Avis : Le Patient anglais - Page 9

j'avais très peur de voir un mélodrame raté voulant absolument tirer des larmes , comme cela avait été le cas pour "retour à cold mountain " , mais cette fois-ci Anthony Minghella m'a très agréablement surpris . Cette histoire est vraiment jolie , et assez émouvante , malgré quelques moments un peu "roman à l'eau de rose " . La réalisation de Minghelle évite donc le tire-larme (même si l'on échappe pas à certians violons ... ) , mais le gros problème c'est qu'elle est beaucoup trop classique , sans aucune faille certes mais sans aucune innovation . Nous pouvons juste souligner de jolis plans aériens montrant un avion survolant le désert , mais à part cela c'est beaucoup trop académique ! Les acteurs sont très bons : Ralph Fiennes montre tout son talent dans ce qui est sans doute son meilleur role à ce jour , Kristin Scott Thomas est à nouveau parfaitement imprégnée dans son role , juliette Binoche apporte une touche de charme et Willem Dafoe est exellent dans un second role très bien écrit . La musique est très jolie elle aussi . Le patient anglais , un assez beau film d'accord , mais qui ne méritait quand même pas 9 oscars !

La belle aviatrice survole le sahara a la tombée de la nuit en pensant a son amant. Binoche découvre des peintures a la lueur d'une torche enflammée en compagnie d'un bel indien. Il fait chaud, les corps sont moites, les sentiments sont exacerbés et ca marche! agréable

Un bien beau film à l’histoire originale et à l’interprétation magistrale, surtout de Kristin Scott Thomas. Les moments d’intimité entre le couple sont magnifiques. J’ai toutefois parfois eu un peu l’impression de voir une nouvelle aventure d’Indiana Jones. Et s’il mérite quelques oscars, 9 me paraissent beaucoup.

Ce mélodrame romantique de 2h30 sur fond de Seconde Guerre Mondiale remporta en 1997 neuf Oscars, dont celui du meilleur film et – largement mérité – de la meilleure actrice dans un second rôle pour l'éblouissante Juliette Binoche. Ralph Fiennes et Kristin Scott Thomas dans les rôles principaux sont tout aussi convaincants. Malgré la beauté des paysages – entre Toscane et désert nord-africain – le film n'est pas exempt de faiblesses. Son rythme tout d'abord, souvent trop lent. Le manque de liant entre la partie italienne (présent, 1944) et libyenne (souvenirs du passé) ensuite, qui laisse souvent l'impression de suivre deux histoires distinctes, affaiblissant au final l'une comme l'autre. Enfin, le film ne mène quasiment aucune réflexion d'ordre politique, se concentrant exclusivement sur les histoires d'amour : dommage pour un long-métrage dont l'action se déroule au cœur des campagnes d'Afrique.

Voilà un film romantique sur fonds de désert, avec grands sentiments et périlleuses scènes d'action dans les airs comme on n'en fait presque plus, Dieux merci !
Et pourtant neuf Oscars pour Le patient anglais (1997) !, un film qui est tellement parfait dans tous les domaines (interprétation, musique, décors, envolées lyriques, photo...) que l'on s'ennuie vaguement la plupart du temps. Serait ce la faute d'un découpage simpliste et lassant qui alterne le présent et le passé pour mieux ménager les effets dramatiques lourdingues ?

Si je ne suis pas un adepte du Patient anglais d’Anthony Mingehella, vu deux fois depuis sa sortie 1997, force est de constater que le film est un formidable vivier d’émotions, de sensations. Amour, guerre, deuil, joie, un formidable mélange au service d’une romance haute de gamme. Long, laborieux aussi, c’est finalement vers un final qui fera sans doute verser quelques larmes à bon nombre d’entre nous que l’on s’achemine, petit à petit, sans grand suspens mais avec l’impression quasi permanente que la tristesse, la mélancolie, vont nous achever. Très académique, très intriguant, l’on pourra finalement regretter un traitement de la liaison amoureuse entre le mystérieux patient anglais et sa belle trop adaptée au cinéma d’auteurs, trop pathos, guimauve en somme.

Ralph Fiennes, qui enchaîne les rôles marquants dans les années 90, endosse le costume du ténébreux aventurier d’origine plus ou moins masquée qui finira ses jours dans un monastère italien, défiguré, mourant, narrant son histoire par le biais de flashback à sa nouvelle bienfaitrice, son interlocuteur canadien mystérieux et un démineur d’origine Sikh. Oui, la seconde guerre mondiale s’achève mais la douleur de notre malade n’est que plus vive. Le désert aura été pour Minghella le moteur de son récit, adapté d’un chef d’œuvre de littérature. Le cinéaste britannique, qu’il repose en paix, aura su percer la beauté du lieu, tout en respectant les populations locales, les enjeux du conflit nord-africain durant la guerre. C’est finalement les enjeux politiques, d’espionnage, qui durciront les enjeux du film, romance relativement cousue d’un éternel fil blanc.

Les images sont belles, les acteurs excellents, les émotions vives. Que demander de plus? Difficile à dire. C’est malgré tout sur ma faim, mais en pleine contemplation d’un final grandiose que j’ai terminer le deuxième visionnage de ce film qui apparaît maintenant comme un classique. Du bon, du très bon mais aussi du moins bon, du nettement moins bon, viennent faire de ce film un drôle de monument, saisissant mais parfois presque repoussant tant il est académique et logique. La guerre étant un formidable moteur pour la tristesse, la nostalgie et l’amertume, Anthony Minghella n’aura pas eu de peine à faire naitre tout ça d’une manière, selon moi, trop téléphonée.

Curieux comme un film tel que celui-ci peut laissé pantois. Difficile de décréter si l’on aime ou non mais une chose est sûre, lorsque il démontre de l’intérêt, un film à déjà quasiment atteint son but. Une guimauve déguisée en film de guerre qui ne laisse pas indifférent, qui étourdit aussi bien qu’elle ennuie. Oui, drôle de film, d’une puissance mélancolique quasi dérangeante, tout de même. En tous les cas, les récompenses attribuées au film ne sont pas déméritées. A vous de découvrir ou de redécouvrir ce film. 13/20

Il s'agit avant toute chose d'un film magnifique. Rien que par son esthétisque (décors grandioses, photgraphie superbe ...), l'oeuvre parvient à nous subjuguer. Mais c'est surtout par la grande histoire qu'elle raconte qu'elle nous séduit: un drame des plus romanesques, rempli de sentiments des plus complexes, lyrique et épique. Pour nous faire ressentir la force de cette histoire, les acteurs sont tous excellents, Ralph Fiennes en tête. Un grand film inoubliable ...

Un film grandiose, rappelant les chefs d'oeuvre de david lean , magistralement orchestré et servi par une direction artistique monumentale. Bref un véritable chef d'oeuvre !

Ce récit de vie, de toute beauté, est porté par une Kristin Scott Thomas passionnée et un Ralph Fiennes hanté par son passé. La douceur et le déchirement se côtoient dans cette histoire d'amour tragique d'Anthony Minghella (sans aucun doute bien plus inspiré, à cette époque, que pour "Cold Mountain"). Juliette Binoche est superbe également. Un bémol cependant à la trame, qui joue sans arrêt entre flashbacks et ellipses : par moments, on se perd un peu dans cette chronologie désordonnée !

certainement ralph fiennes est excellent dans les classiques romantique, a coté de kristen scott thomas, habitué a son tour a se registre- une drame intense

Je me souviens la première fois que j'ai vu Le Patient Anglais, - sa commence à daté d'ailleurs - j'avais pas mal de préjugés avant de le visionné et j'ai du mis reprendre à deux fois pour finalement me décidé ... Après quelques minutes j'avais déjà changé d'avis et j'étais bien content de mettre " forcé " à le voir tant j'ai été éblouie par sa scène d'ouverture ( crash de l'avion ). Plusieurs années après, je n'ai plus les mêmes craintes quand à me refaire ce film, d'ailleurs je ne sais pas pourquoi je ne l'ai fait plutôt ? Les comédiens sont époustouflant, une Juliette Binoche que j'apprécie de plus en plus - j'ai vu Caché de Michael Haneke récemment ou elle excelle aussi ( dans un registre très différent ! ) - qui se trouve être très attachante et pour laquelle on se prend vite d'affection. Le couple Kristin Scott Thomas et Ralph Fiennes est somptueux, une véritable alchimie émane chez ces deux acteurs de talent. On transpire avec eux et leurs passions mutuelle nous prend véritablement aux tripes, certaines séquences les concernant tout deux sont divines, comme lorsqu'ils se retrouve bloqué en voiture dans le désert par exemple ... Ce désert ( Sahara ), parlons-en, une merveille ! Tout les décors sont magnifiques certes, mais ce désert restera vraiment ancré dans mon esprit tant celui-ci à sa part dans la réussite de ce long métrage. Avec tout cela j'ai presque oublié de cité les acteurs secondaires Willem Dafoe, Colin Firth et Naveen Andrews ni plus ni moins ... J'avais gardé un souvenir assez contrasté concernant la musique, cet fois-ci j'adhère totalement, plus encore, j'ai trouvé chaque note intense et d'une grande beauté. On renoue avec la romance d'une autre époque comme avec Casablanca ou bien Autant en emporte le vent ...

En grand passionné, Minghella signé une grande fresque romantique dans la noble tradition hollywoodienne des années 50.

ce film est trop long (2h35m!!!!) pour finalement ne raconter qu'une simple histoire d'maour! heureusement qu'il y avait Ralph Fiennes pour m'éviter de m'endormir!

Mon dieu. Que dire d'un chef d'oeuvre ? Il y a bien trop à dire. Une vraie claque ! Kristin Scott Thomas est parfaite, Ralph Fiennes, poignant, et enfin Juliette Binoche... sublime.
C'est une très belle oeuvre d'Anthony Minghella. Intense, touchant, (incroyablement) émouvant. Les paysages sont magnifiques. Les flashbacks m'ont parfois embrouillés, mais l'idée est bonne. Très bon scénario également. J'en reste bouche bée. Neuf oscars amplement mérités.




A absolument voir !!!

Un assez bon film romantique duquel se dégage une certaine poésie. Me ce genre de films ne font pas partie de mes préférés, je ne me laisse pas emporter par mes émotions au moment d'écrire cette critique, et je pense sincèrement que "Sur la route de Madison" est meilleur, et terme de scénario sans doute, mais surtout en terme de réalisation.