Avis : Sous surveillance - Page 6

Si l'interprétation est brillante, la mise en scène au service d'une trame narrative complexe qui parvient à s'éclaircir sur la fin, le film est froid et d'un redoutable ennui.

Une bonne surprise, un film plein de réflexion, mener par un Shia Leboeuf en grande forme. La trame est bien mener, le scénario complet et même si le film est plus basé sur les dialogues que sur l'action. On s'attache vite à ce scénario et à ces personnage. Sous Surveillance marque le retour de Robert Redford et un retour en grande pompe.

Dans Sous surveillance, Robert Redford traite du Weather Underground, mouvement militant d’extrême-gauche à tendance terroriste qui a sévi aux États-Unis durant la Guerre du Vietnam. Le film alterne entre l’enquête d’un jeune journaliste et la cavale d’un avocat ancien "terroriste" recherché par le FBI. Le résultat est plutôt mollasson et prévisible. Sans parler des longueurs…

Le casting de Sous surveillance est de haut niveau : Susan Sarandon, Chris Cooper, Richard Jenkins, Nick Nolte, Sam Elliott, Brendan Gleeson, Julie Christie…et le jeune acteur Shia Labeouf est le journaliste tantôt conciliant tantôt à la recherche du scoop.

Sous surveillance est un thriller d’investigation très classique et fadasse malgré le casting de haut niveau.

"Sous surveillance" (2012) Chérie 25 le 23.02.2017

Je m'attendais à beaucoup mieux de la part de Redford qui est ici à la fois réalisateur, producteur et acteur. Le film de trop ? C'est en effet à ce jour (2017) le dernier qu'il ait tourné et joué, en 2012 et à 76 ans. Le scénario n'est guère captivant et les 125 mn habituelles des films US étirés paraissent interminables ! Le casting n'est pas ce qu'on a fait de mieux, l'affiche publicitaire encore moins, et je n'ai guère cru à ce journaliste neu-neu genre pitbull et à sa pseudo-enquête menée au bulldozer ! Pas d'avantage à d'autres acteurs. Par contre, la petite Jackie Evancho qui jour le rôle de la fille de Jim Grant (Redford), est une petite merveille en matière de naturel. Il est vrai que rien se saurait l'intimider : puisqu'elle est d'ailleurs plus connue aux US comme chanteuse. Pour parodier cette pub TV : "elle a déjà tout d'une grande" Film à petit budget et sans grande ambition semble-t-il qui a fait un flop en France avec 342.000 entrées ! Ceux qui bénéficient d'un complément sonore au son de crécelle de leur TV, genre plateau acoustique Bose, se régaleront par moments d'une excellente musique aux basses abyssales composée par Cliff Martinez. Les passionnés de photos quant à eux ne manqueront pas d'admirer certaines prises de vues très étudiées, comme celle prise au travers d'une grande toile d'araignée...
willycopresto

Le mouvement hippie n’était pas
le seul à dénoncer l’attitude du gouvernement américain concernant la question de la guerre au Vietnam. Fin des années 60, certains membres du groupuscule radical Weather Underground, dont la principale activité était de faire sauter des locaux fédéraux vides, braquent une banque, dans l’opération un agent de sécurité est tué ce qui leur vaudra d’être traqué sans relâche par le FBI. De nos jours la capture d’une des braqueuses relance l’affaire et la curiosité d’un jeune journaliste décidé à faire la lumière sur tous ces évènements… Depuis l’énorme succès public et critique de "L’Homme qui murmurait à l’oreille des chevaux", on ne peut pas vraiment dire que les salles se soient remplies pour les films de Robert Redford. Après un passage par le fantastique, le politique et l’historique, le voici qui s’essaye au thriller, un genre quelque peu galvaudé de nos jours mais auquel il redonne un style caractéristique des années 70. Les différentes couches d’intrigues permettent d’ailleurs de tenir le spectateur en haleine, ça et le casting de très haute tenue réunissant des pointures telles que Susan Sarandon, Chris Cooper, Nick Nolte, Stanley Tucci, … et l’un des espoirs en la personne du Shia LaBeouf, ici convaincant mais dont le personnage demeure un peu trop lice. Malgré quelques baisses de régime, "Sous Surveillance" est un thriller de grande de qualité.

Une petite déception ce film. Je m'attendais à voir un bon thriller dénonçant une partie obscure de l'histoire américaine, ben au final on a droit au thriller classique sans âme. De la part de Redford, c'est une déception. L'histoire est certainement intéressante durant la première moitié du film, puis ça commence à s'éterniser, d'autant plus qu'on a déjà compris les grandes lignes et qu'on sait comment tout ça va se finir. Pas de surprises, du consensuel à tour de bras...Bref, une histoire assez classique, parfaite pour divertir mais qui échoue dans son objectif (si tant est que c'en était un). Alors oui, il y a la question sur les mouvements anti-guerre du Viêt Nam, mais c'est très superficiel et on comprend pas bien ce que Redford essaye de faire, ni même s'il essaye. Une film trop long également, qui aurait pu tenir en 1h30 sans de difficultés majeures, en centrant mieux l'histoire et en ne s'éparpillant pas à droite à gauche. Sans parler des personnages qui disparaissent sans raison au cours de la trame du film. Niveau acteurs, c'est globalement correct mais il y a plusieurs erreurs de casting, notamment au niveau de Redford et de l'actrice qui joue sa fille...Ils sont pas mauvais (même si on a connu Redford bien meilleur), mais on a du mal à y voir une relation père-fille quand le père pourrait être le grand-père sans problème. Redford aurait dû laisser sa place à plus jeune pour rendre cette relation plus crédible. Shia Labeouf n'ets pas fantastique mais sans doute l'acteur le plus crédible du film. Un casting servit par des seconds rôles prestigieux, mais aucun ne décolle jamais vraiment. Techniquement, c'est là aussi correct : une musique d'ambiance qui va avec le film et une mise en scène plutôt soignée avec quelques plans chouettes. Bref, un film au final assez banal, qu'on oubliera bien vite.

Thriller politico-policier, basé sur la réactualisation d'un groupe de militants anti-Viet Nam ayant commis les pires atrocités 30 ans auparavant, Sous-Surveillance peine à convaincre le spectateur, et ce malgré une distribution des plus prestigieuses. La faute à une réalisation manquant d'originalité et à un scénario assez sommaire et prévisible. la déception reste le sentiment prédominant une fois le générique de fin arrivé.

Comme dirait LES INCONNUS dans un de leurs sketches, ROBERT REDFORD fait plus "Robert" que "Redford" : On assiste dans ce film à une chasse à l'homme plutôt plan plan : le scénario manque de rythme et de mystère. Le suspense n'est pas vraiment au rendez-vous malgré le potentiel de l'histoire. L'enthousiasme du journaliste qu'incarne SHIA LABOEUF (ce mec me fait penser à MICKAËL YOUN) pour sa recherche de la vérité a du mal à convaincre. Bref c'est pas mal, mais ça aurait pu être mieux !

Une oeuvre intimiste qui aura du mal à passer le seuil de rentabilité. Pas d'action, un scénario minimaliste, pas de sexe, pas d'humour, pas de drame, pas de coups de théâtre, un rythme extrêmement lent. Comme si le temps s'était arrêté au souvenir d'événements anciens vécus par des gens qui font tout pour oublier. Du mystère un peu forcé et un dénouement attendu. Ce film pourra plaire aux nostalgiques d'esprit, en tout cas il tranche avec la routine cinématographique, et Redford aura au moins réussi cela. Pour le reste c'est fait simplement, sans paillettes, sans effets de mode, clair et net.

Sous surveillance bénéficie d'un très bon casting. Le fond de l'histoire sur les convictions des activistes opposée à la guerre du Vietnam est riche et original, de plus le film suit les avancés du journaliste et non ceux du FBI. Cependant, l'histoire n'est pas convaincante voire même bancale, ce qui est très gênant pour un thriller.

A la fin des années 60, le mouvement contestataire Weather Underground se radicalise et commet des actions violentes. La plupart des membres de ce groupe sont arrêtés, mais quelques-uns échappent aux poursuites et se refont une nouvelle vie. Parmi eux, Jim Grant, le personnage joué par Robert Redford (qui réalise également le film). Jim Grant croit être bien à l'abri de toute suspicion: il est devenu avocat.
Mais est-on jamais sûr que le passé ne vous rattrapera pas? L'arrestation d'une ancienne activiste du Weather Underground met le FBI sur la piste de Jim Grant. Commence alors précisément un jeu de pistes, une course-poursuite, tandis qu'un journaliste mène sa propre enquête. Jim Grant sera amené à revoir plus d'un de ses anciens compagnons et compagnes de lutte. Que sont-ils devenus? Le constat est assez peu flatteur: "nous sommes devenus nos pères", dit à un moment Jim Grant. Mais si la flamme a diminué d'intensité, elle ne s'est pas nécessairement éteinte...
Sur ce canevas, Robert Redford bâtit un film qui ne manque pas d'intérêt et de scènes captivantes. Mais, à d'autres moments, le film s'enlise un peu et fatigue peu ou prou le spectateur. C'est le genre qui veut ça, peut-être bien: beaucoup de scènes d'interviews et de palabres... Par instants on décroche quelque peu. Cela dit, le film vaut vraiment la peine d'être vu!

Un film a l'ancienne qui pourra peut etre interresser les gens de la meme generation que Redford mais pas pour les jeunes qui ne comprendrons pas tous les détails historique. Le film en lui meme est assez convenu , assez lent et moyennement passionnant.

Pépère l'intrigue policière !!! ce qui n'empèche nullement le film d'être émouvant (les retrouvailles entre Robert Redford et Julie Christie) et d'interroger-en bon citoyen qu'est Redford- sur l'engagement, la forme qu'il doit prendre et l'aspérité à ses idéaux.

Film assez captivant sur fond historique, le weather underground, thème qui colle bien à Robert Redford. L'enquête est passionnante, les acteurs tous bien dans leur rôle, dont Shia Leboeuf bien inspiré dans son rôle de journaliste fouille-merde! a voir

Plutôt bien fait et bien joué par Robert Redford, Shia LaBeouf. Un peu dérangeant la moral du film qui tend à faire regretter et à dissuader l'engagement révolutionnaire, certes répréhensible dans certaines de ses actions mais qui a parfois permis des avancées déterminantes.