Avis : Au-delà - Page 10

Clint Eastwood nous a habitué à mieux ! A part le début impressionnant soit 10 minutes environ, le reste du film est vraiment trop lent genre : 20 minutes pour couper une tomate...

La vie après la mort est un sujet extrêmement risqué lorsqu'on tente de l'aborder de façon sérieuse au cinéma. Ce réalisateur engendre un film sans style et sa vision du sujet me laisse pour le moins dubitatif.
La seule question posée par "Au-delà" est selon moi: est-ce le plus mauvais film de Clint Eastwood ?
Peut-être pas, car en abordant d'autres thèmes apparemment moins casse-gueule, il s'est d'autres fois bien pris les pieds dans le tapis.

2,5 étoiles - Au-delà

Film mélancolique et méditatif. De belles images, des scènes émouvantes (certaines fortement), un rythme plutôt bien maîtrisé, un scénario qui a des points forts et aussi des faiblesses ... l'errance et les états d'âmes mélancoliques (surtout ceux de l'héroïne) diffusent un étrange sentiment dépressif. Ce film veut nous interroger sur la mort, mais quelle est la ligne directrice ? Prouver qu'il existe un au-delà ? Montrer qu'il faut vivre, même si cet au-delà est rédempteur ? ... Cette ambiguïté du message affaibli le contenu du film. Quant à la dernière scène, elle est décevante. Ce film n'est pas mauvais : il est dans un entre deux assez déroutant. Pas d'ennui, ni exaltation, mais des scènes toutefois fortes en émotion ...

Bof, bof, bof... N'ai-je pas compris? Je ne sais pas, en tout cas, bien déçu par Eastwood et Damon...

« Au-delà » à été mon premier Clint Eastwood et sera probablement mon dernier, bien que je reconnais le talent de ce dernier, quoi qu’ici, assez endormi et inexistant. Les critiques avaient annoncées le ton, je me suis donc lancé sans grande attente. Heureusement, car le résultat s’avère catastrophique. Les premières scènes sauvent le film, même si elles montrent déjà les premiers signes de faiblesse. Pour preuve, le tsunami parait totalement irréaliste et il est impensable de le voir se dérouler dans un décor si beau, si clair ! Et pourtant, Clint l’a fait ! Tout comme il à réussit à nous pondre un véritable remake de « L’amour est dans le pré » avec ses destins que l’on voit chacun à leur tour. A la limite, les histoires de chacun (amour et spaghettis, placement en famille d’accueil, concurrence dans le monde de la TV) sont sympathiques, mais pas du tout en accord avec la problématique soulignée par le réalisateur : que ce passe t’il au-delà ? C’est tout juste si le thème de la mort est l’élément principal du film, laissant au premier plan des histoires d’amours, de ruptures.... D’ailleurs ceci nous amène à un autre gros raté : Le manque d’émotion. Clint Eastwood oublie littéralement de traduire l’émotion par la présence de musique, de scènes poignantes … Seul la scène dans la gare réveillé l’intérêt mais pendant une dizaine de seconde. Que d’ennui donc, mais il à au moins le mérite d’être porté par de bons acteurs : Matt Damon sort agréablement de sa casquette de Bad boy, George Mc Laren est très convaincant pour l’un de ses premiers rôles et Bryce Dallas Howard, irrésistible. Les Français, Cécile de France et Thierry Neuvic sont convaincants, mais le scénario ne leur permet pas de développer leurs jeux. La fin, quant à elle, est assez déconcertante de simplicité !

Clint Eastwood et le surnaturel. Lui, le cinéaste classique, et assez terre à terre, se lance dans ce projet casse gueule, et s'en sort assez bien. En livrant un film mélo sur des personnages ayant flirté avec la mort. Le propos est intéressant, montrer des personnes incapable de replonger dans la vie, mais le film n'évite pas les lieux communs. Le problème le plus criant est le personnage de Matt Damon, pourtant excellent, qui joue un médium pouvant entrer en contact avec les morts, les explications à son don ne suffisent pas à convaincre

d'abord le film commence par une scène catastrophe impressionnante de réalisme. puis la tournure prise pour ces destins croisés, est plus introspective et ésotérique. C. Eastwood maîtrise son sujet (un défi ici), tout en subtilité et délicatesse, donnant au spectateur une vraie réflexion. les acteurs (casting international) sont merveilleux et l'émotion, toute en pudeur est palpable. du beau cinéma.

Ce n'est clairement le meilleur film de Clint Eastwood. Malgré un casting intéressant, le film est long et pas toujours passionnant. La mise en scène est inégale.

Se laisser guider par Clint Eastwood vers l'au-delà, est déjà en soi un plaisir. Les trois histoires qui convergent sur le final font une place d'honneur à un personnage invisible : l'univers. Soucieux de mettre chacun à sa place, il corrige les trajectoire malgré les entêtements. Marie (Cécile de France) sera son porte parole. George (Matt Damon) apprendra à écouter son cœur. Marcus (George McLaren) apprendra à vivre par lui-même. Ces trois destins sont liés par un grand tout. Au travers de leurs aventures, ces trois personnages concrétisent la relation avec l'au-delà, par opposition aux charlatans qui ne peuvent pas faire grand chose à part vivre de la crédulité de ceux qui cherchent des réponses, tandis que ceux qui ont de vrais dons et les travaillent ont tant de mal à vivre avec. Les effets spéciaux du tsunami sont saisissants. À voir en acceptant qu'il y a quelque chose après la mort.

On pourrait croire que ce film fait tache dans l'univers du réalisateur Clint Eastwood, mais il n'a jamais été très conformiste, depuis ses débuts, à travers Un frisson dans la Nuit, Breezy, Bird, et de nombreux films, il a toujours cherché à aller là, où une histoire le touchait, et c'est encore le cas ici.
Au moment de réaliser ce film il approche des 80ans, et bien sur que le sujet de la mort doit le fasciner, ou tout du moins l'intriguer.
Alors est-ce une manière d'exorciser ses démons, ses peurs, il tombe sur ce roman qui pose plus de questions qu'il n'apporte de réponse, récit pas complétement fantastique, mais qui peut ouvrir des perspective; c'est suffisant pour ce mettre au travail.
Timing serré puisque Matt Damon est surchargé, donc un film tourné assez rapidement, pas de fioriture, quelques notes de pianos pour animé tout cela et le tour est joué.
La scène d'ouverture se veut spectaculaire et en même temps, tout en retenu, ce n'est pas un film catastrophe que l'on veut faire, mais une histoire d'hommes et de femmes confrontés à l'extraordinaire.
Le traitement est sans grande ambition, on s'appuie sur le jeu des acteurs et leurs expériences, et on suit tout ce petit monde sans réellement imaginé que tout cela va bouleverser nos vies.

Après près de 70 films, "Au-delà" est la 8ème réalisation (sans être aussi devant la caméra) de Clint Eastwood... Et quelle déception énorme !... Ce dernier film est sans conteste dans ses plus mauvais film; attention ce qui ne veut pas dire navet, c'est Eastwood tout de même ! Mais avec ce film il semble que Clint n'est pas su nous emmener là où il le voulait. On s'ennuie ferme, on se demande où il va, ça tourne en rond car jamais le film approfondie son propos ; ça reste en surface. L'autre problème reste l'émotion (la seule vraiment bonne reste les scènes avec Bryce Dallas Howard et celle avec l'enfant). Lorsqu'arrive la fin on se dit tout ça pour ça, une comédie dramatique mais avant tout sentimentale... Bien des méandres pour un thème jamais assez dense. Dommage.

C'est toujours avec une certaine impatience, un certain plaisir que l'on attend un nouveau film de Clint Eastwood. Une fois encore le prolifique réalisateur change de genre pour se plonger pour la première fois dans le surnaturel. Je vous rassure tout de suite : c'est raté. Soit il a pris un bon coup de vieux, 80 ans quand même, soit c'est un accident de parcours comme l'avait été L'échange. On restait pourtant sur une bonne impression au sortir du très beau Invictus. Une bande-annonce prometteuse, un casting intéressant, un sujet intriguant et cela démarre très fort. La séance d'ouverture du tsunami est vraiment très impressionnante et l'on se dit que c'est parti pour deux heures de grand cinéma. Malheureusement ce sera tout. Très vite l'ennui s'installe. Plus grand chose à en tirer. Quelques scènes émouvantes mais elles finissent par se ressembler toutes, une scène du métro qui m'a brutalement sorti de la torpeur qui me gagnait et basta. La mise en scène et le scénario sont poussifs et sans surprise. C'est trop mou, trop plat. Il y a avait pourtant plein de bonnes idées à exploiter. On dirait du sous Marc Levy ou Guillaume Musso, c'est dire ! Une grand partie du film est tourné en français avec des acteurs francophones. Beaucoup ne se seraient pas embêtés et auraient tout tourné en anglais comme d'habitude. On peut au moins reconnaitre là un bel effort de la part d'Eastwood. Les acteurs ne sauvent pas grand chose non plus. Matt Damon est assez apathique. Cécile de France a déjà été bien meilleure. Les jeunes acteurs jumeaux sont sans doute les plus convaincants et Thierry Neuvic est toujours aussi sexy... Bref, on s'ennuie, on y croit pas, ça tire trop sur la corde sensible mais sans beaucoup d'effets. Papi Eastwood a un peu de plomb de l'aile. Il faudrait peut être ralentir le rythme des films pour nous offrir quelque chose d'un peu plus consistant la prochaine fois. Malheureusement cet Au-délà ne nous emmène pas bien loin...

L'histoire est traînante et malgré quelques accroches qui débutent, on décroche facilement. Il n'y a pas grand chose à voir et dans le même genre en plus romantique et beaucoup mieux, "Ghost". Arrivé à la fin, j'ai cru qu'il manquait une scène dans le montage, puis est apparu le générique. Après deux heures, j'ai finalement pensé "C'est tout ?" Il ne se passe presque rien en deux heurs et le final m'a paru bâclé. Je ne sais pas où Clint Eastwood a voulu aller.

Nous devons admettre qu’en touchant à ce genre encore vierge dans la filmographie de Clint Eastwood, le comédien metteur en scène loupe une marche. Celle d’un film trop faible de ressorts créatifs et d’ambitions narratives. Seul Matt Damon et le jeune George McLaren survolent le casting par leur prestation. On admettra en outre que le casting français vient plomber l’ensemble dans la partie qui les concerne ; Cécile de France loin d’être toujours juste n’est pas aidée par un Thierry Neuvic plus que moyen, voir non crédible de A à Z. Sans doute laissés en roue libre les comédiens alourdissent chaque séquence de leur présence à l’écran. Dommage. Ajoutons à cela, une photo artificielle marquée façon « spots » (désir de Eastwood de rappeler la métaphore de Dieu ??), le tout résonne dans un package carton-pâte des plus laids. Ce ne sera donc pas un grand Eastwood même si force du réalisateur et talent lui permettent avec un grand comédien (Damon) de ne pas emmener le film dans un total mutisme émotionnel, là est bien le seul point positif de l’ensemble.

C'est une réelle déception. Eastwood manque parfois de souffle - et pourtant pas de longueurs - pour traiter de la mort autrement que d'une façon très académique et très scolaire - documentée. On ne ressent jms vraiment la perception de la mort. On ne s'intéresse pas vraiment à ces morceaux de vie qui n'aboutissent pas à grand chose au final, final d'ailleurs un peu hors de propos. Pas du tout convaincu