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    Rouge comme le ciel
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    3,7
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    14 critiques spectateurs

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    nikolazh
    nikolazh

    50 abonnés 1 060 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 16 octobre 2010
    Une sympathique comédie dramatique familiale, qui fonctionne bien mais reste trop basique pour vraiment susciter l'enthousiasme.
    Eowyn Cwper
    Eowyn Cwper

    85 abonnés 2 038 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 15 juillet 2019
    Qu’est-ce que le cinéma ? Une question quasiment gnoséologique en ce que le film nous fait voir le cinéma pour son propre univers, une sorte de bac à sable de l’imagination quand la vue perd son sens. Et c’est littéral, puisqu’il porte sur la cécité d’enfants italiens privés des couleurs chaudes projetées habituellement par leur pays sur la pellicule, et enfermés dans une école spécialisée qui prétend les aider mieux en les privant de leur créativité.

    Cette partie dénonciatrice, ce côté moralisateur de l’histoire vraie, n’est pas à porter au crédit de l’œuvre, car c’est ce qui l’empêche d’achever son expérience scolaire sauce Les Choristes. Elle parvient juste à porter sur l’aveuglement du spectateur quand à l’art qu’il contemple, parce qu’ainsi qu’on s’en rend compte pour répondre à la question initiale, le cinéma a d’abord été une discipline de l’œil.

    Je n’irais pas jusqu’à dire que l’histoire ouvre les yeux mais il est curieux d’être transporté sur les terres auditives de ces enfants par l’image. Un peu contradictoire, mais en bien, et pas mal amené.

    Toutefois, cela aurait dû suffire à Bortone, qui commet l’impair de faire toucher sa matière et son antimatière : la manifestation politique qui jaillit dans l’histoire et dont on découvre tard qu’elle vise l’école elle-même pour son conservatisme (aveugle ?), c’est une cachotterie pédante comme quoi film et inspiration s’égalent et s’annulent. Il n’y a même pas de montée en puissance politique autour du charismatique Marco Cocci pour donner de la vie au drame. Drame constitué par l’expulsion de l’école d’un gamin lésé dont on n’a pas idée comment la ville entière a pu en avoir vent.

    Alors adieu l’aura de la haute-cécité, cette radiance d’un cercle des bruiteurs disparus qui aurait pu être grandiose. On aura tout de même droit à un regard perçant des jeunes acteurs sur leur condition, et à de belles ouvertures sur l’imaginaire. Même si la teneur dramatique n’est pas au rendez-vous, un grand soin est porté au fait de devenir aveugle, cette rage et cette impression que les choses doivent obéir si elles ne se laissent pas voir. Le tout dans une ambiance relativement forte de caractères affirmés qui contrebalancent certains manques.

    septiemeartetdemi.com
    loeil38
    loeil38

    15 abonnés 487 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 1 octobre 2011
    c'est sur c'est touchant de voir la vie de c'est jeune aveugle mais le film en lui méme n'est vraiment pas terrible
    traversay1
    traversay1

    3 023 abonnés 4 596 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 octobre 2010
    C'est le petit film de la semaine, qui ne fait pas le poids face aux grosses sorties. Et qui a quand même mis trois ans pour franchir les Alpes ! Un mélodrame d'enfance à mi-chemin entre Comencini et Tornatore, qui, au vu de son sujet, n'a d'autre but que d'émouvoir et qui semble s'adresser avant tout aux enfants. Coeurs de pierre, s'abstenir.
    Rouge comme le ciel est inspiré de la vie de Mirco Mencacci, ingénieur du son renommé, qui a travaillé, entre autres, pour Antonioni, Ozpetek et Giordana (Nos meilleures années). Devenu aveugle durant son enfance, il a développé sa passion des sons dans un institut spécialisé de Gênes, avant d'en faire son métier.
    Si l'histoire est vraie, nul doute que le réalisateur, Cristiano Bortone, jusqu'alors plutôt engagé dans une veine documentaire et expérimentale, l'a embellie et adaptée pour qu'elle sonne comme un conte candide et optimiste. Mission accomplie, Rouge comme le ciel s'adresse à nos sens plus qu'à notre intellect et bouleverse sans forcer sur la note sentimentale.
    Un joli film sensible, à l'ancienne, qui a aussi valeur de témoignage sur la façon dont les jeunes enfants aveugles étaient éduqués dans les années 70 (la loi italienne interdisait alors qu'ils puissent suivre une scolarité "normale"dans une école publique). Malgré sa mise en scène parfois figée, Rouge comme le ciel ne donne pas que la larme à l'oeil, il sublime l'imagination face à la rigidité d'une société qui est aveuglée par le handicap et ne voit pas de quoi se nourrit l'enfance : de rêve et d'espérance.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 18 septembre 2011
    L’histoire originale et touchante de Mirco, jeune passionné de cinéma qui à la suite d’un accident, va perdre la vue et se verra alors intégrer un pensionnat spécialisé pour l’handicap de Mirco. Ainsi, éloigné de ces parents, il ne pourra plus partager sa passion avec son père, mais va retranscrire cette passion sous forme d’histoires intelligemment mis en scènes à travers un magnétophone et des bruitages. Réalisé en 2006 par Christiano Bortone, Rouge comme le ciel est un film vraiment plaisant auquel on en attend pas moins en voyant ce synopsis alléchant pour tout cinéphile qui se respecte.
    De plus, je trouve que ce thème de ce handicap qu'est la non-voyance chez les personnes est vraiment intéressant et offre bon nombre de débouchés possible, plaisant et émouvant.
    Le casting est vraiment bon, notamment le jeune Luca Capriotti interprétant très bien le jeune Mirco, aveugle. Quand à l’institut catholique dans lequel Mirco va intégrer les rangs, tous ces jeunes aveugles jouent assez bien leurs rôles, rendant un tout réaliste et convaincant.
    Assez bien filmer, Christiano Bortone nous offre des plans assez intéressants et également une photographie assez réussit. Un bon scénario vient de plus satisfaire le spectateur. De plus, Rouge comme le ciel est inspiré de la vie de Mirco Mencacci, ingénieur du son renommé, qui a travaillé avec de grands artistes italiens et qui plus tard en fera son métier, peu soucieux de son handicap. Tourner en quelques sortes, comme une sorte de petit documentaire sans pour autant nous balafrer d’une caméra porter à l’épaule, ce film est visuellement sympathique, sans aucun gros défauts. De bonnes scènes à noter, notamment une des premières scènes où l’on assiste à l’accident choc qui couta la vie aux yeux du jeune Mirco. Défendant en quelque sorte ce handicap, ce film était également présent pour les aveugles en audio description, signe d’un combat correctement véhiculé par ce film. Ce film botient également quelques titres comme le prix du meilleur film aux festivals internationales de Sao Paulo, Saint Luis ou encore Tel-Aviv et d’autres récompenses à Hambourg, Montréal et Amsterdam.
    Une bonne ambiance qui plaira aux enfants comme aux adultes, ce film qu’est Rouge comme le ciel confirme avec succès le talent qu’on espère en lui rien qu’à la lecture de cette histoire qui se révélait et révèle passionnant. Touchant, sympathique Rouge comme le ciel est résolument un film à voir.
    Ti Nou
    Ti Nou

    393 abonnés 3 344 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 27 octobre 2021
    S’inspirant de la vie d’un ingénieur du son célèbre dans le milieu du cinéma, "Rouge comme le ciel" est un joli film sur le handicap et le dépassement de soi. Un mélodrame sobre et scolaire qui nous conte comment la créativité peut nous élever.
    Peter Franckson
    Peter Franckson

    31 abonnés 1 063 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 mars 2024
    Inspiré d’une histoire vraie, le film raconte l’enfance de Mirco Mencacci qui deviendra ingénieur du son d’une vingtaine de films entre 2001 et 2018 et de musiciens. Mirco Balleri qui vit en Toscane près de Pise, devient mal-voyant (il ne distingue que des ombres) à 10 ans après un accident avec le fusil de chasse de son père et se trouve obligé d’être en pension à l’institut Cassoni (dirigé par un aveugle, depuis 30 ans, autoritaire, avec des religieuses et un prêtre, Don Giulio pour l’enseignement) destiné aux mal-voyants et aveugles, à Gènes. C’est un beau film, d’une grande richesse thématique, sur le handicap, les amitiés enfantines au pensionnat (entraide, leader égocentrique), mais aussi sur l’importance évocatrice du son et du bruitage au cinéma (qui n’est pas qu’un art de l’image) ainsi qu’une critique du système scolaire italien de l’époque (années 1970’), sclérosé (l’institut ne forme les aveugles qu’aux métiers de standardiste et de tisseur et oblige à apprendre le braille). On trouve en filigrane un arrière-plan politique : le père de Mirco lit « L’Unità », journal du Parti Communiste Italien, fondé en 1924 par Antonio Gramsci (1891-1937) et des ouvriers communistes (dont Ettore, standardiste aveugle à la fonderie toute proche) manifestent pour la démission du directeur de l’école d’aveugles. La loi obligeant les écoles à accepter les enfants handicapés n’a été votée qu’en 1975. Le film a remporté, de façon méritée, de nombreuses récompenses, avec le David di Donatello (équivalent des Césars) pour la jeunesse (2007) en Italie et à l’étranger (Hambourg, Gand, Sydney, São Paulo, Durban, etc.).
    I'm A Rocket Man
    I'm A Rocket Man

    210 abonnés 2 818 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 7 novembre 2018
    Petite déception que ce film italien !! Lé début est pourtant fabuleux et nous fait miroiter une soirée agréable mais au bout d'une trentaines de minutes, le scénario s'essouffle et malgré quelques scènes émouvantes, on sort du film et on ne ressent plus les émotions du début. Même le côté 'histoire vraie' du film ne suffit pas à le tirer vers le haut et on s'ennuie tout bonnement. Une vraie désillusion car il me faisait vraiment de l'oeil.
    betty63
    betty63

    13 abonnés 428 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 21 avril 2017
    Magnifique ! Sujet fort intéressant que celui d'un jeune garçon mal voyant passionné par les sons qui en fera son métier, puisque l'histoire est tirée d'un fait réel. L'interprétation de ce jeune garçon est exceptionnelle ! Bravo !
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 30 mars 2011
    Rouge comme le ciel (ou Rosso come il cielo) et un film dramatique réalisé par Cristiano Bortone. C’est l’histoire d’un petit garçon de dix ans devenu aveugle à cause d’un accident et du aller dans un institut spécialisé à Gène.

    Plusieurs thèmes différents sont évoqués dans ce film, l’amour entre deux enfants, la solidarité entre les aveugles et non aveugles, la différence et la discrimination des personnes aveugles.

    Le jeu des acteurs est surprenant même si les doublures des enfants n’étaient pas très réussies. Paolo Sassanelli dans le rôle de Don Giulio est merveilleux dans ses gestes et la doublure était parfaite.

    L’histoire est tiré d’un fait réel c’est-à-dire que l’histoire de Mirco (joué par Luca Capriotti) c’est réellement passé. ‘‘Mirco‘‘ et aujourd’hui un ingénieur du son réputé en Italie.
    Deux scènes mon particulièrement ému :
    - La scène des retrouvailles entre la mère de Mirco et Mirco et très émouvante la musique n’arrange pas les choses et les couleurs vont pleurer nos yeux.
    - La scène de la manifestation des ouvriers pour la réhabilitation de l’enfant prouve la solidarité qu’a les manifestants pour une personne handicapée

    Dans l’institution religieuse et les scènes tragiques les couleurs sont froides mais quand il est à l’extérieur de cet institut on baigne dans les couleurs chaudes.

    Je conseille d’aller voir ce film qui est sublime et émouvant.
    Allez vite le voir vous ne serez pas déçu !!
    Guilhem PECH
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 22 novembre 2011
    Un petit film sympathique, une jolie histoire. sans plus.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 27 septembre 2012
    Cristiano Bortone signe ici un film trés touchant ayant pour thématique principale la cécité et la place du handicape au sein des structures scolaires.Bien que le jeu des jeunes acteurs (Luca Capriotti est tout simplement excellent dans son rôle) soit plutôt de bonne facture, je trouve pour ma part la mise en scène un peu trop proche d'un "téléfilm" (on retrouve des clichés comme le spectacle de fin). Néanmoins, le sujet est plutôt abordé de façon intéressante et je regrette de trouver peu de films abordant aussi bien la vie face à la perte d'un de nos cinq sens.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 9 décembre 2010
    Un film émouvant (mais juste ce qu'il faut) qui aborde avec beaucoup de justesse des thèmes comme l'amitié, le handicap, le rôle des adultes et des enseignants, le cinéma, l'imaginaire, les clichés, l'enfance, la rebellion. Je recommande ce film familial qui n'a pas rencontré en France le succès qu'il méritait (au moins autant que les Choristes ou Cinéma Paradiso). Les acteurs (le jeune Mirko est magnifique !) sont remarquables et le film extrêmement positif (à voir à tout âge, en vo ou en vf, mais à voir !)
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 9 octobre 2010
    Voilà unfilm qui dit être historique... peu importe : c'et une fable merveilleuse, magnifiquement mise en scène et interprétée. Les idées profondes sont présentées avec douceur et drôlerie. Allez-y !!!!!!
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