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    The Danish Girl
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    4,0
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    352 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 19 mars 2016
    Autre grand film de l'année par sa beauté infinie : celle de l'amour ultime, celle du jeu d'acteurs, celle des décors et de la photo... Ce film est d'une grâce et d'une grandeur au niveau de la performance de l'acteur principal.
    benoitG80
    benoitG80

    3 312 abonnés 1 464 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 7 février 2016
    "Danish Girl" est certainement un très beau film au sens esthétique du terme !
    Cadrages précis, lumières étudiées avec de magnifique effets de clairs-obscurs, à l'image des peintures de ces deux artistes de Copenhague, ville superbe que l'on a plaisir à retrouver...
    L'ambiance nous prend et la mise en scène se met au pas, en étant dans la même veine, du bon et du beau classique bien fignolé, académique et de bon ton...
    Pourquoi pas ?
    Et en plus, Eddie Redmayne est là lui aussi dans un rôle pas si évident, après une prestation superbe dans "Une merveilleuse histoire du temps", où il se métamorphosait aussi, par la maladie mais malheureusement là, contre son gré !
    Einar Wegener va en effet découvrir sa véritable identité sous forme d'un jeu de rôle que son épouse Gerda ( excellente Alicia Vikander) va entretenir et même développer trouvant soudain un sujet inespéré pour sa peinture !
    Et devenir petit à petit Lili Elbe...
    Tom Hooper aborde ainsi son sujet par le biais "artistique".
    Tout semble bien parti mais hélas le jeu d'Eddie Redmayne est cette fois trop appuyé, il se maniérisme à outrance, abuse du larmoiement et de la sophistication, à en devenir pénible et peu crédible.
    Cette quête de soi, cette détermination indéfectible à se sentir femme et à vouloir en devenir une, ne colle pas avec ce type de personnalité mièvre et doucereuse.
    Ce sourire arboré sans cesse, ces yeux toujours humides, et cette compassion à l'égard de soi-même, finissent par devenir lassant et gênant.
    Il manque une véritable force, une rage de vaincre et d'aller jusqu'au bout de sa décision que ne dégage absolument pas l'acteur...
    À vouloir édulcorer un maximum cette histoire vraie, aussi bien par les images, par le scénario et la façon de diriger le héros ou l'héroïne, ce film devient lisse et consensuel.
    Un comble pour cette opération historique inimaginable à l'époque !
    De fait, l'émotion a bien du mal à passer, le spectateur ayant plus sous les yeux de belles images, qu'un jeu d'acteur persuasif et convaincant.
    On reste donc étranger à la souffrance bien personnelle de Lili/Einar sans qu'aucune identification ne soit possible à ce personnage emblématique.
    Cette mise en scène pleine d'afféterie, caricature à mon sens la féminité en confondant sensibilité et sensiblerie...
    Reste que l'histoire en elle-même est toujours intéressante et qu'elle pose question en se demandant malgré la part de masculinité et de féminité dissimulée en chacun de nous ce qui pousse ainsi certains à ne pas s'accepter, peut-être une part d'égocentrisme forcené que semble avoir de manière démesurée Einar/Lili à l'égard de sa propre personne !
    Sans doute, que plus s'intéresser à soi qu'aux autres, induit déjà ce type de comportement où chaque désir personnel revêt une importance absolue et capitale !
    Alors même si l'on peut comprendre la souffrance de Einar, on a du mal à s'y retrouver et on reste un peu sur le côté !
    Le surjeu de ce comédien allié au "sur je" ou surmoi de Einar/Lili finit vraiment par affadir cette histoire vraie...
    Cependant pour sa démarche et son aboutissement esthétique, ce film a un côté intéressant et forcément agréable à l'œil qui permettra de connaître le parcours terrible et singulier mais très romancé, du premier transgenre de l'Histoire.
    À découvrir...
    I'm A Rocket Man
    I'm A Rocket Man

    214 abonnés 2 847 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 1 mars 2016
    Film à couper le souffle ! Eddie Redmayne y est prodigieux comme toujours mais là il vit son rôle de manière si intense qu'on ne relève pas la tête de tout le film ! C'est bouleversant, triste, émouvant et incroyablement esthétique ! Ce film est à voir de tous car c'est une belle leçon de tolérance et ce n'est absolument pas pervers comme beaucoup le pensent ! Ouvrez les yeux et regardez cette détresse et cette détermination ! La jeune actrice est incroyable aussi et elle n'a pas démérite son Oscar ! Merci beaucoup Mr Tom Hooper pour votre sublime film !
    lhomme-grenouille
    lhomme-grenouille

    3 138 abonnés 3 170 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 15 février 2016
    Mais que ce film est… BEAU. Ah ça ! On ne pourra pas lui retirer cette qualité là. Pour un film dont les principaux protagonistes sont peintres, il est particulièrement bien venu d’avoir une telle qualité de cadrage, de montage, mais surtout de photographie. Là, rien à redire, l’aspect pictural de ce « Danish Girl » est un vrai régal pour l’œil et ceux qui sauront apprécier cet aspect là dans le cinéma auront clairement de quoi se ravir. Alors certes, cet esthétisme se traduit clairement dans une logique très classique, mais bon, parfois le classique a du bon, surtout quand il est fait avec sensibilité et savoir-faire. Or là, de mon point de vue, je ne vois pas ce qu’on pourrait reprocher à Tom Hooper. Seulement voilà, autant le classicisme de ce film ne me dérange pas dans sa dimension visuelle, autant j’avoue avoir eu beaucoup plus de mal dans l’écriture. Rah… Là, pour le coup, qu’est-ce que c’est lisse. Alors certes, au vu de l’identité affichée très rapidement par le film, je ne me l’imaginais pas raconter cette histoire autrement que sous la forme d’un récit linéaire. Seulement, de la scène d’exposition, à la longue démonstration qui nous est proposée, le récit est plombé par les conventions de langage, et cela jusqu’à la fin. Et c’est dommage, parce qu’encore une fois, quand il se limite à la seule plastique, je trouve que le style Hooper fonctionne. Jamais le film n’est plus beau que lorsqu’il ne parle pas. Je me permettrais d’ailleurs une petite palme personnelle pour la scène où spoiler: Einar/Lili va au peep show juste pour aller s’inspirer de la gestuelle de la strip-teaseuse. L’échange entre les deux personnages, tous les deux bannis des conventions, m’a vraiment parlé…
    Donc oui, quand il ne parle pas, quand il compose une scène qui peut se lire indépendamment de la narration globale, je trouve que le film marche et que la démarche de l'auteur est pertinente. Seulement voilà, dès qu’il s’agit de s’exprimer verbalement, dès qu’il s’agit d’élancer une histoire avec ses péripéties, tout l’aspect académique, clinique et sophistique de la narration d’Hooper vient lisser tout cela d’un seul trait. Alors après voilà, c’est un pari de Tom Hopper. Il savait qu’il abordait un sujet hors-norme, alors il a voulu le faire intégrer à la norme en le fondant dans une démarche très académique. Certes, ça a l’avantage de la sobriété. Mais bon, pour les spectateurs à fleur de peau comme moi, c’est beaucoup trop policé pour que j’arrive à m’accrocher à quoi que ce soit, surtout quand on parle du corps. Autant une narration désincarnée pour un sujet qui l’est lui aussi (comme c’était le cas de celui du « discours d’un roi »), ça peut encore passer, mais pas quand il s’agit de parler du corps. Quand on entend s’aventurer dans la sphère de l’intime, je suis désolé, mais je pense qu’il faut savoir se livrer un peu. Or ce film n’est pas une mise à nue, c’est une simple démonstration, avec une narration rodée et un discours presque mécanique. Pas de doute, « Danish Girl » a été davantage pensé pour faire la course à l’Oscar plutôt que pour livrer une pensée et un sentiment personnel. Alors après, on peut trouver ça beau, on peut trouver ça touchant, je le conçois pleinement. Si « Imitation Game » vous a touché, je pense que vous vous y retrouverez aisément car on a là, pour moi, un film de la même trempe. Par contre, pour ceux qui comme moi sont restés de glace face à l’académisme du dernier film de Morten Tyldum, alors il faudra s’attendre à un possible ennui. Ainsi, parce que je ne note qu’avec le cœur, même si je lui reconnais des qualités formelles indiscutables, je ne peux clairement pas aller au-delà de deux étoiles me concernant face à ce « Danish Girl ». Après à vous de vous reconnaitre ou pas dans ma sensibilité, mais au moins, vous serez prévenus…
    Yetcha
    Yetcha

    739 abonnés 4 258 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 25 février 2016
    Bien entendu Eddie Redmayne est incroyable, sa gestuelle, ses regards, tout est incroyablement bien joué. Rien que pour ça, le film vaut d'être vu. L'histoire est marquante, touchante et lance un débat dans la société avec le transgenre. C'est un film qui, non seulement, vaut pour ses acteurs, mais aussi pour sa photographie splendide. Un film à ne pas rater.
    titi3838
    titi3838

    22 abonnés 39 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 20 janvier 2016
    Attention chef-d’œuvre (vu en avant-première sur les champs)!!!!!!!!!! Acteur principal fabuleux (je pense qu’il tient là LE rôle de sa vie tellement il (elle ?) vit et s’identifie à son personnage (c’est tellement criant de vérité qu’on partage ses souffrances et ses bonheurs). Une très belle musique fascinante et envoûtante qui colle parfaitement aux images (ou l’inverse). Une réalisation sur un sujet très « casse- gueule » absolument parfaite et impressionnante (quelle grâce dans la scène du peep-show). Un film qui a le charme, la délicatesse, la justesse et la beauté qui sied à un tel sujet. Et comme tout grand film, il reste à l’esprit bien après le générique du film. Et ce qui ne gâte rien, c'est que le film se passe dans 3 superbes villes que j ‘aime : copenhague, paris (of course) et dresde. J’espère qu’il fera un triomphe car il le mérite. Nous sommes gâtés pour ce début d’année après la sortie de « Carol » qui est aussi un très grand film…. pourvu que l’année dure sur cette lancée. Merci tom hooper.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 28 janvier 2016
    Parfois, la star d’un film n’est pas celle que l’on croit…Dans Danish Girl, malgré le talent et le rôle de composition d’Eddie Redmayne, c’est Alicia Vikander qui nous bouleverse et qui crève l’écran. Elle est magnifique, sa voix légèrement rauque séduisante mais aussi bouleversante. Elle interprète Gerda, la femme de Einar, un peintre danois devenu une femme, Lili. Au début, un jeu : Einar enfile des bas pour poser pour sa femme puis se travestit pour un bal. Mais petit à petit, Einar est troublé par Lili, qui devient une partie de lui. Gerda, ne sait plus quoi penser, d’autant que Lili est courtisée par des hommes.

    Si l’interprétation de Eddie Redmayne force le respect, à la fois sensible et délicat (mais pas tout le temps sobre), c’est bien la jeune actrice suédoise qui est le cœur battant du film. C’est à travers son regard que l’on découvre Einar, c’est elle qui va être le déclencheur de ses questionnements. Elle est aussi celle qui reste, qui le soutiendra quoi qu’il arrive, toujours là à ses côtés, même quand elle comprend que l’homme qu’elle aime a disparu, remplacé par Lili. C’est une histoire d’amour triste mais belle. Qui ressemble à Laurence Anyways, le très beau film de Xavier Dolan, dans lequel la femme (Suzanne Clément) avait le plus beau rôle, poignante et forte à la fois.

    The Danish Girl de Tom Hooper est inspiré d’une histoire vraie. C’est grâce à des carnets écrits par Lili que l’on a pu découvrir sa vie et sa volonté de devenir femme. Einar/Lili a été le premier être humain a faire une opération pour changer de sexe. Précurseur du mouvement transgenre et icône, Lili est un beau personnage qui aurait mérité une réalisation plus originale et viscérale. C’est propre et académique (on se demande encore comment Hooper a pu gagner l’Oscar du meilleur réalisateur pour Le discours d’un roi), manquant cruellement de relief et de passions.

    Un beau film engagé sur deux êtres amoureux mais qui voient leur amour changer quand l’un s’interroge sur lui-même. Il est intéressant et important qu’Hollywood aborde un sujet tel que celui-ci, bien que la mise en scène soit trop sage. En revanche, les acteurs sont excellents, la magnifique Alicia Vikander en tête. Une actrice avec du talent, qui ira loin.
    galau7
    galau7

    28 abonnés 719 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 22 mars 2016
    Magnifique film sur l'amour et le genre. Un grand bravo au personnage principal qui illumine le film. Un hymne à la tolérance et à la vie. Du grand cinéma.....
    Freakin  Geek
    Freakin Geek

    228 abonnés 881 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 28 janvier 2016
    Habitués aux pluies de récompenses depuis Le Discours D'Un Roi, le réalisateur Tom Hooper semble vouloir persister dans un certain classicisme tant apprécié des jurys avec son nouveau drame historique The Danish Girl. L'histoire vraie de Lili Elbé, première transsexuelle de l'histoire, symbole encore aujourd'hui de courage et de détermination pour toutes les personnes qui ont l'impression de ne pas être nées dans le bon corps. Une histoire d'amour et de renoncement qui pourrait encore faire mouche cette année pour récolter de nouvelles statuettes.

    Quoi de mieux pour réussir un nouvel hold up aux Oscars que d'associer Eddie Redmayne, célébré meilleur acteur l'année dernière pour son excellente prestation dans Une Merveilleuse Histoire Du Temps au projet ? Ce n'est d'autant plus pas la première fois que le comédien participe à un film de Tom Hooper puisqu'il jouait déjà Marius dans l'adaptation de la comédie musicale Les Misérables. Pas de chansons cette fois ci mais un nouveau challenge pour se glisser dans la peau de Lili Elbé.et adopter sa féminité.

    Que l'on connaisse déjà ou pas l'histoire vraie d'Einar Wegener, le réalisateur Tom Hooper ne laisse pas planer longtemps le doute sur l’ambiguïté du personnage. Bien que très amoureux de sa femme Gerda, on le sent très vite curieusement attiré par les froufrous, les draperies et la lingerie fine. Sa femme n'a pas compris tout de suite ce qu'il se passait et c'est elle qui déclenche l'étincelle en demandant à Einar de se travestir pour lui servir de modèle. Rapidement Einar laissera de plus en plus de place à Lili.allant même jusqu'a quasiment oublier qu'il est vraiment.

    Eddie Redmayne n'avait pas spécialement besoin d'efforts pour réussir à se transformer en femme. Son corps fluet et ses traits fins lui donne déjà à la base une allure assez androgyne. Il suffisait de le voir dans le film Jupiter : Le Destin De L'Univers pour n'avoir aucun doute la dessus. Si il adopte une gestuelle pleine de grace et ressemble même un peu à Jessica Chastain lorsqu'il devient Lili, on verra toujours un peu trop l'homme derrière le personnage. A comparer, il était meilleur l'année dernière dans la dramatique histoire de Stephen Hawking.

    Pour incarner Gerda, Tom Hooper a choisi l'actrice montante Alicia Vikander devenue quasi incontournable. Son rôle est presque aussi exigeant que celui d'Eddie Redmayne car The Danish Girl est aussi une histoire de renoncement. Folle amoureuse de son homme, elle va pourtant accepter de le perdre tiraillé par des sentiments opposés. Grâce au travestissement de son mari, elle est devenue une portraitiste reconnue jusqu'à Paris mais poursuivre dans cette voie c'est encourager Einar dans ce que les médecins pensent être une perversion. C'est d'autant plus dur qu'en acceptant qu'il se fasse opérer, elle perdra définitivement son époux.

    On reprochera à Tom Hooper un manque de prise de risques assez flagrant pour ce nouveau film. Les images sont très belles et ressemblent souvent à de véritables tableaux mais l'ensemble fait clairement trop académique. On a l'impression que le réalisateur recycle ses bonnes recettes qui ont fait le succès du Discours D'Un Roi et des Misérables sans vraiment chercher à se renouveler.
    Jorik V
    Jorik V

    1 194 abonnés 1 952 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 20 janvier 2016
    On embarque de pleins pieds dans un film qui vogue directement dans la catégorie des films à Oscars. C’est-à-dire pensé pour plaire à la prestigieuse académie et recevoir un maximum de nominations et, forcément, glaner le plus de statuettes dorées possible lors de la cérémonie. Tom Hooper veut semble-t-il nous refaire le coup du surestimé et déjà très académique « Discours d’un roi ». Car « Danish Girl » l’est tout autant si ce n’est plus, académique. Des prestations hautes en couleur en passant par l’histoire bien entendue inspirée de faits réels jusqu’aux décors, tout ici est strictement classique et rien ne dépasse. C’est d’ailleurs ce qui joue en défaveur du film, trop cerclé de ces intentions pour être tout à fait honnête.
    Les plans sont beaux, on pense parfois à « La jeune fille à la perle » en tout de même moins abouti, mais trop désincarnés pour que ce qui s’y joue parvienne à nous émouvoir. Pourtant cette histoire du premier homme tentant de devenir une femme dans le Danemark des années 20 avait toutes les cartes en main pour faire pleurer dans les chaumières. Pas que ce soit un gage de réussite artistique et d’estime mais « Danish Girl » ne noue jamais la gorge et parvient difficilement à provoquer une quelconque émotion. Un comble au vu de ce qui se joue sous nos yeux. Le film déroule ses belles bobines tel un téléfilm HBO de luxe et nous distrait par la grâce de sa narration fluide, de la reconstitution apprêtée et d’un casting haut de gamme mais il manque quelque chose pour en faire un grand film.
    La bonne idée du metteur en scène est de préférer se focaliser sur la relation qui unit ce peintre né homme mais se sentant femme à son épouse qui le soutiendra jusqu’au bout. Une relation magnifique et hors normes au vu des règles morales de l’époque. Dans ce rôle Alicia Vikander est celle qui apporte grâce et magie à un film qui en manquait. Cette actrice est encore une fois parfaite et devient incontournable. Si le film devait avoir un Oscar, c’est à elle qu’il devrait échoir. Quant à Eddie Redmayne, si sa prestation reste remarquable, elle vire parfois à l’excès de zèle. Certains moments il en fait trop et ses mimiques oculaires en viennent à agacer. On louera cependant le courage du jeune acteur qui ne recule décidément devant rien. De beaux seconds rôles viennent étoffer ce duo central et pallier à une relative déception devant ce bel objet un peu trop vide à l’intérieur.
    traversay1
    traversay1

    3 076 abonnés 4 620 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 20 janvier 2016
    Malgré son sujet qui aurait été scabreux en d'autres mains, tout, dans The Danish Girl, est placé sous le signe de la beauté et du raffinement : les paysages, l'histoire et les personnages qui gravitent autour du couple de peintres Wegener. Une beauté qui se voudrait baudelairienne dans le sens "bizarre" mais qui ne l'est point, lissée par la mise en scène trop propre de Tom Hooper (Le discours d'un roi). L'interprétation d'Eddie Redmayne pose problème : il vise trop ouvertement l'Oscar et de sourires en minauderies, il donne de cet homme qui se sent femme à l'intérieur, une image doucereuse dont les souffrances semblent surjouées. Par bonheur, à ses côtés, Alicia Vikander, la nouvelle pépite du cinéma suédois (on aimerait la voir chez Almodovar ou James Gray), joue juste et permet au film de ne pas rester qu'une simple juxtaposition de jolies vignettes. Idem avec Matthias Schoenaerts qui dans un rôle mineur apparait transfiguré, aminci, et élégant. Au-delà de son thème central, traité avec goût mais sans aspérités, on retient l'histoire d'un couple qui dépasse les préjugés dans l'acceptation des souhaits de l'autre. Une histoire d'amour, en somme. Une belle, cela va sans dire.
    virnoni
    virnoni

    93 abonnés 578 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 28 janvier 2016
    Comment les gens peuvent-ils autant se laisser bercer (voire berner! par ce drame cousu main pour les oscars (oh ils arrivent bientôt comme c'est étrange!) ? Certes, c'est bien interprété (voire très bien par Alicia Vikander - actrice à suivre et qui fera bientôt LE rôle qui la fera éclater), la reconstitution est à tomber, les costumes, les ambiances, la musique (parfois lourde aussi), le thème (hautement sensible mais important à traiter) ; mais c'est d'un classicisme presque honteux (forcément avec le réalisateur Du discours d'un Roi...qui, une fois encore, s'attaque à un thème si tabou que cela en devient douteux?!), des lourdeurs flagrantes et un jeu de Eddie Redmayne assez ampoulé, rempli de tics agaçants (ses regards avec les faux cils qui palpitent, ses sourires soit disant timides, ses mains faussement graciles... spoiler: quand à la scène finale où elle/il décède...du niveau de Cotillard dans Batman
    !). C'est donc flagrant et surjoué! Ouille! Il ose cependant un rôle complexe et attachant, bouleversant il faut le reconnaitre aussi dans certaines scènes. Mais cela sent trop le "je veux mon 2ème oscar" pour être naturel et au final, renversant. On s'ennuie parfois aussi. Des scènes sont inutiles ou étirées.
    Reste un sujet pas simple et courageux aussi. On en apprend plus sur la vie difficile de toutes ces personnes transsexuelles qui doivent faire des choix douloureux (sacrifier leur amour pour être soi-même), supporter le rejet, la moquerie, la douleur (des opérations). C'est cet aspect qui m'a retenue et intéressée. Pour le reste baillement ! Next...
    Nathalie R
    Nathalie R

    21 abonnés 144 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 29 janvier 2016
    En 2010, Tom Hooper offrait un rôle marquant à Colin Firth en Roi George VI qui lutte contre son bégaiement dans Le Discours d'un Roi. Cette année, c'est au tour de Eddie Redmayne d'incarner un personnage qui lutte aussi, pour se libérer d'un corps qui n'est pas celui de son âme, dans Danish Girl, parfaitement calibré pour les Oscars.
    On peut bien évidemment saluer sa performance, ses gestes sont d'un féminin exquis, ses regards à la fois pleins de timidité et de séduction, il se montre coquet et gracieux. On en oublie parfois que c'est bien un homme qui porte ces vêtements, Lili prend entièrement vie derrière ses traits androgynes. Mais on ne peut pas mettre de côté Alicia Vikander qui livre elle aussi une belle performance d'actrice dans un rôle aux multiples facettes, en femme aimante, perdue et compréhensive.
    Même si l'histoire m'a moins touché que Carol récemment, ce film reste très beau. Les images sont composées comme des tableaux, j'avais l'impression d'entrer dans une toile dès les premières minutes puis de sauter d'une oeuvre à l'autre dans un musée imaginaire. Dès qu'on voit Lili, l'esthétique des plans renforce sa délicatesse. Tout est mesuré et très juste, très propre. Peut-être que ça enlève un peu de force au film qui aborde un sujet complexe. En tout cas, tout est parfaitement pensé pour aller à la chasse aux récompenses, jusqu'à la musique d'Alexandre Desplat.

    Voir ma critique complète sur :
    ffred
    ffred

    1 489 abonnés 3 961 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 22 janvier 2016
    Pour être honnête, j'y suis allé un peu à reculons. Je craignais beaucoup pour deux raisons : le réalisateur Tom Hooper, et l’horripilante, mais oscarisée, interprétation de Eddie Redmayne pour Une merveilleuse histoire du temps. Tous mes doutes ce sont bien vite envolés. L'acteur britannique nous offre là l'une des plus belles, touchantes et poignantes prestations vue depuis longtemps. A l'heure où l'on ne parle, après les Golden Globes, que de DiCaprio ou de Matt Damon, je me prends à espérer qu'il nous fasse un "Tom Hanks" et mette tout le monde d'accord en raflant un deuxième Oscar d'affilé. Il est absolument bouleversant de bout en bout. Tout comme d'ailleurs la star montante Alicia Vikander qui joue son épouse. Un rôle beaucoup plus épais et plus difficile qu'il n'y paraît. Elle s'en sort haut la main et est elle aussi parfaite. Ben Whishaw, Matthias Schoenaerts, Amber Heard et Sebastian Koch complètent avantageusement la distribution. A côté de cela, le film est une merveille de subtilité et de délicatesse, sans jamais tomber dans le voyeurisme ou le graveleux. On ne peux qu'être touché et aimé cette histoire (vraie) et ce personnage, premier homme à avoir subi une opération de réattribution sexuelle. Même si le tout est réalisé de façon très classique, voir avec académisme, c'est franchement très bien fait. Etonnant de la part de Hooper et les gros sabots qu'il avait pour Les Misérables et à un degré moindre pour Le discours d'un roi. Sans compter une très belle direction artistique. Décors, costumes et photographie sont magnifiques, le tout sur une sublime musique d'Alexandre Desplat. Plusieurs semaines après l'avoir vu, le film fait encore son effet et j'y pense encore. The Danish Girl est donc la première vraie belle surprise de 2016 et un très beau coup de cœur, élégant, subtil, intelligent. En un mot bouleversant.
    LeFilCine
    LeFilCine

    163 abonnés 559 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 février 2016
    En cette période de course à l'Oscar, c'est la traditionnelle saison des biopics à Hollywood. Le réalisateur anglais Tom Hooper nous prouve qu'il est un habitué de la quête à la fameuse statuette puisqu'il l'a déjà remporté pour le Discours d'un Roi en 2011. Avec The Danish Girl, il nous narre l'histoire de l'artiste danoise Einar Wegener qui, dans les années 30, fut une des premières personnes à subir une chirurgie de réattribution sexuelle. En trame de fond, il nous raconte surtout l'étonnante histoire d'amour de cette dernière avec une autre artiste peintre, Gerda Wegener. Pour les cinéphiles français, ce thème, les individus transgenre, fait un peu déjà-vu puisqu'il a été traité il y a quelques mois par François Ozon. En effet, le réalisateur français en parlait déjà dans Une Nouvelle Amie, mais avec une approche un peu moins subtile. On retrouve ici Eddie Redmayne dans le rôle de Lili Elbe (l’artiste ayant changé de nom) dans une nouvelle performance assez géniale, même s'il nous surprend moins cette fois qu'en Stephen Hawking l'année dernière. Sa transformation physique est épatante et sa ressemblance avec l'actrice américaine Jessica Chastain en est même troublante. Mais, la grande surprise du film, c'est Alicia Vikander ! La jeune actrice suédoise est la révélation du film et vole la vedette à Eddie Redmayne. Elle livre une interprétation éblouissante et pleine d'émotion de cet amour impossible. Les deux interprètes portent le film sur leurs épaules car les enjeux dramatiques n'atteignent pas non plus des sommets. Tom Hooper nous propose donc un film réussi grâce à un scénario qui tient la route, deux excellents interprètes et une réalisation efficace.
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