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Ghibliste
65 abonnés
577 critiques
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2,5
Publiée le 19 février 2015
"Le Patient Anglais", d'Anthony Minghella, est un joli mélodrame du point de vue esthétique, mais qui m'a profondément ennuyé après 1 heure de film environ... Et que ce film est long et lent... Pourtant ça commençait très bien avec ces magnifiques vues aériennes du désert, ces accidents, ces bons acteurs (j'adore Juliette Binoche et Willem Dafoe). Mais voilà, le film manque cruellement de rythme, et les allers-retours incessants entre les deux périodes extrêmes de la 2nde Guerre Mondiale (le début et la fin) ne suffisent pas à briser le ronron qui s'installe inéluctablement. Quelques jolies scènes donc, quelques autres plus puissantes aussi, mais trop rares et diluées dans la monotonie de dialogues plutôt fades. Le final est tout de même émouvant. Demande d'être très patient.
Certes le film a toutes les qualités d'un grand film d'envergure, flamboyant et généreux, au niveau de la musique, des décors. En plus il y a deux histoires d'amour (enfin l'une des deux est quand même beaucoup moins décrite). Je pense beaucoup à "un thé au Sahara", mais je pense encore plus à "un long dimanche de fiançailles" que je trouve plus resserré. Ici l'aventure amoureuse est noyée parfois dans le décor c'est dommage mais c'est évidemment un travail énorme au niveau de l'image et l'histoire est belle.
Directement adaptée du roman de Michael Ondaatje, le film d’Anthony Minghella, récompensé de l’Oscar du meilleur film, se veut une fresque mélodramatique mêlant romance et aventures, à la hauteur d’un Out of Africa, sur fond de seconde guerre mondiale en Afrique du Nord (là, c’est clairement vers une comparaison à Casablanca qu’il lorgne). Le simple fait que le conflit armé ne soit qu’un contexte historique qui n’ajoute à l’intrigue que peu d’enjeux dramatiques est la première preuve de l’ingénuité avec lequel est réalisé ce film. Construit sur un montage parallèle entre deux périodes (le début et la fin de la guerre, évidemment), liées par la présence du rôle-titre, le scénario tente de nous faire suivre deux histoires d’amour. Mais, si la passion que vivent Ralph Fiennes et Kristin Scott Thomas est prétexte à de très belles scènes romanesques, celle entre Juliette Binoche et Naveen Andrews est très superficielle. Cette seconde sous-intrigue romantique ne réussit qu’à aboutir à une scène de déminage qui est la meilleure montée de suspense du film. Le talent de Minghella à filmer de superbes paysages ensoleillés, qui réussissent à donner du charme à sa mise en scène ultra-classique, ne suffit pas à combler toutes les longueurs de son scénario mal rythmé. De la même façon, le jeu intense des acteurs talentueux n’empêche pas à la plupart de leurs personnages de manquer de profondeur. Toutes ces immenses qualités formelles et ces maladresses d’écriture font du Patient Anglais un film qui, sans jamais atteindre ses ambitions trop élevés, se laisse regarder comme une agréable comédie dramatique un peu naïve et pleine de belles images.
Pour les États-Unis, l'année 1996 restera en partie celle du "Patient Anglais" et la flopée de prix qu'il a récolté. Bien sûr, à sa vision, on a affaire à rien d'autre qu'un pur produit à récompenses, pensé comme tel, mais ceci dit, on peut quand même louer ici le travail notable d'Anthony Minghella. Travail d'écriture d'abord avec un scénario fouillé, sans grossièretés ni raccourcis. Travail d'image également avec ensuite une photographie remarquable, rappelant les classiques aventureux d'antan. Car c'est bel et bien sur cette vague-là que surfe le cinéaste ; celle des "Docteur Jivago", toute cette tradition américaine du mélodrame qu'il tente honorablement d'imiter. En revanche du côté de l'interprétation, c'est plutôt inégal ; Ralph Fiennes est constamment sans subtilité, bien rattrapé néanmoins par Juliette Binoche et surtout Willem Dafoe, incontestablement au-dessus de tous les autres. implique forcément de faire avec un côté larmoyant pas toujours habile. Mais ne nous cachons pas et avouons que pour un films à oscars, c'est largement au-dessus de la moyenne.
Etrange, la relation que nous pouvons avoir avec un film. Je l'avais regardé à la TV il y a quelques années,un dimanche soir,et par morceaux pour être honnête,et le film n'avait rien éveillé de particulier chez moi,sinon que c'était LE film aux neuf oscars qu'il fallait avoir vu...mais je n'avais pas trouvé l'étincelle. Je l'ai vu récemment et en entier cette fois mais là ,coup de foudre! J'adore ce film et les thèmes qu'il traite:l'absolu qui hante Almasy,l'amour fou,la mort,la perte et la mélancolie,entre autres... La fin du film,surtout,lorsque Fiennes-Almasy porte kristin Scott Thomas-Katharine Cliffton dans ses bras,enveloppée dans son linceul nuptial,me serre la gorge d'émotion(je crois que les mots d'amour que kristin Scott Thomas susurre à l'oreille de Fiennes à ce moment là sont parmi les plus beaux que j'aie jamais entendus). Le livre de Ondaatje,tout en ellipses et en échappées était très difficile à adapter mais Anthony Minghella en a très bien restitué l'esprit. J'ajouterai que le film me procure une émotion et un plaisir largement supérieurs au roman.
Evocation d'une romance qui finit par basculer crescendo dans le tragique . La confirmation de l'immense talent de Ralph Fiennes , surtout dans la deuxième partie du film où le rythme s'emballe enfin et où le dénouement prend aux tripes !
"Le patient anglais" réalisé par Anthony Minghella en 1996, est l’adaptation du livre de Michael Ondaatje, "L'homme flambé". En 1945, Hana, une infirmière choquée par la guerre, qui a perdu tous ceux qu'elle aimait dans ce conflit, décide de se retirer dans un monastère en Toscane avec un malade amnésique afin de s'occuper de lui dans la tranquillité. Cet homme dont le visage a été défiguré par le feu, est déclaré apatride mais tout laisse supposer qu'il est anglais (d’où le titre "Le patient anglais"). Hana fait souvent la lecture à cet homme d'un livre auquel ce dernier est très attaché. Cet ouvrage, rempli de photos personnelles, va permettre à ce patient de faire remonter des souvenirs à la surface... C’est juste bouleversant, passionnant et poignant. 2h 40 pendant lesquelles on est captivé par cette histoire faite de flash back, qui vont, au fur et à mesure que le film avance, nous permettre d’en apprendre d’avantage sur cet homme. Ce film a amplement mérité ses 9 Oscars. C'est un pur chef-d'œuvre. On a ici l'une des plus belles histoires d'amour du cinéma. Juliette Binoche, Ralph Fiennes, Willem Dafoe et Kristin Scott Thomas dans les rôles principaux, la distribution est vraiment idéale, parfaite. Magnifique.
Comme l'indique ma note, selon moi, ce film est un pur chef d'œuvre, les acteurs fantastiques, le scénario passionnant et parfaitement rythmé, les paysages sublimes, la BO somptueuse. On ne voit pas le temps passer dans ce film où Minghella réussit à nous plonger dans l'atmosphère précédant la seconde guerre mondiale chez les cartographes de l'Afrique du Nord et à nous convaincre de ce que les nations et les frontières créent des artifices et des complications pour l'Homme qui ne peut dès lors, malheureusement, vivre pleinement sa vie, ses sentiments et ses passions.
Beau film : l'histoire est belle et touchante, les acteurs sont dans l'ensemble bons (surtout Juliette Binoche) et les décors sont magnifiques. Petit bémol au niveau de la durée du film (presque 3h !) où certaines auraient pu être supprimées ou raccourcies.
Ralph Fiennes et Kristin Scott Thomas forment un beau couple dans ce film. Belle histoire d'amour et tragédie. Par contre je trouve pas Juliette Binoche si convaincante que ça. Son rôle est plat. Film qui reste intéressant.
Grandiose, magnifiquement interprété notamment par Juliette Binoche et Kristin Scott Thomas toutes deux rayonnantes de charme, de beauté et de talent. Il y a néanmoins quelques longueurs qui auraient pu être évité et puis surtout la narration dramatique n'est pas toujours bien maîtrisée d’où parfois une certaine confusion entre les personnages et quelques scènes peu compréhensibles (l'arrestation de Carravagio