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surfnblue
52 abonnés
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4,0
Publiée le 24 janvier 2013
Un bon Woody Allen. Le film démarre tranquillement mais se tient et passionne. Comme avec tous ses films, le temps qui passe, l'amour, le jeu des acteurs, les dialogues succulents et l'intrigue rondement menée feront passer un excellent moment. A ne pas manquer.
Woody Allen fait du Woody Allen. A priori, au vu de la qualité générale de ses films précédents, cela sous-entend que son dernier film est de qualité. Certes, la qualité y est, mais Woody Allen est meilleur lorsqu'il n'est pas fidèle à lui-même. Après, il ne faut pas non plus cracher dans la soupe. Il a encore de beaux restes le vieux briscard.
Mieux que les derniers films de Woody, mais c'est toujours pas ça. Même si certaines saynètes sont particulièrement jouissives, le film ressemble bien trop souvent à un exercice de style peu inspiré. Un très bon casting dans l'ensemble, Naomi Watts est comme d'hab excellentissime, Banderas quand à lui fait le minimum syndical.
Que du grand classique de chez Woody... Il arrive malgré tout encore à nous intéresser et à nous surprendre. Et il sait toujours aussi bien choisir ses acteurs. Mais, la prochaine fois, Woody, tâche de le finir ton film....
çà se laisse voir, meilleur que ses derniers films (depuis scoop ..) mais toujours pas du grand woody de la grande époque ..presque dispensable ..mais c'est vrai qu'en cette période de disette cinématographique (et après le calamiteux Kaboom), ce film passe comme un petit digestif sympathique
Bof, c'est vraiment sans plus. Thémes interessants mais très peu drôle (j'avoue que l'humour anglais ce n'est pas trop ma tasse de thé). Reste la réflexion sur le sempiternel refus de vieillir et le démon de midi. Pas indispensable.
WA commence plein d'histoires mais n'en finit qu'une seule. Whay ???C'est rythmé et sympathique, mais la fin est momolle. Un super bon point à l'actrice Lucy Punch, qui fait une composition originale et drôle !
Il faut arrêter de parler d'un Woody Allen mineur à chaque fois que le maître new-yorkais sort un nouveau film.Celui-ci ne laisse peut-être pas un souvenir impérissable,mais il est suffisamment spirituel,cocasse et drôle pour charmer l'assistance."Vous allez rencontrer un bel et sombre inconnu"(titre à double sens)est un vaudeville parfaitement digeste,car il réussit à croquer des personnages avec une immédiateté emballante et il propose quelques réflexions sur le bonheur,la vie,la mort,l'amour.Le trait est forcément cynique,et Allen semble indiquer que seuls les candides vivent heureux.Il est extrêmement critique envers le charlatanisme des diseuses de bonnes aventures.Il aborde aussi la crise des septuagénaires,qui peut ressembler au démon de midi(le sien?).Tous les acteurs sont renvoyés dos à dos dans leurs questionnements sans réponse.La valse,le ménage amoureux peut continuer dans un Londres accueillant.La distribution frise l'insolence.Naomi Watts arrive encore à être extrêmement vibrante en quelques scènes.Anthony Hopkins,Josh Brolin,Antonio Banderas,Freida Pinto,Gemma Jones et Lucy Punch ne sont pas en reste.L'amertume prend le dessus sur le rire,signe que le pessimisme d'Allen ne s'arrange pas avec le temps.Savoureux.
Les deux précédentes réalisations londoniennes de Woody Allen ayant été fort décevantes, alors que la première, "Match Point", était splendide, et son "Whatever Works" fait à New-York étant très bon, son retour à Londres pour une nouvelle comédie de mœurs avait de quoi laisser dubitatif, et ce malgré son casting plus qu'alléchant. En sin de compte ce vaudeville construit tel un film choral aux narrations entrecroisées et appuyées par une voix-off, celle de Woody citant Shakespeare, est vraiment réjouissant. Il y a réussi, comme il est le meilleur à le faire, grâce à ses dialogues magnifiquement écrits, à rendre hilarantes les scènes les plus émouvantes, et inversement, tout en mettant en avant la tragédie de ses personnages n'ayant que leurs rêves auxquels s'accrocher pour faire face à leur peur de la solitude, de la pauvreté et de la vieillesse.
Depuis 1997 le cinéaste a adopté le rythme de croisière d'un film par an. Voilà le cru de l'année 2010 : "You will meet a tall dark stranger", c'est-à-dire "Vous rencontrerez un grand et sombre inconnu", traduit (approximativement) "Vous allez rencontrer un bel et sombre inconnu". On part d'Helena et Alfie, un ancien couple marié de sexagénaires. Ayant mal supporté le divorce, Helena, suicidaire, a déserté le divan du psychanalyste au bénéfice de la salle à manger de Cristal, une médium qui l'entretient dans son alcoolisme mondain, et dont elle va faire son mentor. C'est à elle que s'adresse l'encourageant "You will meet..", et il est vrai que Jonathan (cependant ni "grand", ni "beau", ni "sombre", mais dans ses âges - et aussi allumé qu'elle) va croiser son chemin. Pour sa part Alfie a rencontré et épousé Charmaine, spectaculaire, sotte et vénale créature de l'âge de sa fille, Sally. Celle-ci, mal unie à Roy, un écrivain raté, fantasme sur Greg, son patron galeriste, lequel quitterait bien sa femme pour une amie de Sally etc. Toute une galerie de personnages se déploie donc à partir du couple central (excellent) Helena (Gemma Jones)/Alfie (Anthony Hopkins), dont on suit pendant quelques mois avec plaisir le récit des heurs et malheurs sentimentaux, professionnels et financiers, au nombre desquels le film laisse habilement en suspens deux graves questions - une imposture littéraire et une grossesse à plusieurs inconnues.Dans le reste de la distribution le "yankee" Josh Brolin (Roy), les "Britishs" Lucy Punch (Charmaine), Roger Ashton-Griffiths (Jonathan), Naomi Watts (Sally), Pauline Collins (Cristal), les "exotiques" Antonio Banderas (Greg) et Freida Pinto (Dia, la "femme en rouge", nouvel amour de Roy) mènent eux aussi la danse avec talent. Ce n'est pas une livraison exceptionnelle, mais même un "petit" Woody Allen comme celui-là se laisse visionner avec gourmandise !
Comme souvent avec Woody Allen, quelques excellentes répliques perdues au milieu d'un ennui profond et d'idées déjà vues piquées un peu partout. Quand on en a vu un, on les a quasiment tous vus avec toujours le même mode opératoire et la même construction scénaristique qui mène à la fois un peu partout et nulle part. Comédie même pas moyenne arrachant quelques sourires aux bobos ou aux gens ne regardant jamais de comédies. Pour voir des dialogues ou des personnages drôles et bien écrits, des dizaines d'auteurs beaucoup plus talentueux existent, mais en général on ne donne leur chance qu'à la télévision (Larry David ou Ricky Gervais par exemple dans les contemporains). Les amateurs apprécieront sans doute, mais pourtant il existe tellement mieux...
Tout commence lorsqu'Alfie -Anthony Hopkins- se réveille un matin et décide qu'il veut arrêter de veillir. Il quitte donc sa femme et commence sa nouvelle vie sans penser que c'est sa fille qui va devoir supporter les absurdités de sa femme débousollée. Comme souvent avec Woody Allen, il sait s'entourer d'un casting impressionant. Malheureusement ça ne suffit pas toujours ! Je dois avouer que ce film est une grande déception, je m'attendais a quelque chose de plus marrant car dans la fiche du film il est indiqué "comédie" et je n'ai vraiment pas souvenir d'avoir rigolé (je n'étais pourtant pas dans un mauvais jours). Le film tombe souvent dans des clichés tel que l'homme mûr tombant amoureux de la prostitué et l'épousant parce qu'il veut un fils ou alors l'écrivain raté, paniqué à l'idée d'écrire un nouveau roman ! J'ai compris ce film comme étant l'illustration des peurs et des vis des hommes, dommage je suis rentré dans la salle avec l'idée de rire aux situations cocasses que le scénario aurait pu proposer. Au final le film vaut d'être vu pour son actrice principale : Naomi Watts qui est parfaite.
Woody Allen est un de mes scénariste, acteur, metteur en scène préféré. Il peut avoir du génie sur une à deux heures, mais là, on sent comme une redondance dans les actions, personnages. Pas que certains passages soient effectivement très bons, ce n'est pas, comme son personnage écrivain, son meilleur opus.