Avis : Sin Nombre - Page 7

Un thriller dramatique dur et intense qui montre la réalité sociale et humaine d'une région en proie aux gangs et a la misère , une dure réalité qui nous est montré comme un coup de poing pas toujours bien placé . Très noire et rythmé , le scénario raconte l'histoire croisé d'un membre de gang sur la route de la rédemption , d'un petit prêt a tout pour intégrer le gang et d'une famille qui souhaite immigrer aux Etats-Unis , le rêve américain qui tourne au cauchemar , réaliste et cru , le scénario tient bien la route sans non plus impressionner . En pleine rédemption , le gangster sur le retour joué par Edgar Flores trouve le ton juste tout au long , accompagné de la douce et innocente Paulina Gaitan ; un duo qui se démarque de seconds rôles pas toujours très bon... Par contre , pour un premier long-métrage , Cary Fukunaga épate par sa maitrise quasi prodigieuse de la caméra , et il arrive a prendre le genre du polar noir pour lui donner une intensité dramatique et humaine évidente et très réussie (Son Jane Eyre , qui tarde a sortir , sera attendu au tournant) .
Un polar humain et dur , un film intéressant mais surtout mené par un futur grand réalisateur !

voilà un tres bon film, authentique et dur, traitant de sujets peu décrits, l'émigration de jeunes d'amérique centrale vers l'eldorado américain, et la jeunesse des gangs dans ces pays. c'est pas mal du tout.

Il y a deux façons de voir ce film. Ou bien on considère que c’est une pure fiction et dans ce cas il se laisse regarder avec plaisir grâce à son coté bien structuré, sa mise en scène agrémentée de belles images, sa belle musique et ses acteurs tous excellents mais vu ainsi, il n’apporte pas grand-chose, ni pour l’approfondissement de l’expérience de la vie, ni à l’histoire de l’art cinématographique .Ou bien, et c’est ce que je crois,(le réalisateur s’étant longuement et minutieusement documenté) on considère que c’est un authentique travail sur une tranche de population particulière de l’Amérique du sud .Dans ce cas ,on peut parler de chef d’œuvre de genre ;ce genre n’étant pas beaucoup exploité.
Les Maras du Salvador avec leurs noms numérisés Dieciocho par exemple ou Salvatrucha et leurs Maréros garnis de tatouages sataniques sont vraiment effrayantes..Ces très jeunes gens sans aucune revendication, remplis de haine et de désespérance sont l’image de ce que nous pourrions tous être si nous avions été placé jeunes dans des conditions identiques. Seul l'amour qui heureusement sommeille ou explose à travers chacun de nous permettant l’espoir mais à quel prix. C’est justement ce que montre d’une façon ,que je trouve admirable, ce film hors normes, car il allie le pessimisme le plus noir sur l’absence d’éducation à l’optimisme le plus fort sur le plus beau des sentiments humains :l’amour et le sacrifice qui parfois l’accompagne. l

Sin Nombre de Cary Fukunaga, est un thriller mexicain excellent ! Un petit chef d'oeuvre, une petite claque qu'on ne sent pas venir ! Et qui au final nous marque !
Gros coup de coeur pour ce film magnifique ! Un film qui a remporté de nombreux prix dans divers festivals, nottament le prix du jury à Deauville ex eaquo avec "Precious" de Lee Daniels !
Sin nombre est un thriller redoutable, immersif, on se sent directement liés avec les personnages, à qui on s'attache très vite ! Les acteurs sont excellents, Edgar Flores et Paulina Gaitan ou même encore le petit Kristian Ferrer sont très convaincants ! Le réalisateur nous plonge dans le monde cruel des gangs d'Amérique Latine ! Un film violent, qui remu, qui nous émeut ! Un grand film ! Un des meilleurs films de l'année 2009 ! A voir d'urgence ! Belle claque !

C'est un film poignant, émouvant et d'une triste réalité.
L'interprétation des acteurs est tellement intense qu'on vient à confondre fiction et documentaire.
C'est un sujet dont on parle peu et qui méritait une aussi belle adaptation.

Une très belle découverte que ce film. Extrêmement bien construit, il fait se rencontrer à mi-chemin les deux protagonistes principaux. L'une est une jeune fille du Honduras, suivant les routes de l'exil vers les USA. l'autre est un jeune homme du Mexique, en fuite après avoir tué le chef du gang hyper-violent dont il était l'un des membres. C'est sur le toit d'un train que ces deux jeunes laissés-pour-compte se retrouvent, se protègent, s'entraident. Face à un monde qui ne semble pas vouloir d'eux, ils apprennent l'importance de ne pas être seul. De compter sur quelqu'un. De compter pour quelqu'un. La conclusion du voyage n'en est que plus cruelle, et le dernier plan, d'une brièveté bouleversante, nous arrache les larmes. Bravo aux deux jeunes comédiens qui font passer dans leur regard et leurs postures toute la solitude et la mélancolie de ces vies invisibles.

Les tragédies de l'immigration clandestine coté latino-américain avec les guerres des gangs,on y pénètre,c'est dur mais c'est bon de savoir.

Sans pour autant être un mauvais film, sin nombre manque cruellement d’originalité. Cependant, j’ai apprécié la performance des acteurs, la bande originale du film, et la réalisation soigné.
Au final, je trouve que le film s’en sort bien mais qu’il ne mérite pas plus de 3 étoiles.

"Sin Nombre" est un de ces très bons films mexicains qui sont dotés d'un scénario excellent. Du point de départ à la fin, la réalisation nous emmène dans un voyage intéressant avec une histoire solide. Les principaux acteurs sont vraiment convainquants et et leur jeu est plaisant. On passe donc un très bon moment devant ce long-métrage réussi !

un film fort et triste de réalité, les jeunes acteurs sont épatants...

Sin Nombre fut présenté au festival de Dauville 2009 et y décrocha le prix du jury. Le moins que je puisse dire sans avoir vu les autres films en compétition, est que ce film là, n’a pas volé son titre. M’entendant à quelque chose de très long, je faut agréablement surpris par sa fluidité et sa simplicité.
Cary Fukunaga, signe là un très très bon film sur l’immigration. Dans le même genre il y a le documentaire « La vida Loca » sortie sur nos écrans français cette semaine, me diriez vous. Certes, mais le film sera probablement plus « familial », et surtout moins violent que le documentaire, qui est cependant surement plus réaliste. Ne l’ayant pas vu je ne vais pas faire une comparaison, mais j’affirme déjà que le film (qui sort le 21 octobre) vaut quand même le coup d’œil, et qui malgré quelques scènes de violences reste ouvert à un large public.
Techniquement, c’est très bien filmé. La bande son est vraiment géniale, les acteurs sont très bons. En bref, un film très bien maîtrisé, sur un sujet qui n’est finalement pas souvent traité. L’ambiance et la vie de ces immigrants, qui fuient leur pays pour le Mexique est très bien retransmise à l’écran, ajouté à cela la vie d’un des gangs les plus puissant du Mexique la « Mara », et d’un membre en particulier, qui va rencontrer et changer le destin de cette famille.
Un des films à voir en ce début d’automne.

Un film puissant, magnifique et intelligent. Mais la fin est totalement baclée, c'est dommage, puisqu'il n'y a aucun suspens. Mais sinon, c'est surtout très instructif, et cela donne une leçon de vie.

Très bon film sur le nouveaux gangs venus d'El Salvadore, et des immigrés d'amérique latines qui tentent par tous les moyens de rejoindre "L'eldorado" américain.
C'est l'histoire de la rencontre d'un membre du MS13 qui vit au Mexique et d'une fille d'Amérique latine du sud, qui cherche à se rendre aux U.S.A.
Film très noir et dur, mais si vous aimez ce genre d'histoire, et que vous n'avez pas peur de la vérité, a voir absolument.

Un voyage au coeur des gangs d’Amérique latine et de sa brutalité. Un jeune homme avec la Mara à ses
trousses rencontre une fille,... Un film hyper violent, qui décrit bien d'un côté le périple du voyage des clandestins en train et de l'autre les gangs qui tuent pour régler les problèmes. Palpitant et bouleversant.

Voilà le complément parfait au documentaire "La Vida Loca", qui mêle habilement le portrait d'un gang sud-américain au récit du voyage périlleux entrepris par une jeune Hondurienne en route vers la terre promise (l'Amérique du Nord). Cette combinaison hybride tient en haleine. Sur le beau sujet de l'exil, "Sin Nombre" n'a toutefois pas la puissance lyrique de "El Norte" (1983) qui, 25 ans après, hante encore les jours et les nuits de ceux qui l'ont vu.