Avis : La Disparition d'Alice Creed - Page 8

Un kidnapping qui manque cruellement de tension.En partie à cause du casting raté des deux Pieds Nickelés et d'une overdose de twists peu crédibles.Heureusement Gemma Arterton arrive à maintenir le tout à flot jusqu'au dénouement prévisible.

Film britannique à petit budget et au casting assez confidentiel (même si Gemma Arterton perse dernièrement et sera notamment à l'affiche la semaine prochaine du nouveau film de Fears, et Eddie Marsan déjà remarqué en tant que moniteur d'auto école rabajoie dans le rafraichissant Be Happy), «La disparition d'Alice Creed» n'en est pas moins un film réussit. Sur une base assez secrète, Blakeson invite le spectateur à suivre un kidnapping du côté des «méchants» en s'appuyant sur l'effet de révélation pour tenter de surprendre et sans cesse rebondir dessus. Je n'ais malheureusement pas trouvé les rebondissements si surprenants, un peu trop faciles même malgré tout avec des acteurs impeccables et une mise en scène soignée on est capté et on ne s'ennui pas bien que la grande partie du film ne se situe que dans un deux pièces. Mais il manque néanmoins à ce huit-clos son lot de tension et de suspence, on attend patiemment la fin, trop patiemment... Un premier film réussit et de bonne qualité à défaut d'être réellement passionant, à découvrir!

Un très bon film, on se met à leur place, bon scénario. Vic joue très bien son rôle, il a une bonne tête de méchant.

Petit thriller vaudevillesque en quasi huit-clos. Intéressant mais jamais vraiment emballant malgré un trio d'acteurs convaincants, on a surtout l'impression que le film abat ses meilleures cartes un peu trop vite et brasse du vent dans la dernière partie. Certes anecdotique, le tout reste plutôt bien mené, sans réel temps mort, mais rien qui ne permette vraiment à cette "Disparition d'Alice Creed" de sortir du lot.

Un thriller habilement mené auquel on ne pourra reprocher qu'une seule et unique chose : le manque d'originalité. Dès les premières minutes, la conclusion se fait grosse comme le nez au milieu de la figure. Dommage car Le film se résumera en un bon divertissement laissant une petite pointe d'amertume dans sa dernière ligne droite.

Tout commence bien dans ce film, on suit les deux kidnappeurs ( et pour une fois on se place du coté des kidnappeurs et non de la victime ) qui préparent leur plan au millimètre près puis hop ils kidnappent la femme "Alice", mais malheureusement ce début fort sympathique ne tient pas la route .

Au bout de 30 minutes premier twist qui pointe le bout de son nez et qui fait plonger l'intrigue de base, l'ensemble du film commence alors a tomber a plat, plus de suspense et peu a peu les rebondissements s'enchainent de plus en plus grossiers .

L’enchainement de rebondissements en tout genre n'est là que pour combler un vide scénaristique qui sur de bonnes bases manque cruellement d'idées .
Le tout est a rallonge et ça devient vite long et ennuyeux, toute la trame n'offre qu'un trait tout tracé prévisible et sans surprise . Les twists en veux tu en voilà ne sont pas pour autant surprenant et originaux, ils sont juste de trop .

En dehors de son début qui était bon et de ses acteurs qui tiennent la route ce film de kidnapping ne renouvelle en rien le genre et semble manquer de moyen pour aller au delà de son idée de base, finalement fade, ennuyeux, prévisible et grossier tout en frôlant le ridicule a chaque instant .

Techniquement c'est beau mais c'est tout. Thriller britannique qui nous balance une histoire d'enlèvement et de rançon avec beaucoup de savoir-faire dans une premier temps puis sans le moindre sens dans sa suite, "La Disparition d'Alice Creed" vous marquera mais forcément dans la noblesse du terme.
Tout démarrait pourtant bien avec une belle photographie et une ambiance sérieuse à l'extrême. On découvrait effectivement un casting plus que correcte ainsi qu'une mise en scène très personnelle qui laissait espérer de grandes choses pour la suite.
Par malheur le scénariste J Blakeson s'est un peu trop emballé et a confondu romance de télé réalité avec drame psychologique. Car bien que partant sur d'excellentes bases, "La Disparition d'Alice Creed" s'emmêle vite les pinceaux pour nous pondre un récit tiré par les cheveux où le réalisme des scènes n'a plus grande importance.
Le casting nous permet cependant de découvrir une Gemma Arterton en dehors des grands studios hollywoodiens et force est de constater que même s'il ne s'agit pas d'une grande actrice, son talent est largement mieux exploitée dans son pays d'origine qu'à l'étranger.
Un thriller raté au final qui, malgré une forme délicieuse, se perd dans les rouages burlesques de son écriture.

prenant comme thriller, malgré les surprises du film, on se laisse aller jusqu'à la fin

Voilà un film comme je les aimes. Un thriller haletant et prenant du début à la fin. Le manque de moyen est évident tout le long du film, ce qui colle d'ailleurs au final parfaitement avec un des sujets du film, qui est le manque de moyens des personnages prêt à tout pour avoir de l'argent. La bande annonce m'avais scotché, mais le film m'a laissé sur le cul... C'est vraiment très bon, très beau, très bien maîtrisé... L'image est fluide, l'image est rapide... Les acteurs sont tous les trois vraiment très bon. La musique n'est pas sensationnelle mais elle tient bien le film...Mais le plus réussit dans ce film reste le scénario. L'histoire de base n'est pas très originale ( un kidnapping reste un Kidnapping ) mais cette distribution d'effets de surprises et de rebondissement tout au long de l'histoire a quelque de chose de vraiment génial. Du coup cette histoire un peu "banale" devient une histoire vraiment géniale. Les scénariste parviennent à tenir le suspens jusqu'à la fin, en y ajoutant même de l'humour noir. Et puis d'ailleurs la fin est également assez ouff ! Un des meilleurs film de l'année ( avec "A Serious Man", "Achille et la tortue", et "Estomago" ) que je conseille à tout le monde

Le scénario est plutôt bien fondé mais la fin est à mon avis trop brouillonne et certains passages trop prévisibles. L'ensemble reste plutôt sympa avec de bon acteurs.

Un thriller très prenant mettant en scène un trio dans un quasi huit clos époustouflant. Un genre de film auquel on s’accroche, où l’on découvre progressivement les raisons et la finalité de cet enlèvement. Les pièces du puzzle se réunissent petit à petit et l’on peut alors commencer à se questionner sur les intentions des kidnappeurs. La personnalité de chacun se dévoile au cours du film et l’on commence à douter de leurs projets, avant de douter, de se méfier des trois personnages à la fois. Qui à raison ? Qui ment ? Qui joue un rôle ? La succession des évènements est parfois prévisible ou parfois totalement inattendue mais dans tous les cas, « la disparition d’Alice Creed » ne nous laisse aucun moment de répits ou d’ennui. Comme la victime, on perd peu à peu notre notre notion du temps et de l’espace, on ne voit également aucune autre personne, on se sent démuni mais à la fois fasciné face à ces uniques protagonistes. Cette focalisation sur trois personnages, dans un même lieu assez exigu, a permis au réalisateur de se concentrer sur les détails ainsi que sur la crédibilité de la séquestration. Le jeu des acteurs est par conséquent lui aussi mis en avant, le spectateur est beaucoup plus attentif. Même si la raison de l’enlèvement de cette jeune fille en particulier reste quelque peu poussée, cette atmosphère tendue, en permanence incertaine et fragile, donne au film cet aspect captivant.

Qu'elle excellente surprise de ce thrillo-drame ! Comme quoi peu de moyens peuvent faire des merveilles. Scénario à rebondissements, non prévisibles dans leur majorité, une bonne interprétation. La 1ère fois que l'on voit filmer les préparatifs d'un enlèvement. Scénariste qui a contribuer à "The Descent 2", çà se voit ! 4.5/5 car 2 heures auraient été souhaitable. Un film à voir absolument car ouvre de nouvelles portes dans la créativité !!!

Dans un quartier huppé, deux hommes enlèvent une jeune femme : Alice Creed. Qui sont-ils ? Que veulent-ils ? Pourquoi elle ?

Un huit clos oppressant, pleins de surprises et de rebondissements.

Un suspens maintenu jusqu'au bout.

Mise en scène habile, mais très classique et sans véritable style.

Le réalisateur joue avec le spectateur ce qui n'est pas sans me déplaire.

Les acteurs sont aux top, bref un film qui se regarde.

Un super début,mais un moment on s'en rend même plus comte le film est de moins en moins passionnant. Des personnages stéréotypés au début,des rebondissements pas forcement super, (même s'il y a du suspense) et une fin incompréhensible pénalise fortement se film. Toutefois il faut noter une bonne mise en scène et une belle photographie.

Parfois, on a d'excellentes surprises au cinéma. La Disparition d'Alice Creed en fait définitivement partie. C'est typiquement le genre de film qu'on se décide à voir presque uniquement parce qu'on apprécie les interprètes (Gemma Arterton, Eddie Marsan et Martin Compston) et parce que les réalisateurs anglais ont le chic pour nous pondre comme nuls autres un petit film, à petit budget, qui sort dans un petit nombre de salles mais qui s'avère être un quasi chef d'œuvre.

Le film commence de façon très brute par une scène d'introduction de 10 minutes sans aucun dialogue (seule une simple réplique sort de nulle part) mais qui paradoxalement est incroyablement riche en informations. On y voit les deux hommes (Eddie Marsan et Martin Compston) acheter du gros matériel de bricolage et s'attaquer à la transformation radicale d'un appartement en ce qui semble être... une cellule. Avec isolation phonique et quadruples verrous, évidemment. Puis une fois fin prêts, le deux kidnappeurs passent à l'action : l'enlèvement d'Alice Creed (Gemma Arterton). Là-encore, alors que l'on n'a toujours pas entendu le moindre dialogue, le réalisateur fait preuve d'une extrême originalité dans le montage : l'enlèvement, en soit, ne va durer que quelques secondes, composées de plans d'insert subtilement choisi pour revenir dans la chambre où les malfaiteurs prennent leur victime en photo pour demander une rançon.

Voilà, en quelques minutes, uniquement avec ces images, J Blakeson a réussi à vous posez clairement une situation complexe, où les rapports de force entre les différents protagonistes semble bien établis. Après quoi, le film suit son cours et nous, le plan des kidnappeurs.

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