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    The Ward
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    222 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 18 juillet 2014
    //ATTENTION : Critique hommage !// Longtemps considéré comme sous culturel et populiste le film dit « d’horreur » aborde un virage a la fin des années 70 grâce a l’avènement du magnétoscope, ancêtre du DVD. Ce lecteur permettra a toute une génération pubère de transgresser la classification x (la même que pour les films dits « de culs » !) et de voir clandestinement débarquer dans son salon tout un bestiaire de grands malades (en plus de mes potes de visionnages) armés de tronçonneuses , de rasoirs, de haches , de couteaux , de sécateurs , zombifiés , écorchés , envoûtés , visage brûlé , masque de hockeyeur , de peau humaine (le statut de « grands malades » prend ici tout son sens ) et animés d’intention belliqueuses (pertinente précision ) . Bien que ce cinéma « d’exploitation » ne bénéficiât d’aucune mansuétude de la part d’une critique psycho rigide portée sur le cinéma auteurisé (d’auteur ) et la masturbation intellectuelle(« emmanuelle » par exemple !), de nombreuses œuvres rencontreront un incontestable succès populaire (« massacre a la tronçonneuse » « maniac » « la colline a des yeux » « l’exorciste » « evil dead » « la nuit des morts vivants » …) au point de renaître depuis les années 2000 par des rééditions DVD , collector ,director cut , blu ray ou de manière plus frontale sous forme de remake , preuve de sa réelle influence sur une production plus entertainment .Un cinéma qui bénéficiait d’une grande liberté d’expression et de ton , liberté dont l’explication tenait principalement a des budgets faméliques garantissant un juteux retour sur investissement a leurs producteurs. Ses films d’étudiants représentaient souvent une note d’intention, un excellent exercice de style pour ses réalisateurs en herbe avant un bond au coeur du système, du fameux entertainment : « les dents de la mer » de spielberg , le « evil dead » de sam raimi ,le « alien »de ridley scott ou peter jackson avec son « bad taste »… liste non exhaustive . certains n’ont pas survécu à leur pellicule traumatisante et ne trouveront jamais leur place dans le système (le deodato de « cannibal holocaust » , le Hooper de « massacre a la tronconneuse »).Et puis il y a THE boss , le maître , le patron : john carpenter . « big John » pour ses (nombreux) fans (dont ingloriuscritik ) de la première heure . le père du booguey man de « halloween », de la créature remakée de « the thing », des fantômes de « the fog », de la voiture stephen KINGuienne de « christine », des assaillants de « assauts », des vampires de « vampires », des newyorkais de « new York 1997 » (excusez du peu !) . 35 ans de carrière, 18 films , tous montés a la force du poignet par un véritable tacherons du genre , représentant multicartes d’une époque (presque) révolue avec ses casquettes de producteur, réalisateur, scénariste, ingénieur du son, compositeur musical avec une passion et une patience qui force l’admiration . JC ressuscité ( !), neuf après son « ghosts of mars » (western vampiro-martien), voila de quoi faire trembler la nouvelle garde de l’horreur actuelle. « the Ward » est un thriller psychologique aux consonances résolument fantastiques et horrifiques ,et toujours tourné en scope (sans, ce n’est plus vraiment du Carpenter ) . De facture classique le film se déroule dans les années 60, et raconte comment la jeune KRISTEN (Amber « tout les garcons aiment mandy lane » Heard) atterri dans un asile psychiatrique après avoir mis le feu a une vielle ferme (femme ?? non, non, ferme !). Carpenter aborde ici le film d’asile et de fantôme, et nous fait partager l’expérience de la perte de contrôle, en jouant sur la santé mentale de sa screaming girl, et avec nos nerfs de spectateur. Pour cela big John utilise toutes les ficelles du cinéma d’horreur « à l’ancienne » (tout « ses » trucs donc) n’hésitant jamais à user de jump scare, de gore ou d’approche plus …clinique. Fidèle a lui-même (facile quand on est une référence) le réalisateur honore sa réputation de directeur d’acteur, en l’occurrence d’actrices .Mais le maître va donner quelques coups de canif a son habituel mode opératoire, d’abord en ne puisant pas dans un réservoir d’artistes inconnues avec hamber heard mais également lyndsy fonseca (kick-ass) ou encore danielle panabaker (remake de « vendredi 13 »), bien qu’aucunes d’elles n’aient encore accédé au statut de star. Ensuite il va également pour la première fois confier la musique a un autre au grand dam de ses fans (dont ingloriuscritik), amateurs de ses compositions légendaires (ahhhh le score de « halloween »…). On retrouvera dans les apparitions du revenant des allures clairement inspiré des fantômes asiatiques (« ring » « the grudge »). Comme il est semble évidant que la plupart des effets créés en plateau ont été retouchés en numérique en même temps que l’image. Mais faut il pour autant parler de film « de commande », d’« asservissement », quand on parle d’un homme qui a voué sa vie au genre et qui lui survit ? Alors bon comme vous l’aviez compris : j’ai eu un magnétoscope dans ma période pubère, un salon, des invités frapadingues, et qu’il me reste cette indéfectible passion voué au cinéma de genre et donc a son maître désigné, John Carpenter. Passion qui me permettra une certaine forme d’indulgence pour ce « the ward » qui ne restera pas comme une de ses œuvres référentielles. Mais JC m’a donné la foi !
    Constant M.
    Constant M.

    25 abonnés 192 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 14 juin 2013
    J'ai beaucoup aimé ce film signé Carpenter ! Tout d'abord, nous sommes tout de suite pris dans l'histoire et nous avons envie d'en voir plus. Toujours rivés sur notre écran, nous assistons a l'apparition progressive de plusieurs personnages et de certaines incohérences ( qui prendront tous leurs sens a la fin du film je vous rassure ! ). Les décors sont clichés mais très bien adaptés au film tout comme la musique qui est assez angoissante et belle a la foi. La twist final surprends et peut être mal compris de certains spectateurs ( j'ai moi même un peu de temps a comprendre mais finalement, ça a été ! ). Les actrices sont tout simplement géniales ! ( J'aime beaucoup Amber Heard, Lyndsy Fonsesca & Danielle Panabaker ! ). Ce que je dirais de négatif sur ce film est le manque de développement du personnage d'Alice lorsqu'elle est en zombie, le réalisateur aurait pu en faire un personnage beaucoup plus présent et effrayant... Sinon tout est assez bien maîtrisé et le film en lui-même est très captivant ! Bravo, j'ai beaucoup apprécié ! 4/5 : Très bien !
    chrischambers86
    chrischambers86

    11 958 abonnés 12 157 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 5 janvier 2014
    Après dix ans d'absence des ècrans, John Carpenter fait son come back et nous revient avec un thriller psychologique très dècevant où il balbutie à fendre l'âme des clichès indigents et bien vite prèvisibles! Un manque d’ambition et une Amber Heard vaguement inconsistante et hèroïne hitchcockienne du pauvre ne remonte guère le niveau! C'est fou ce que les jeunes femmes internèes dans cet hôpital psychiatrique sont belles et bien coiffèes avec des tentatives d'èvasion à la « MacGyver » plus invraisemblables les unes que les autres où une lame de couteau et une pièce de monnaie vous fait ouvrir une porte ou dèvisser une grille d'aèration avec une facilitè dèconcertante! Quelques rares passages intèressants (le twist final avec l'excellent jeu de Mika Boorem) mais finalement classiques et très mal exploitès! De plus, le rècit est un rien trop mou dans sa première heure et les internèes jouent comme des pantoufles (mention particulière à Mamie Gummer et à son sourire « Joker »). La mode « Big John » est belle et bien finie, un film ratè qui ne trouve son salut nulle part et qui consacre un irrèmèdiable dèclin! Un dèclin qui avait malheureusement commencè avec "Ghosts of Mars" en 2001! Le XXIe siècle ne semble pas convenir au grand maître de la sèrie B! Point final! Stoppons vite l'hèmorragie et gardons en mèmoire le « Big John » des annèes 70-80-90...
    fandecaoch
    fandecaoch

    957 abonnés 2 232 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 3 septembre 2015
    The Ward, l’hôpital de la terreur : Etant fan du maitre de l’horreur John Carpenter et sache que c’est très difficile de transposé le talent que on avait dans les années 80, ça se vérifie dans tous les genres : les comédies, les films d’action, d’horreur… Et donc, j’ai eu très peur que je ne reconnaisse pas la pate Carpenter et que ça ressemble a un film comme un autre banal. Surtout que le scénario n’est pas de lieu, les musiques non plus donc il est réduit a simple metteur en scène et monteur mais on voit quand même que il a apporté son savoir faire. Car globalement, le film est plutôt bon et captivant même si il reste banal et assez impersonnel dans la carrière de Carpenter. Mais, je dois bien avoué qu’il n’a pas perdu de son œil d’artiste. Car coté ambiance, il y en a une, très old school, avec peu de sang, beaucoup de le suspense et l’ambiance, ça c’est un bon point. En plus, ça réalisation est impeccable, il a le souci du plan bien cadré avec un montage intelligeant et simple donc vraiment, j’ai rien à dire sur ça mise en scène car elle est soigné. Et même si ce n’est pas lui aux musiques, elles sont très bonnes, surtout c’elle du générique, elle met vraiment bien dans l’ambiance. Ensuite coté scénario, la narration est très bien, a mon avis, ça doit être grâce au montage. Bon, le scénario, il y a pas de surprise, rien d’exceptionnelle et manque d’originalité mais les codes du genre son la, il nous tient quand même en haleine car c’est une femme qui se fait enfermé dans un hôpital psychiatrie et il y a une femme qui tue chaque détenu, ça seul chance, s’échappé au plus vite mais il y a forcément un secret, d’ailleurs, le twist final est déjà vu mais il est efficace. Et pour finir, rien à dire sur le casting, elles/ils sont tops et convaincants. Donc voila, ce n’est pas celui que on se souviendra de Carpenter mais ça reste un bon film du genre donc à voir.
    🎬 RENGER 📼
    🎬 RENGER 📼

    6 173 abonnés 7 231 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 14 octobre 2011
    John Carpenter (The Thing - 1982, New York 1997 - 1981 & Los Angeles 2013 - 1996), le maître de l’horreur nous revient enfin après (presque) une décennie d’absence au cinéma après son décevant Ghosts of Mars (2001). Quand est-il de son nouveau film (encore inédit dans l’hexagone alors qu’il est achevé depuis un an) ? The Ward (2010) a clairement des allures de Série Z, on se sera donc pas surprit de ne pas le voir exploité en salles mais directement en DTV si un distributeur se donne la peine de l’éditer. Ici, il est question d’une jeune femme internée contre son gré dans une institution psychiatrique dans les années 60. Rapidement, elle va constater des phénomènes étranges, comme l’apparition d’un fantôme. A partir de là, elle va devoir trouver le moyen de lui échapper tout en prouvant aux infirmiers qu’elle n’est pas aliénée. 98 minutes durant lesquelles John Carpenter tente de nous faire croire à son pseudo film d’épouvante, aucune once de tension et encore moins de frayeur, où est passé celui qui a su se faire un nom dans le registre de l’horreur ? Cette longue absence ne lui aura pas été bénéfique à en voir cette piètre réalisation (dont il n’est pas l’auteur du scénario). Seule la prestation de Amber Heard nous pousse à rester jusqu’au bout, au final, on a affaire à une déception pure et simple qui explique sans doute pourquoi ce film est actuellement inédit en France.
    Julien D
    Julien D

    1 101 abonnés 3 461 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 5 juin 2014
    C’est parce que même ses plus vils détracteurs espérait que John Carpenter ne finisse pas sa carrière sur le médiocre Ghost of Mars que les dix années qui ont précédé son comeback ont semblées si longues mais aussi que ce nouveau film était attendu au tournant. Autant dire que la douche fut froide tant le talent du maitre de l’angoisse pour créer un semblant de tension terrifiante s’est visiblement complétement éteint à la vue de cette insipide réalisation pseudo-horrifique qu’est The ward qui ne démarque tellement pas de la masse des nombreuses productions de ce genre dont Carpenter fut l’indétrônable référence qu’il n’a même pas mérité de sortie en salles. La mise en scène de ce thriller psychologique en huis-clos ne parvient à aucun moment à susciter autre chose qu’une impression d’assister à une série Z kitsch, ce que le scénario, dont le concept déjà mille fois vu et tout autant de fois exploité avec davantage d’inspiration, ne fait qu’aggraver. Le jeu hystérique de la belle Amber Heard, dans son rôle de blonde hitchcockienne paniquée, réussit à assurer, par moments seulement, les effets de peur censés apporter les apparitions de cet énigmatique fantôme (qui d’ailleurs ressemble étrangement à ceux de Ghost of Mars), mais appuie l’aspect invraisemblable de ce très décevant film fantastique sans âme.
    Akamaru
    Akamaru

    2 799 abonnés 4 339 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 6 décembre 2012
    Après 10 ans sans donner signe de vie,le maître de l'épouvante des années 70 et 80,John Carpenter,revenait avec cet opus inédit en France."The Ward"(2010)est un thriller horrifique à l'ancienne,où une jeune patiente internée dans un hôpital psychiatrique pour filles se retrouve aux prises avec un fantôme sadique.Le pitch fait penser à 1000 choses déjà vues,même si les influences les plus évidentes se situent du côté de "Silent Hill" et de "The Ring".Carpenter se moque des techniques modernes.Son film est artisanal,avec des effets éprouvés mais éculés.D'un côté,tout est bien à sa place,avec une progression linéaire dans l'effroi;mais de l'autre,il n'y a aucune surprise dans les retournements de situation.Le spectateur des années 2010 est maintenant trop aguerri pour se contenter d'une série Z si commune.saluons tout de même une photographie poissarde,blanchâtre,une utilisation judicieuse de la musique et l'interprétation d'Amber Heard,qui pour une fois joue autre chose qu'une bimbo.Un Carpenter mineur.
    djacno T.
    djacno T.

    32 abonnés 858 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 29 juillet 2012
    Grosse déception. Le film n'a de Carpenter que le nom du réalisateur.
    Carpenter a fait un film commercial immature convenu qui ressemble à tous les séries B pour ado sorties dernièrement (dont les slashers et autres teenage movie; american pie, ana montana,...).
    On s'ennuie ferme. On croirait un remake de Gothika pour ados!
    pfloyd1
    pfloyd1

    100 abonnés 2 026 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 18 février 2012
    J'ai tenu tout de meme 40 mn avant d'arreter cette farce.
    Enieme film ou une vielle revenante hante l'hopital psychiatrique qu'elle a séjourné, rien ne se passe.Enfin si..c'est mou,c'est lent , les personnages jouent mal et ne sont pas attachants.Le "méchant"? ah si il apparait parfoit dans le noir , plutot son ombre, ridicule.Nullisime.
    Ne me dites pas qu'il s'agit du meme Carpenter qui a fait le chef d'oeuvre 'the thing" en 1982?
    NeoLain
    NeoLain

    4 231 abonnés 4 741 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 4 mai 2013
    Le quartier de la peur ratée... Depuis Ghost of Mars, Carpenter n'avait plus rien fait. Onze ans d'absence on peut dire qu'il manquait tout de même. Apprenant donc la sortie de son nouveau long-métrage, me voila à la hâte mais je dois avouer que je m'attendais et dès le début que cela n'envisageai rien de vraiment excellent. Oui Carpenter s'essouffle et semble avoir depuis pas mal utiliser tout son talent. The ward représente extrêmement bien sa faiblesse de fin de carrière en tant que réal. Il y à du bon à prendre quand même, très peu certes. L'ensemble est brouillon, vas-y que je film le bâtiment psychiatrique de l'intérieur et extérieur façon hôtel Overlook (Shining), les peurs et l'histoire est vu et revu, le twist final n'arrange rien non plus. En tout cas, l'actrice Amber Heard s'en sort très bien et maintient quelque peu notre attention grâce à sa prestation.
    wesleybodin
    wesleybodin

    1 009 abonnés 3 864 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 3 février 2012
    (...) The Ward apparaît comme une version hybride d’un Sucker Punch en connivence avec The Ring ou The Grudge. Pas très créatif il faut l’avouer mais efficace.
    Critique complète sur : http://www.leblogducinema.com/critiques/critique-drame/critique-the-ward/
    Black-Night
    Black-Night

    166 abonnés 421 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 3 mars 2015
    The Ward : L'Hôpital De La Terreur est un bon film. N'en déplaise à certains, je trouve que le dernier actuel film de John Carpenter sans être excellent est tout à fait honnête et correct dans ce qu'il montre et reste un film très acceptable dans la carrière de Big John. Il revient pour ce dernier 10 ans après son navet et donc son film le plus mauvais en ce qui me concerne Ghosts Of Mars. Pour celui-ci, il s'agit d'un film d'horreur doté d'une très bonne réalisation, une histoire assez captivante pour plaire au spectateur où l'on sera donc entraîné dans un hôpital psychiatrique où les effets sont réussis et des sursauts présents. Il est clair que pour moi si le twist final qui m'a surpris n'avait pas eu lieu, le film serait resté quelque peu banal. Pour ce métrage, la bande son n'est pas signée par le cinéaste lui-même cette fois-ci mais elle reste très acceptable et bonne pour ma part en nous faisant entrer dans l'ambiance mystérieuse présente dans le film. Le casting essentiellement féminin est très intéressant avec de belles performances : la jolie Amber Heard y est excellente, Mamie Gummer bizarre mais qui maîtrise son rôle, le bon Jared Harris et les jolies Danielle Panabaker, Lyndsy Fonseca, Laura Leigh qui nous délivrent aussi de bonnes prestations. Un film qui reste malgré tout maîtrisé dans le genre de l'horreur et qui ne mérite pas autant tous les seaux de merde qu'il s'est pris. En attendant il est vrai un nouveau film du cinéaste, sa carrière reste tout de même très intéressante et continue encore actuellement à nous surprendre car il vient de sortir un album de musiques inédites vraiment très bon. Un grand réalisateur. Ma note : 7.5/10 !
    Tiger V.
    Tiger V.

    76 abonnés 1 248 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 28 septembre 2015
    Encore un énième film où la mise en scène de John Carpenter est toujours aussi bien soigné. Le scénario se montre un peu bancal au début mais plus on avance dans le film, plus le scénario nous montre quelque chose d'inattendue. Niveaux frissons, c'est garantie malgré qu'on sent que John Carpenter s'est un peu fatigué par rapport à ces précédents films. Un casting tout à fait crédible. Le film se montre un tantinet ennuyeux mais assez effrayant par moment pour nous garder éveillé rien que par les décors de l'hôpital psychiatrique. Une fin inattendue comme tous les films de John Carpenter. Le suspense est omniprésent. Pas le meilleur film de John Carpenter mais tout à fait effrayant pour passer une soirée terrifiante.
    beautifulfreak
    beautifulfreak

    93 abonnés 343 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 27 avril 2013
    Ayant longtemps hésité à voir "The Ward" vu l'accueil critique plutôt tiède, je me suis enfin lancé. John Carpenter qui revient après 10 ans d'absence cinématographique pour un film mineur, je trouvais ça dommage. Finalement le film n'a rien de déshonorant, la réalisation est toujours élégante et Big John s'est visiblement fait plaisir en tournant avec de jeunes actrices. Le scénario est un peu prévisible (le twist final n'est pas vraiment une surprise) mais l'atmosphère de l'hôpital psy est réussie. Et ça donne envie de revoir "L'antre de la folie".
    Yannickcinéphile
    Yannickcinéphile

    2 085 abonnés 4 213 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 9 juillet 2014
    The Ward est un film assez faible de John Carpenter, c’est vrai. Reste qu’il est tout de même un réalisateur expérimenté, talentueux, et qu’il parvient à sauver les meubles dans un film pas déplaisant, mais très lisse et trop paresseux.
    Les acteurs sont un atout certain. Amber Heard prouve qu’elle est plus qu’un physique, et délivre une prestation efficace et convaincante, menant bien la danse dans un rôle qui nécessitait finesse de jeu et charisme pour exister. Elle m’a agréablement surpris. De même d’ailleurs que ses acolytes féminins, qui certes incarnent toutes des personnages pour le moins cliché mais qui se débrouillent vraiment bien avec ça. Elles se montrent justes et sobre n’en font jamais trop. Enfin le personnel de l’hôpital est loin de démériter, et Jared Harris notamment s’en sort bien. De ce côté-là, à part peut-être l’infirmière c’est moins cliché pour le coup par rapport à ce que l’on pouvait attendre.
    Le souci vient de l’histoire. The Ward en effet est un métrage d’abord assez mou. Il ne dure pas une heure trente, et pourtant il faut reconnaitre que le sentiment de tourner en rond, de voir des moments trainer en longueur ou témoigner d’une réelle inutilité est bien réel. The Ward dispose à mon sens d’un bon potentiel, mais qu’il exploite finalement peu, au profit d’un scénario franchement pas terrible de fantôme, que la conclusion, qui se présente comme une révélation ne parvient pas à pimenter. En effet le caractère terriblement didactique de la révélation la tue presque dans l’œuf, et l’épilogue définitif était hautement dispensable pour crédibiliser cette fameuse révélation. En clair le film peine à accrocher de ce point de vue-là c’est certain.
    La réalisation est correcte. Carpenter revient honorablement, s’éloignant clairement du parti pris qui avait été le sien sur Ghost of Mars. Peu d’effets de style tapageur, beaucoup de sobriété, une attention portée aux acteurs avec des plans serrés, Carpenter s’adapte au quasi huis-clos qu’il nous propose avec une mise en scène dépouillée mais globalement solide. Reste qu’à trop dépouiller on finit aussi par jeter des choses utiles. On pouvait ainsi attendre légitimement un travail moins paresseux pour les scènes de meurtres. En effet il y en a une en particulier, plus longue (et donc relevant davantage les défauts) qui donne l’impression de ronronner sur trois plans alternés ! Pour le reste le film est doté d’une belle photographie, mais dispose de décors assez pauvres. L’asile tient en une poignée de lieux, et même si on peut l’accepter, il faut avouer que ça fait très série Z avec un couloir, trois pièces et point barre. Il aurait au moins fallu créer un peu plus d’atmosphère autour d’eux. The Ward dispose de quelques effets horrifiques. Rien de terrible, mais il y a quelques morceaux qui font leur effet et surprendront agréablement l’amateur. Surtout dans la deuxième partie ils donnent un peu du piment qui manque à l’histoire. Enfin la bande son est très décevante, ne distillant vraiment aucune ambiance ou aucun climax alors que le film s’y prêtait grandement.
    En clair The Ward est un petit film, qui n’est pas déplaisant en soi, parce que finalement Carpenter mène son petit train-train avec suffisamment de talent pour ne pas sombrer mais quand même, si The Ward échappe au 1.5 ou au 2 c’est franchement du fait du casting. Je crois même que s’il n’avait pas été au niveau The Ward se serait effondré comme un château de carte, pour beaucoup à cause d’une histoire mal déroulée. 2.5
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