Avis : Brazil - Page 3

Un film assez particulier mais pas forcément étonnant lorsqu'on sait que Terry Gilliam l'a réalisé, lui qui est plutôt habitué à faire des films pour le moins loufoques. Brazil est un excellent film d'anticipation qui offre une très belle satire de notre société, à ce titre comparable à 1984, et sur tout le côté paperasse et administratif qu'elle comporte. Jonathan Pryce interprète très brillamment le rôle du personnage principal. Les seconds rôles sont aussi excellents, à l'image d'un De Niro ou d'un Bob Hoskins.

Dans un monde totalitaire où le peuple étouffe sous un tas de paperasse insondable, un bug informatique engendre une terrible injustice. C'est dans ce contexte chaotique qu'un fonctionnaire rêveur va défier l'impitoyable machine bureaucratique pour sauver la femme qu'il aime. Mais l'émancipation a toujours un prix. Il y a du Kafka dans Brazil. Du Orwell et du Fritz Lang aussi. Mais plus que tout, il y a l'univers unique et loufoque de Terry Gilliam qui déborde littéralement par tous les pores de la pellicule. Jamais plus par la suite ce grand cinéaste n'arrivera à restituer son style déjanté avec autant de justesse. Bien sûr, l'esthétique du film est un peu vieillotte aujourd'hui, mais elle est en parfaite cohésion avec le monde absurde qu'elle décrit. De plus, Brazil laisse le spectateur sur une excellente dernière impression avec sa fin douce-amère inoubliable.

Poétique, bouillonnant, ingénieux, foisonnant, baroque, drôle, touchant, engagé... Ce mythique Brazil jouit de facto de qualités multiples. Les allégories sont belles, la symbolique efficace, la mise en scène volontairement outrée peut faire mouche et l'onirique le dispute à l'astucieux, à tel point que plusieurs visionnages sont recommandables. Pourtant, un manichéisme simpliste gangrène et phagocyte cette "dénonciation" sociétale, même si les rêves et cauchemars ouvrent certaines pistes de réflexion intéressantes. La bande son, pour culte qu'elle est, n'en reste pas moins assourdissante et les longueurs sont nombreuses. De quoi rester partagé sur l’œuvre donc, n'en déplaise aux fanatiques (nombreux) pour qui toute remise en cause du film de Terry Gilliam s'apparente au blasphème. Un comble: une police de la pensée au service d'un film qui les étrille.

Terry gilliam nous emmène dans son monde avec beaucoup d'humour et de poésie , oui le film à un peu vieilli mais cela reste avec tellement d'originalité une immense réussite .

Certains ont crié (et crient encore) au chef d'œuvre ! C'est vrai qu'il y a de bonnes choses, mais ce film met une heure à démarrer véritablement, les dialogues ne sont absolument pas maîtrisés (et traînent en longueur), le scénario est confus (et par moment carrément incompréhensible). Bref pas de quoi s'affoler !

Film culte pour certains, "Brazil" est un film qui n'a suscité chez moi que perplexité et ennuie.
Tery Gilliam reste malgré tout un réalisateur à l'univers singulier, même si avec ce film il n'a pas réussi à me transporter dans son monde.

J'ai enfin vu ce... ah comment dire, cet ovni insolite !
Je ne suis pas un inconditionnel des monthy python mais j'adore Gilliam, car Gilliam c'est aussi L'Armée des 12 singes et Las Vegas Parano, donc adorant ces deux films je me suis laisser tomber dans un de ses premiers films, vous l'aurez compris: Brazil.
Brazil qui n'a rien a voir avec l'univers du film, déjà un point que j'adore, ensuite le monde vu par Terry Gilliam c'est juste un bonheur et un malheur aussi vu le monde qu'il nous livre, un monde ou tout est petit, glauque, drôle, déjanté, insolite quoi, un vrai cauchemar en somme, voilà pourquoi ce cher Sam Lowry interprété par le génial Jonathan Pryce s’évade à travers des rêves romantique ou tout et beau et ou l'air est pur, mais la vraie vie va le rattraper assez rapidement lorsque la femme de ses rêves se retrouve sur son chemin.
Une aventure absolument fantastique et délicieusement inventive avec un casting splendide, on passe de Robert De Niro en réparateur recherché à Bob Hoskins portant une casquette plutôt surdimensionné en passant par Jim Broadbent dans le rôle d'un chirurgien plus que discutable ou encore Ian Holm pas mal stressé et qui aime le thé.
Une aventure aux décors remarquablement superbes, j'adore les vieux films qui s'imagine le futur de telle ou telle façon, maintenant on a plus ça vu qu'on est pratiquement déjà dans le futur avec le tactile et tout le bordel, dans le temps on avait de l'imagination comme dans Blade Runner, Alien et j'en passe, j'adore ce coté décors en carton, vieillot et original.
Bref, un super casting, de splendides décors, que faut t'il ensuite, une bonne réalisation, bah c'est bon on l'a vu qu'elle est excellente, une bande son digne de ce nom, on l'a aussi, dès musiques décalés, dès fois même pas en rapport avec l'univers, en gros une sublime bande son et pour finir il faut évidement le plus important un bon scenar.
Et là on voit que Terry ne fait pas les choses à moitié, bon il n'est pas seul mais on sent son influence et sa patte puisque ce scénario est tout bonnement grandiose, on pourrait y voir une simple histoire d'amour mais pas uniquement, loin de là, ce film fourmille de détail, de personnages super travaillé, d'une histoire franchement rafraîchissante et bigrement inventive (je sais je l'ai dis déjà plusieurs fois le "inventive" mais c'est le mot qui résume le mieux).
En bref, une merveille !

Terry gilliam crée un univers rétro-futuriste dérisionnel propre ou le seul exutoire du personnage principal (jonathan Pryce) pour s'échapper de cette société bureaucratique et déshumanisante se trouve dans ses rêves. Film culte mais avec une mise en scène trop théâtrale et une mauvaise direction d'acteurs.

Le film dure 2h16. Mon mari a abandonné au bout d'une heure et, moi j'ai tenu bon ! Mais dans quel but ? J'ai un vilain défaut : la curiosité. J'avais hâte de connaitre où tout cela allait mener le (télé)spectateur, vers une morale, une fin tragique ?
Les 10 dernières minutes sont complètement délirantes, et pour cause. Je ne le recommande pas. C'est barbant.
J'ai tout de même bien aimé certains aspects qui m'ont fait sourire ; comme ces placards qui font office de bureaux avec une table que l'on partage avec son voisin, situé derrière la cloison, ou ces procédures à la noix qui alourdissent toutes nos démarches administratives alors que l'on est pressé, et aussi le look des ordinateurs qui ressemblent à s'y méprendre à de grosses machines à écrire avec une méga-loupe. Ce sont les gadgets de ce genre que j'ai appréciés. Rien d'autre.

Film étonnant! Une vision ou une anticipation de la société, interprétée et réalisée de manière totalement décalée. On jongle entre le rire, le loufoque, le glauque, l'émerveillement, l'indignation.. Des décors riches et singuliers, qui collent parfaitement à l'ambiance. Ce film nous transporte vraiment ailleurs, tout en posant beaucoup de questions sur la société.. A essayer, ça ne passera pas pour tout le monde.

Film pour le moins intéressant! Intéressant, e visionnaire!
Les acteurs sont tout à fait à la hauteur, l'histoire (qui traîne un peu par moments) convainc, et le message, transmis en humour noir, est multiple et intriguant.

Même si ça a un peu vieillit, ça reste à voir!

Connaissez-vous beaucoup de films qui vous plongent autant ailleurs, dans un monde irréel, avec une histoire que vous ne pouvez anticiper, alors laissez-vous porter par ce film rarement égalé alors qu'il date.
PLV : un grand moment de cinéma

Ce film, sorti dans les années 80, créait un univers futuriste mais qui vu de maintenant a très nettement vieilli. Attiré par les critiques élogieuses, je n'ai pas du tout été sensible à son côté loufoquerie-burlesque-absurdité, très présent.

L enfer administratif vu par le talent de Terry Gilliam. Un de ses films les plus imaginatifs et abouti, un sommet de drôlerie de rêverie par l absurde.

Brazil est le seul film que j'ai vu 3 fois en moins d'une semaine lors de sa sortie en salle. Brazil est un mille-feuilles génial alternant en permamence les couches burlesques, poétiques, dramatiques, esthétiques, politiques ... et j'en oublie sûrement, qui soumet le spectateur à la douche écossaise. Brazil se présente comme un fourre-tout délirant où l'on découvre peu à peu que chaque détail est un élément d'une gigantesque allégorie cinématographique sur la bureaucratie et le totalitarisme (la scène où Tuttle se fait finalement "dévorer" par la paperasse est à ce titre édifiante). Par sa forme incongrue (l'omniprésence des tuyaux par exemple), Brazil se révèle finalement très efficace (et même visionnaire) pour montrer la dérive de l'information vers l'oppression. Brazil c'est aussi une mise en scène brillante et inventive qui frappe dès le début du film. Un chef d'oeuvre unique en son genre.