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    Forbidden Hollywood : Baby Face
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    3,8
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    8 critiques spectateurs

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    Estonius
    Estonius

    2 473 abonnés 5 225 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 février 2016
    Barbara Stanwick magnifiquement photographiée crève l'écran dans ce rôle de garce sublime et le film est d'un cynisme assez remarquable. Bien que réalisé avant le code Hays, on sent les prémices de l'autocensure : beaucoup de scènes ne sont que suggérées et la fin est malheureusement complètement ratée. Ça reste néanmoins très bon. (Pour l'anecdote on aperçoit John Wayne en employé de bureau pendant quelques secondes.)
    Flavien Poncet
    Flavien Poncet

    208 abonnés 1 024 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 5 mars 2009
    Barbara Stanwyck, avant de devenir une immense star, avant même que ne sévisse la censure du code Hays, apparaît avec la même rudesse charmante, accompagnée des mêmes gestes surs et têtus dans «Baby Face» (USA, 1933) d'Alfred E. Green. Au-delà de son esthétique peu inventive, calquée sur une dynamique burlesque du récit conventionnelle, le film de Green se développe sur un ton subversif. Il faudra, dans l'Histoire du cinéma, faire appel à des subterfuges du récit pour voiler les critiques du modèle américain. Douglas Sirk et Fritz Lang, virulents détracteurs de l'idéologie parfaite du système etats-uniens passent par des voies biaisées pour dénoncer la faiblesse de son fonctionnement. Green, non contraint par le code Hays, répand frontalement sa satire de l'Amérique du Nord. Stanwyck interprète une jeune femme, éduquée par un père qui la prostituait. S'enfuyant de chez elle, elle atteint la ville avec l'ambition de faire carrière dans une entreprise et d'y gravir les échelons jusqu'à occuper le rôle le plus important. La fin justifie les moyens laissait entendre Machiavel. Selon les principes du «Prince», le personnage de Barbara Stanwyck met à profit ses charmes pour tromper les hommes (parmi eux John Wayne) et les démunir un à un pour obtenir le fruit de ses désirs. Cet opportunisme basé sur la seule volonté d'assouvir des désirs d'ambition, accompli par le biais du charme féminin, fond «Baby Face» dans un amoralisme réjouissant. Mais, à croire que l'oeuvre d'Alfed E. Green préfigure le cinéma américain made-to-Sundance, le film s'achève sur un happy-ending. Produit pat Darryl F. Zanuck, sous le nom de Marc Canfield, il est possible que ce retournement de situation, cette rédemption toute morale soit a imputer, une fois n'est pas coutume, à la peur du producteur de ne pas voir son investissement renfloué. Il reste que Barbara Stanwyck, dans un de ses premiers rôles, demeure déjà la beauté secrète qu'elle ne cessera d'incarner.
    globi C.
    globi C.

    8 abonnés 451 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 18 avril 2016
    En quelques années Barbara Stanwyck a enchainé les films à scandales. On ne peut pas dire que celui-ci fasse des circonvolutions oiseuses, avec un personnage partant des bas fonds et arrivant au sommet de la pyramide par ses charmes. Le constat est féroce mais d'un autre coté la grossièreté du trait et et le scénario sans surprise n'en font pas un film exceptionnel. Sinon on peut voir john Wayne faire une apparition en imposant de suite sa carrure.
    QuelquesFilms.fr
    QuelquesFilms.fr

    224 abonnés 1 597 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 28 juin 2013
    Sorti un an avant l'application du code Hays (qui a sévi entre 1934 et 1966), ce film a échappé à la censure et c'est tant mieux. Il surprend par sa liberté de ton, son cynisme, son intrigue amorale et sa vision peu glorieuse de la société américaine, où chacun peut prétendre à la réussite sociale... en écrasant les autres. Tout cela est assez subversif. Les dialogues (surtout au début) claquent comme des coups de fouet. Barbara Stanwyck, comme toujours, est parfaite, tandis que John Wayne apparaît dans un petit rôle. La réalisation est correcte. Seul bémol : le dénouement. Le film sacrifie aux conventions et n'assume pas son cynisme jusqu'au bout. Dommage...
    mistermyster
    mistermyster

    34 abonnés 1 166 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 27 janvier 2023
    Que ces films pré-code sont puissants, ici, on se retrouve dans la misère la plus totale, où le père prostitue sa fille pour garder son tripot ouvert, l'influence à lieu dans toutes les strates de la société.
    Alors, fort caractère et ambition illimitée, c'est Barbara Stanwyck qui usera de ses charmes pour réussir, gravir les échelons et peu importe le prix à payer.
    Briseuse de mariage, manipulatrice, vamp avant l'heure, tout n'est qu'acide chez elle.
    Elle croise le bel âtre John Wayne, qui pourra l'aider à progresser mais se fera vite remettre à sa place lorsqu'il ne sert plus à rien.
    D'une audace folle pour ces années 30, le film se termine tout de même sur l'espoir que la cupidité ne peut rien contre l'amour.
    Il faut vraiment découvrir ces petites perles, bien plus intéressantes encore aujourd'hui que bien des films produits en ce moment.
    In Ciné Veritas
    In Ciné Veritas

    80 abonnés 922 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 janvier 2020
    Parmi les films de la période pré-code Hays, Baby face figure parmi ceux qui sont les plus caractéristiques. Dans les dix premières minutes du film, Alfred E. Green s’emploie à mettre en images nombre des valeurs qui deviendront taboues par l’application à venir du code Hays : alcoolisme, corruption d’un magistrat, prostitution, parricide. Autant d’actes effectués sans le moindre remord par les protagonistes et notamment par Liliane alias Lily incarnée par Barbara Stanwyck. Critique complète sur incineveritasblog.wordpress.com/festivals/lumiere/lumiere2019/
    Cyril J.
    Cyril J.

    23 abonnés 625 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 21 décembre 2018
    Privée de mère, et fille du patron cupide d’un bouge crasseux et minable de banlieue, Liliane a été à bonne école pour maitriser tant sa comptabilité que les gorilles et cochons de tout poil depuis son enfance sans tendresse. Avec sa seule alliée et amie, la larbine Noire de la maison, elle s’enfuit à New-York nous offrir ce spectacle précurseur du féminisme, hautement choquant pour ce drame psychologique de 1933.
    Blonde irrésistible, charmeuse, comédienne, intuitive, victimaire, reptilienne, c’est à coups d’intelligence, de séduction et de reins qu’elle saura se tailler impitoyablement sa fulgurante ascension et tenir dans sa main les puissants d’un monde, non moins froid, calculateur et prostitutif, d'hommes finalement bien lourdauds et vulnérables. Heureusement, plus qu’une aventure combative sans évolution ni beauté, notre antipathique mais tellement attachante héroïne saura néanmoins apprendre et évoluer lorsque la rattrapera le sillage des tourments affectifs laissé derrière elle.
    Naturellement condamné à sa sortie pour apologie de la prostitution dans une Amérique machiste et bigote, ce film n’en demeure pas moins subtilement provocateur et annonciateur d’un monde actuel finalement bien huilé à toutes ces pratiques et à leurs variantes socioprofessionnelles quotidiennes. Même aujourd’hui ce film pourrait encore inspirer bien des mouvements socio-philosophiques, grâce à la stricte exploitation de la féminité à des fins d’ascension et de revanche sociale, bien plus authentique du féminisme que de voir jusqu’à nos jours cette même conquête des femmes par l’hypertrophie de leur masculinité.
    abcdetc
    abcdetc

    3 abonnés 38 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 juillet 2020
    Savoureux et d'une efficacité redoutable. Le tout en 1h10, sans précipitation ni fioritures.
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