d'humanité et un sens du comique inné. C'est ce mélange que je recherchais pour le rôle de François et que j'ai trouvé chez Bernard Campan, au-delà de mes espérances. Il m'a confié à la fin du tournage que ce film l'avait réconcilié avec la comédie. C'est le plus beau compliment que Bernard pouvait me faire."

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