Avis : Centurion - Page 6

Alors Centurion c’est un film qui a du être sponsorisé par un consortium regroupant Gillette, Bic, et Wilkinson sur le thème « Plus tranchant que moi tu meurs ». Car rarement dans un film j’ai vu autant de têtes tomber (au sens propre ...si on peut le dire), de corps transpercés, de chairs lacérées, et de sang gicler. C’est ultra violent limite gore, mais quand on sait que c’est Neil Marshall qui l’a produit (le réalisateur de « The Descent 2 »), on comprend mieux.

Ca se passe en 117 après JC, toute l’Europe est envahie par l’Empire Romain…Toute sauf une petite tribu composée de jolies filles délicatement fardées et de gros moustachus bagarreurs et qui résistent encore et toujours à l’envahisseur : Les Pictes, des Barbares nomades (mais qui ont de bonnes raisons d'être fâchés contre les Romains) qui vivent tout au nord de l’Angleterre à une époque où l’ère glaciaire n’était pas qu’un simple concept géologique à apprendre par cœur sur les bancs de l’école.

Comme Rome veut absolument conquérir ces Terres hostiles, les toges pensantes décident d’y envoyer leur GIGN local, la 9ème légion, avec à sa tête le Général Virilus (j’invente rien) dont le patronyme colle aussi bien au personnage que s’il s’était appelé Testostérus, Brutulus, Musclusus, cépaquedlaglaglasquejssus, ou Obarbarjedisuss ! Bref le type de manager proche de ses équipes, qui tise comme un trou mais qui n’hésite pas d’aller au charbon quand faut y aller…

Et là il est servi sauf qu’il tombe comme un bleu dans une embuscade des Pictes où toute la légion ou presque se fait massacrer. N’en sort miraculeusement indemne qu’une poignée de survivants, dont le Centurion Marcus Dias qui prendra le commandement du groupe (au passage gaulé comme un Apollon Romain), et tout ce petit monde formaté à l’esprit de corps qui régit la Légion n’a qu’une seule idée : Délivrer Virilus….

Ensuite, vous vous doutez que ça ne se passe pas comme prévu, c’est brut de décoffrage, ciblé pour une deuxième partie de soirée post match de foot, mais si les filles veulent entrer dans la danse, elle seront peut-être aussi sensibles à la beauté des paysages et la bluette de la deuxième partie du film…

Film moyen avec un casting plutôt bon, le récit ne s'envole jamais, il ne captive pas, on ne s'attache à aucun personnage, pourtant on arrive au bout sans réelle encombre malgré un scénario téléphoné jusqu'à l'outrance.

Film sanglant, mais paradoxalement "pas gore" . Dès le début, on est dans le bain de l' action . Et cela jusqu' à la fin du film . Un genre "La mort au trousse" façon péplum . Une réusssite cinématographique qui aurait mérité une meilleure distribution en France (seulement 4 villes, une honte !).

Bon pèplum que ce "Centurion" avec des scènes particulièrement violentes où le sang gicle à chaque coup d'èpèe! 117 après J.C, L'Empire romain s'ètend ici de l'Afrique à la mer Caspienne mais sa frontière la plus hostile est au nord, en Britannia! Dans ces rudes contrèes, les Romains se heurtent à la rèsistance acharnèe d'un peuple connu sous le nom de Pictes! Forts de leur tactique de guèrilla et de leur connaissance du terrain ils ont stoppè l'invasion! Même si la mise en scène de Neil Marshall manque un peu d'ampleur, elle se rattrape largement sur le traitement des personnages! Comme toujours, Michael Fassbender se donne à 200% dans un rôle physique en incarnant avec conviction un dèserteur romain! En pisteuse brigande et muette, Olga Kurylenko, telle une louve, chasse le romain avec une duretè qu'on lui connaissait pas! C'est parfois sombre, souvent sanguinolent, avec un rèsultat assez efficace et une fin esthètiquement belle avec de la fleur de pissenlit qui s'envole au vent sur Quintus Dias / Michael Fassbender qui semble mal en point! Mais la belle sorcière est là...

Après avoir œuvré dans les films d’horreur, Neil Marshall s’attaque au film en costume tendance légionnaires en perdition aux frontières britanniques de l’Empire. Si vous avez vu « Le roi Arthur » (d’Antoine Fuqua), « La dernière légion », où « L’aigle de la Neuvième Légion » (postérieur à ce film) vous ne serez pas dépaysé tant ces trois œuvres charrient les mêmes concepts : légionnaires isolés auprès d’une population Picte hostile, surviving de quelques-uns dans la lande écossaise, beauté des paysages, combats sanglants… Il est d’ailleurs assez comique de voir que sans qu’il y ait une quelconque connexion entre les deux films « Centurion » pourrait vraiment passer pour une préquelle de « L’aigle de la Neuvième Légion », alors que ce dernier est tiré d’un roman pour la jeunesse d’une spécialiste du monde romain britannique. Sinon, hormis cette anecdote, il n’y pas grand-chose à retenir de ce film qui permet juste de voir Fassbender dans un film pré-éclosion de sa carrière et de sa célébrité. On y contemple les paysages grandioses de l’Écosse, deux ou trois combats jubilatoirement sanglants sur fond de scénario pas trop creusé, traînant quelques longueurs (sic !) dans ce qui n'est finalement qu'une course poursuite, mais qui reste tout de même distrayant. En somme divertissent, mais absolument pas inédit et pas vraiment réussi non plus. À voir si vous voulez passer 1h37 devant un spectacle visuellement assez beau sans avoir besoin de trop mobiliser votre cerveau.

Totalement nulle, le scénario pêne a nous captiver, le casting et les dialogues tires des films de série b bref j'ai mis 3 jours pour terminer le film car impossible de rester attentif. C est le film le plus nulle que j'ai jamais vu et quand il compare le film a 300 dans la bande annonce c est tout simplement aberrant !

Michael Fassbender interprète un centurion avec talent. Les comédiens sont très bons et l'histoire prenante.
Le scénario est à défaut d'être original, bien écrit. Les combats sont bien orchestrés et les décors et costumes fidèles à l'époque.

C'est le genre de film qu'on croit avoir déjà vu cent fois et une fois dedans, c'est-à-dire très vite car il n'y a pas de temps mort, on se passionne et on ne décolle pas jusqu'au générique final. Un péplum avec beaucoup d'action, de violence (dans le bon sens du terme), de rythme, d'intensité, de suspense, bref beaucoup d'éléments pour faire de ce film une belle réussite. A voir absolument !!

J'ai vu un film... qui démontre de très grandes qualités de réalisation, d'image, de chorégraphie des combats... Bien que certains moments paraissent longs, on suit les pérégrinations des soldats romains au pays des Pictes... Les différents personnages sont particulièrement bien campés, et notamment le personnage de la pisteuse qui réussit à donner de la corpulence et de la puissance dans son jeu. Les scènes de batailles et les bastons tout court sont particulièrement bien rendus... On ne peut s'empêcher de frissonner en "sentant" la lame s'enfoncer dans sa gorge ou le pieu s'enfoncer dans le... Ce réalisme est à proprement parlé saisissant... Parfois, les flots de sang paraissent un peu trop rajouté à la palette graphique, et du coup, on perd en crédibilité. Les paysages sont vraiment superbes et les images, ainsi que la lumière sont particulièrement bien soignées. Le points faible selon moi réside dans la légèreté du scénario, et dans certains personnages secondaires assez peu puissants, voire stéréotypés... mais, bon, on passe quand même un bon moment...

"The Descent" était géant, certes... Depuis, Neil Marshall a déçu. Le post-apocalypse-bordélique "Doomsday" commençait bien avant de sombrer dans le grand n'importe quoi. "Centurion" est qualitativement plus homogène certes... soit très moyen du début à la fin. Manques de moyens assez criants, scénario cousu de fil blanc, interprétation décevante malgré quelques beaux noms, sanglant pour pas grand chose... Pas de quoi se sauver en courant non plus, soyons honnête : la photographie révèle de beaux paysages et les scènes de boucheries, même répétitives, tiennent éveillées.

Bon film historique mais passé inapperçu. Photographie et costumes soignés et une réalisation banale mais qui reste correcte. Les histoires situant l'action dans la Bretagne à l'époque romaine sont plus intéressantes à cause de leur caractère mystérieux.

Il faudrait informer le réalisateur de The Descent que ce n'est pas en lorgnant sur la partie germanique de Gladiator qu'on en tire un péplum de qualité. Résultat : Centurion est loupé, car étant l'exact contraire du film de Ridley Scott. Les défauts que n'a pas ce dernier, Centurion les a! A savoir des dialogues sans classe (plats et même vulgaires), un casting peu imposant, un scénario déjà inexistant qui prouve son inutilité (faits historiques restés sur le papier), mise en scène bien trop plate... Bref, le film ne se contente que de son côté barbare, et là encore le bât blesse, le film étant excessivement gore (gerbes de sang qui jaillissent à foison comme dans un jeu vidéo) et "graphique" (certaines couleurs comme le blanc agressent les yeux). Bref, Centurion est un film qui n'arrive même pas à la cheville de Troie et qui se range du côté d'Outlander ou Pathfinder sans même les égaler. Affligeant!

Un film correct, sans plus, de plus cousu de fil blanc mais si peu réaliste et si "dirigé" qu'il en devient banal. Car oui, tout repose sur le fait que les gentils sont romains (n'oublions pas que ce sont les plus grands envahisseurs de l'Histoire) et les méchants sont les barbares (qui eux se battent pour leurs terres). Une fausse morale finale pour édulcorer le tout et il ne reste finalement que quelques belles scènes de combat et la présence de Dominic West pour remonter le tout. Retournez à la série Rome.

Fan de films historique, mais souvent déçu par le traitement de série B voire de nanards sympathiques subi par ce genre, je m'attendais au pire en voyant ce film... Et j'ai été très agréablement surpris de trouver un film âpre, violent, sombre et pleins d'actions haletantes pour une histoire simplissime (mais pas simpliste) mais diablement efficace. un bon divertissement un peu gore. Dans la lignée d'Apocalypto mais bien meilleur que Vallahala Rising. A découvrir

SI le film est d'une bonne facture générale, cela reste malgré tout un film à profil VOD directe ou téléfilm. On s'ennuie au début, devant des dialogue peu inspirés et des démonstrations viriles banales (bagarre dans une taverne, général d'armée bagarreur, très courageux mais pas très futé etc). Michael Fassbender n'a pas gagné ici son meilleur rôle, par contre c'est Olga Kurylenko qui s'en tire le mieux dans son rôle de pisteuse picte muette et fière. L'histoire a l'avantage d'aborder (librement) cet épisode pour la 1ère fois abordé, celui pas très glorieuse pour l'armée romaine de l'échec de la soumission des pictes, et de l'anéantissement de la 9ème légion, obligeant Hadrien à construire le fameux mur dans l'actuelle Ecosse. Toutefois, on préfèrera à ce film L'Aigle de la Neuvième Légion qui se situe quelques années plus tard.