Cela faisait plus de 15 ans que j'attendais de voir ce film, jugé par mes pairs comme un chef d'œuvre du film social, unanimement reconnu comme une très juste description de notre environnement urbain et des changements profonds qui marque notre capitale. Et pourtant. J'ai découvert un navet politiquement correcte, une vision de Paris comme une ville insalubre et recouverte de chantiers pullulant comme des boutons d'acné sur le visage d'un ado si cher à Klapich. Il n'y a aucun dialogue, le scénario est simplement minable et l'actrice principale sans aucun charisme ni avenir, comme l'histoire l'a rétrospectivement démontré. Bref, l'archétype du film français lamentable, un de plus, un de trop.
Tout est dans le titre, chacun cherche son chat, c'est un fait et ça sera klapischéen (comprenez clichetonneux et péniblement laborieux) jusqu'à un final tellement téléphoné que beaucoup de spectateurs ont raccroché avant la fin. Chacun cherche son chat? Pour ma part, je recherche toujours l'heure et demie que j'ai perdu devant ce triste navet, mou et inconsistant... Même pas envie de m'énerver dessus.
J'ai beaucoup aimé ce microcosme sur Bastille où les gens se parlent et s'entraident autour d'un chat. C'est l'humain avant tout et la vie de tous les jours agrémentée de petites rencontres, d'amour volatile et de chamailleries gentilles.
Chacun cherche son chat est un film plutôt original qui nous présente le monde sous un nouvel angle. La mise en scène de Cédric Klapisch est travaillée, les acteurs comme Garance Clavel, Zinedine Soualem ou encore Olivier Py sont convaincants dans leurs rôles, le scénario est recherché et il y a de bons dialogues. Bref, on passe un bon moment.
Un des films phares de Klapisch om ce dernier commence réellement a imposer un style qui lui est propre. La performance des acteurs (et des nons acteurs) est d'un naturel saisissant.
Il n'y a pas à dire : c'est du Klapisch pur sucre, et que c'est bon! En effet, sur un ton proche du champêtre, le talentueux réalisateur français nous offre une chronique particulièrement chaleureuse de la capitale, drôle et enlevée. Mais Klapisch a la grande intelligence de ne pas se limiter à un simple défilé de personnages hauts en couleurs. Bien au contraire, il arrive à rendre chacun d'entre eux attachants et tout à fait pertinents dans la construction du récit. Et que dire de ces irrésistibles dialogues, oscillant entre le savoureux et le jubilatoire durant près de 90 minutes. Dommage alors que le film s'avère légèrement inégal par moments, le rythme retombant quelque peu aux deux tiers avant de redémarrer tambour battant. Mais c'est en définitive bien minime qu'apparaît ce défaut tant l'ensemble saura tout de même nous apporter bonheur et satisfaction, qui plus est grâce à des acteurs aussi épatants que Garance Clavel et Zinédine Soualem : un petit bijou.
Une chronique parisienne charmante qui vaut pour le naturel de ses comédiens. Le secret : Klapish a le don de croquer ses personnages toujours attachants.
Une comédie en forme de conte très sympatique et amusante, dont les situations s'enchainent agréablement et nous font réfléchir sur la recherche de l'autre.
Klapisch signe un film parfaitement communautaire, léger comme une bulle de savon, bourré de personnages attachants tout en montrant la solitude dans les grandes villes.
Catégorie ; « film de quartier » ! Comme le sera six ans plus tard l’inénarrable et ampoulée « Amélie Poulain »… Sauf que Klapisch, dans ce court devenu long, ne nous inflige pas le consensuel jeunetien et ses affèteries optiques : pas de visages filmés au grand angle, point de sursaturation pour faire film d’auteur, pas de « bondieuseries » et de mamours pour délivrer un message « popoètique» : « qu’est-ce que c’est bien quand on s’aime tous !» Moins de loufoqueries, mais le charisme d’une mémé éperdue d’avoir égarée minou et celui de Zinedine Soualem, grand comédien s’il en est ! Et puis la vedette, le chat, c’est… l’arlésienne ! Je veux dire: on le cherche, on en parle beaucoup et on ne le voit pas ! Belle idée : cette quête sert le propos du film… La description de la vie réelle du quartier Bastille/st Antoine… Et c’est sympa comme tout, simple et populaire dans le bon sens du terme… Une curiosité. Un film d’auteur au sens plein !
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0,5
Publiée le 4 septembre 2020
À Paris, une maquilleuse solitaire Chloé partage son appartement avec un homosexuel. spoiler: Lorsqu'elle a besoin de voyager elle lui demande de s'occuper de son chat bien-aimé Gris-Gris mais il refuse. Chloé cherche quelqu'un pour s'occuper de son chat et elle rencontre Madame Renée qui lui propose de s'occuper de Gris-Gris avec ses chats. À son retour Madame Renée explique que Gris-Gris s'est enfui. Chloé fouille le quartier et se solidarise avec ses voisins. Chacun cherche son chat est un joli film mais avec une histoire inutile qui pourrait être nostalgique pour des Parisiens. Mais le scénario est ennuyeux avec une scène gay excessive et peu drôle. Comme d'habitude chez Cédric Klapisch tous les acteurs jouent très bien leurs rôles. Mais le film est présenté à tort comme une comédie romantique légère. En fait c'est un film tentaculaire et plutôt déprimant. Tout est très réaliste ce qui signifie qu'aucun des personnages n'est exactement sympathique. Il est plein de tellement de messages déprimants que l'intrigue et les moments plus légers s'enlisent complètement. Nous voulions en quelque sorte une soirée légère et agréable. Au lieu de cela nous sommes complètement déprimés...