Derniers Avis : Ça - Page 2

Pour quelqu'un de très cartésien, comme moi, cela ne m'a pas inspiré de frayeur, quelques sursauts tout au plus, provoqués par des apparitions brutales, face caméra. Par contre, pour les plus crédules, voire les jeunes, alors là, c'est sûr, cela va porter ses fruits. Mais franchement, en regard de certaines scènes, je ne le recommande vraiment pas avant 13 ans, et encore, avec prudence.
Pour le film, le scénario est bien construit mais on notera qu'on ne sait jamais vraiment pourquoi la chose réalise ses méfaits, et pourquoi tous les 27 ans. Peut-être dans l'opus suivant?
D'autre part, les acteurs sont carrément bluffant pour leur âge, et surtout pour ce qu'on leur demande de jouer : la peur, le combat contre la créature, des décors flippants. Belle prestation!
A voir par les amateurs du genre, pas avant 14 ans minimum

L'œuvre de Stephen King est parfaitement exécutée, j'ai retrouvé l'ambiance du livre qui trouve un echo aux productions acruelles qui surfe sur Stranger Things et les groupes de copains (d'ailleurs Mike est de la partie). Le clown est inquiétant et effrayant avec une mise en scène et des effets spéciaux qui lui font honneur. L'ambiance entre Stand by me et des penchants craspec sont terriblement bien venues et plusieurs scènes impriment la rétine et font de ce film de boogeyman, une référence du genre.

Très bonne surprise ce remake ! La scène d'ouverture du film annonce la couleur: préparez vous à frissonner.

Je n'ai ni lu le livre ni vu le premier film, mais j'en avais beaucoup entendu parler. Ça est un clown très charismatique et l'acteur est très convaincant, les scènes d'action sont à la hauteur de ce que le réalisateur nous sert sur un plateau. Le film en soit ne fait pas spécialement peur, on sursaute, on frissonne, on éprouve du dégoût... Mais je le qualifierais plus comme un thriller horrifique que comme un film d'horreur pur.

Le film est bien rythmé et le scénario est à la hauteur de nos espérances, bien que certaines scènes s'incrustent dans l'action sans qu'on comprenne parfois l'intérêt, mais ça apporte une touche utile et humoristique à l'histoire. On salue la prestation des acteurs principaux dans ce film qui parle de la phobie des clowns, il faut avoir le coeur bien accroché et pas qu'un peu ! L'affrontement final ne m'a pas déçu, je me suis même plutôt accroché au bras de mon copain par moments, merci les effets spéciaux travaillés et toujours plus surprenants !

La fin du film est prévisible, mais on ne peut qu'attendre la suite.

J'ai lu le bouquin (le pavé !), j'ai vu l'adaptation télévisée en deux parties, que j'ai adorée. Et je m'attendais vraiment à être déçue par ce nouveau film.
Il n'en est rien.
Le casting est tout simplement parfait. La jeune Beverly est absolument incroyable mais les garçons sont très bien aussi.
Quant à Bill Skarsgård, il est terrifiant à souhait!

Le livre est (quasiment) respecté. On y retrouve tous les thèmes de prédilection de Stephen King.

À voir absolument !

Ultra attendu depuis l'annonce de sa mise en chantier, over hypé dans les moindres détails de ses intentions et de son tournage, classification jugée hardcore, célébration anticipée d'un retour aux sources de l'horreur, Ça était le porteur des fantasmes les plus fous, au moins autant que le vecteur des peurs les plus abominables relatives à la profanation des classiques, littéraires ou pelliculés.

Le verdict sera donc un peu nuancé. Car Ça est assez efficace, à l'évidence. Mais Ça ne va peut être pas jusqu'au bout de ses intentions initiales. Le film est assez sympa à suivre, offre quelques moments de trouille très bien troussés. Mais il souffre certainement de ne pas totalement rompre avec le genre dans ce qu'il a de plus actuel, dans ce qu'il a de manies, de tics de mise en scène parfois dispensables ou un peu bêtes.

Ainsi, la scène avec Georgie saisit, tant en tant qu'hommage au téléfilm que dans son intention d'offrir au public de 2017 quelque chose de plus sombre, de plus graphique, de plus tendu. Et Muschietti y réussit, sans aucun doute. Mais il aura juste avant mis en boîte la scène ultra attendue et prévisible de descente dans la cave, lancée comme un appât. Où l'on sait pertinemment qu'il ne se passera rien, mais dans laquelle la production essayera de faire peur à bon marché, à coup de sculptures en bois ou d'yeux qui se dessinent dans les ténèbres. Un tel enchaînement serait presque de nature à renier quelque peu la note d'intention.

Cependant, les premières apparitions de Gripsou s'avèrent ultra efficaces et rassurent, tandis que la tension s'installe de manière assez insidieuse. Et l'on pense que Ça évolue sur le bon chemin. Pendant longtemps, même si son rythme est quelque peu saccadé, la faute à la structure scénaristique adoptée en forme de bout à bout présentant la situation de chacun des enfants, tour à tour.

Muschietti semble tenir bon la barre, jusqu'à ce que spectateur constate, au fur et à mesure où le film se déroule, que Ça se transforme insidieusement, comme son clown, en une sorte de fête foraine de l'horreur, enquillant les séquences chocs à un rythme effréné, et multipliant sa figure du mal jusqu'à l'overdose, sous toutes les coutures, dans chacun de ses changements de forme.

Si Ça tire parti de ses effets spéciaux afin de nourrir le spectaculaire et la terreur, il se tire aussi une balle dans le pied, vu que l'horreur devient extrêmement commune, voire banale, anesthésiant littéralement celui qui a payé sa place. Ça en devient un ride très bien huilé, certes bien spectaculaire en beaucoup d'occasions, mais dont la surprise face à chaque apparition de son clown s'étiole inexorablement, comme dans les films d'horreur nouvelle génération qui lancent tout d'un coup à la tête du spectateur leurs effets de manche sans trop y réfléchir. Et dans une musique tonitruante qui retentit bien avant l'effet d'horreur, comme pour y préparer l'audience et lui dire quoi ressentir. Il ne sera dès lors pas interdit de penser que nous sommes un peu loin du revival du genre old school promis en cette matière, même si Muschietti se montre des plus généreux en matière graphique et artistique.

Mais le spectateur de Ça, s'il pourra légitimement être déçu sur cet aspect, notera que le film réussit finalement là où on l'attendait le moins, c'est à dire dans son intime et sa peinture de l'enfance traumatisée. Délocalisée à la fin des années 80, cette peinture vise étonnement juste, comme avait pu le faire une oeuvre comme Super 8, en forme d'hommage ou de plagiat. La dynamique du groupe qui est décrite est vivante et mise en scène avec acuité. Chaque enfant est formidable. Les peurs, quant à elles, font parties des scènes les plus réussies. Elles sont les témoins de la véritable absence parentale, en forme de démission, de castration et autres abus, tout en symbolisant les douleurs du difficile passage vers l'âge adulte, mâtiné d'un émoi amoureux naissant et touchant. Enfin, elles ne ménagent pas les petits héros de cette aventure, les confrontant plus d'une fois à une violence assez frontale, physique ou psychologique, liée à la culpabilité. Dommage seulement que certains effets humoristiques soient un peu trop appuyés, voire un peu gênants par instants.

Ça est donc de bonne facture, c'est le moins que l'on pouvait en attendre. Ça tient certaines de ses promesses. Mais pas toutes. Handicapé par un cahier des charges tourné vers cette jeunesse actuelle et duquel il ne peut (ou veut) totalement s'affranchir, il se révèle d'une certaine efficacité, mais en forme de trop plein. Il ne constituera donc pas le sommet de l'horreur attendu. Simplement une oeuvre agréable, en forme de ride qui se démarque du bouquin original qu'il adapte.

En forme de succès déjà assuré, à juger du remplissage de la salle, Gripsou reviendra, à coup sûr, en tant que roi dansant de sa fête foraine, qui n'était pas que sur pellicule, malheureusement, mais aussi dans la salle. Attendez donc quelques jours afin de ne pas renouveler l'expérience de Behind_the_Mask, passablement dégoûté du public auquel il a été confronté, en forme de véritable Foire du Trône irrespectueuse et je m'en foutiste.

L'expression "faire le clown", était largement en dessous de la vérité du spectacle proposé dans la salle.

Ce film d'horreur et une bombe, j'aime bien l'histoire du scénario je n'avais jamais vu des film de ce genre et j'en réclame

Un très bon film d'horreur .... Suspense, esthétisme, une touche de gore. Je n'ai pas encore eu la chance de lire le livre original de Stephen King, mais c'en est là une très bonne intrigue.

Le teen movie fonctionne beaucoup mieux que l’horreur.

À vouloir mélanger l’intégralité des sous-genres de l’horreur, Ça n’est qu’un empilement de clichés mené par une mise en scène brinquebalante. Ça fait rire parfois et peur pas vraiment.

Heureusement, Pennywise est un méchant efficace par son aspect et très bien interprété. On sait pas grand chose sur lui et ça pose deux problèmes. Déjà, il n’a pas de faiblesse apparente. Il se bat contre des enfants quand même, faudrait peut-être qu’ils aient une chance. Et puis ses possibilités quasi infinies, ça le rend grotesque. Finalement, il pourrait ne pas être un clown et ça changerait pas grand chose.

Les personnages principaux sont sympathiques mais trop nombreux. Un ne sert carrément à rien et deux d’entre eux sont trop similaires pour être deux personnages distincts. Et puis ils font très Stranger things. Les scènes juste de vie sont supers et pourraient limite être la base du film, dans le style Stand by me. On a presque un décalage trop important avec l’univers du clown.

Les relations avec les parents sont supers intéressantes bien que peu développées.

On s’ennuie un peu sur la fin. Le point culminant est un peu ridicule et bien trop long.

La dernière scène est pas top et grossière.

Ça a été un succès retentissant en salle, en particulier chez les jeunes. Il s'inscrit dans la lignée de Stranger Things, mettant lui aussi en scène des gamins d'une petite ville etats-uniennes des 80's, devant faire face aux êtres surnaturels dont ils sont la cible. Ça nous prend au trippe dès sa première séquence, flippante et limite choquante. spoiler: Il faut dire qu'il sont rare les films à tuer des gamins, généralement protégés
. La mise en scène de Muschietti est parfaitement exécutée, accompagnée par une BO évoluant comme un personnage dans le film. Muschietti n'oublie pas d'offrir de beaux plans et une belle photographie. Il est rare qu'un film d'horreur soit de cette beauté dans sa forme. Le récit nous prend au trippe et offre de multiples messages pas toujours explicités avec des gros sabots. Dans tous les cas, cette adaptation du roman de Stephen King est excellente et me réconcilie avec les films d'horreur, genre qui m'attire peu.

Je trouve que le son est trop fort alors si vous vous pouvez un peu travailler sur le son spoiler:

Excellent remake du film ça 1990 de Stephen King, aussi terrifiant que Krugger, Jason, Michael Mayers, et bien d'autres encore, ça est tout aussi effrayant que jamais, il va semer la terreur à Derry, une petite ville ou une bande de gamins doivent lutter contre l’injustice, et les harcèlements de Bayers et sa bande de voyous.

Un thriller digne des années 80 , le seul reproche c'est que c'est un remake d'un film déjà tourné, aurait aimé une suite, mais reste très bien si on a pas vu l'original.

Un des meilleurs livres du maitre de l'horreur porté au cinéma est bien rendu. Évidemment écourté, c'est un effrayant plaisir de pouvoir enfin voir de quoi les endroits décris avaient vraiment l'air. Les suppléments sont très intéressants aussi.

Film d'horreur pour teenagers avec les teenagers de service dans un style typiquement américain (ET, Goonies ..). Le clan des enfants américains à vélos qui mènent l'enquête contre le vilain clown. Il y a les garçons, le petit gros de service évidemment futé et la belle fille dont ils sont tous amoureux. C'est usé jusqu'à la corde et ça dure une éternité. Ce film est largement surestimé, surréaliste et en fin de compte assez gonflant.

Le roman de Stephen King est plein de belles idées : un monstre qui se nourrit de nos peurs, des horreurs que seuls les enfants peuvent voir et affronter, des amis tous un peu exclus, à la marge, par le monde des adultes et par les autres enfants. Ces thèmes sont passionnants à exploiter et les images horrifiques proposées par le roman pourraient permettre de développer une certaine poésie de l'horreur. Or, ici, alors que les effets visuels sont assez réussis esthétiquement, l'impression que l'on retire eu film est gâchée par une mise en scène de la surenchère sonore et visuelle, tous les plans sont soulignés par des musiques, des inserts, des zooms, qui nous disent que comprendre, que ressentir, que regarder. Certaines belles images qui pourraient créer le malaise nécessaire à un film d'épouvante sont immédiatement suivies d'autres plans qui nous empêchent de ressentir quoi que ce soit d'un peu fort. L'aventure l'emporte sur l'horreur et, de la débauche d'effets visuels, il ne reste rien de plus que d'un feu d'artifice. Aucune image ne s'imprime, faute de laisser de la place à l'observation. Par exemple, un plan nous montre une gravure représentant une assemblée d'homme parmi lesquels on reconnaît le visage du clown. Le réalisateur choisit de faire un insert sur le visage. Il aurait été plus intéressant et plus efficace pour provoquer un malaise de laisser le spectateur trouver le clown par lui-même, sans lui tenir autant la main. Ainsi, à moins d'être très facilement impressionnable, il n'est pas possible de ressentir un peu de la peur extrême que doivent ressentir les personnages. Le film est donc raté à ce niveau-là.
Heureusement, il reste les belles idées de Stephen King et des enfants qui jouent décemment.

Assez déroutante cette adaptation oscille entre divers genres, de l'horreur au fantastique en passant par le récit initiatique adolescent ne permettant guère de rentrer dans l'ambiance horrifique, notamment lors de la première partie du récit. Néanmoins la symbolique du monstre, la retranscription de l'atmosphère urbaine provinciale ainsi que les prestations des jeunes acteurs confèrent une valeur indubitable à l'ensemble. Intéressant quoi que naïf.