Mon compte
    Cape et poignard
    Note moyenne
    3,5
    86 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
    Votre avis sur Cape et poignard ?

    16 critiques spectateurs

    5
    2 critiques
    4
    4 critiques
    3
    6 critiques
    2
    4 critiques
    1
    0 critique
    0
    0 critique
    Trier par :
    Les plus utiles Les plus récentes Membres avec le plus de critiques Membres avec le plus d'abonnés
    Plume231
    Plume231

    3 424 abonnés 4 639 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 15 avril 2014
    Un film d'espionnage réalisé par le grand Fritz Lang, c'est toujours bon à prendre car c'est toujours synonyme d'efficacité. "Cape et poignard" ne fait pas heureusement exception à la règle. Bon on n'est pas au niveau des "Espions" ou de "Chasse à l'homme", mais pour bouder son plaisir il faut vraiment y mettre de la mauvaise volonté...
    Un petit temps mort quand le réalisateur s'étend un peu trop longuement sur la romance naissante entre les deux protagonistes, une intrigue un peu naïve, un peu tirée par les cheveux, un Gary Cooper qui passe de physicien renommé à spécialiste du kung-fu à la vitesse de la lumière...
    Mais on ferme volontiers les yeux car c'est divertissant et intense de bout en bout. Peu de réalisateurs ont réussi à faire mieux éprouver du plaisir à voir buter du nazi que l'ami Fritz, et comme ce dernier était un géant on a le droit à quelques séquences qui valent leur pesant d'or...
    La première apparition de l'italianisée pour l'occasion très belle et excellente actrice allemande Lilli Palmer qui poignarde froidement une sentinelle nazie, sa seconde apparition où elle se déshabille (partiellement on était encore à l'époque du Code Hays !!!) à l'arrière d'un camion devant les regards concupiscents de ses complices, une scène très forte, filmée dans toute sa durée, où Gary Cooper est contraint de tuer à mains nues un espion ennemi, qui préfigure avec plus de vingt ans d'avance le mémorable meurtre dans la ferme du "Rideau déchiré" d'Alfred Hitchcock, un petit clin d’œil à "M le Maudit" avec un gamin et son petit ballon sauf qu'il ne vient pas à un assassin mais à une victime déjà morte, ou encore une fin qui rappelle "Casablanca" sauf que Gary Cooper prend ici la place d'Ingrid Bergman...
    Mené donc sur un train d'enfer et aussi par un couple d'acteurs qui fait très bien la taf, un Fritz Lang méconnu mais qui vaut bien un connu chez les autres...
     Kurosawa
    Kurosawa

    503 abonnés 1 509 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 9 septembre 2013
    "Cape et poignard" se distingue surtout par ses réflexions de taille sur l'importance de la science, et sur ses fins. Lang se penche sur cette question avec une certaine gravité, mais aussi avec engagement. Et si le fond passionne, la forme est aussi intéressante, avec un suspense de qualité et une mise en scène à la fois économe et précise. Cependant, l'histoire d'amour insérée dans le récit n'est pas très originale et reste dispensable. La fin, elle aussi, est très attendue, et n'est pas tout à fait à la hauteur de ce qui précède. Néanmoins, l'ensemble reste très réussi, car bien rythmé, et remarquablement interprété.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 3 décembre 2013
    Personnellement, j'avais vu "Cape et Poignard" (Cloak and Dagger) dans le cadre d'un ciné-club le vendredi dans les années 1985. Je n'avais jamais pu le revoir, car jamais rediffusé à la télévision. Quand j'ai constaté qu'il était enfin disponible en dvd, j'ai saisi l'opportunité. Près de 26 ans plus tard, la force du film à mes yeux était la même.

    - le dvd existe seulement en anglais avec sous-titres en français.
    - Cela est fort intéressant puisque les acteurs sont américains, allemands, italiens en majorité. On entend même Gary Cooper parler un peu en allemand. Au tout début, nous avons aussi du français !
    - le début du film est très bien énoncé dans le descriptif. Je n'en dirai pas plus afin de conserver le suspense.
    - Les personnages vont ici et là, ne restant jamais très longtemps à la même place.
    - Ce qui fait la force de ce long métrage est la multitude de rebondissements. Nous ne sommes jamais au repos et participons aux aventures du Professeur Jasper. Les manipulations sont également au rendez-vous.
    Quelques scènes sont particulièrement émouvantes, notamment l'une entre deux acteurs vers la fin : des "remerciements" qui passent par un seul geste et un regard, sans parole. La vision du film permettra au spectateur de comprendre pourquoi cette scène est très forte.
    - le sens du devoir, la prise de conscience, le choix de son camp, la solidarité, l'implication de certains jusqu'au sacrifice.
    - Fritz Lang a rendu effectivement un très bel hommage aux agents secrets, aux Résistants engagés. Il dépeint sans concession leur monde, les difficultés, les incertitudes, les dangers, les manipulations.
    L'aspect scientifique est abordé à de nombreuses reprises puisque les recherches de ces savants sont vitales pour la fin de la guerre et... après la guerre. Ces résultats peuvent être utilisés à des fins "utiles" ou de destruction... d'où la mission du Professeur Jasper en Europe.
    - Côté interprétation, les acteur sont excellents. Gary Cooper est présent quasiment dans chaque scène. Au début du film, son personnage dit en souriant "oh, jusqu'à mes huit ans, j'avais rêvé d'être agent secret"... Et là, l'opportunité de servir autrement son pays (et d'autres) lui est "offerte". Il verra la dure réalité de ce monde dit souterrain et pour lequel les agents ont tant donné. Tous les autres acteurs sont sensationnels : dans le réalisme, l'émotion, le dynamisme. Helen Thimig (son rôle est très court) est spécialement touchante dans son rôle.
    - Un magnifique film ! Ce "jamais acquis", ces incertitudes que vivaient les Résistants, les solutions à trouver en vitesse, la confiance à accorder, à ne pas accorder pour rester en vie donnent à "Cape et Poignard" une grande émotion, une force.

    Aujourd'hui, des gens veulent être célèbres, médiatisés. A des milliards d'année lumière, voici nos Héros de "Cape et Poignard".
    Nous pensons alors immédiatement à ces Résistants, ces agents secrets, de liaison, ces militaires (Hommes et Femmes) qui ont agi dans l'ombre. Leurs actes n'ont jamais été révélés, voire complètement méconnus. Les survivants sont restés parfois très silencieux sur leurs gestes, mais nous leur devons beaucoup. Quel courage, quelle abnégation de leur part !!! Ils auraient eu droit à une véritable reconnaissance !!!
    Caine78
    Caine78

    5 912 abonnés 7 396 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 11 juin 2020
    Et ba mine de rien, se faire de temps à autre un titre d'un cinéaste de légende, ça fait du bien. « Cape et Poignard » n'est, certes, pas le plus grand film de son auteur, mais lorsque ce dernier s'appelle Fritz Lang, le mot « mineur » est évidemment à relativiser. Si le début est un peu banal, l'intelligence et le brio du réalisateur font vite la différence à travers une histoire mêlant habilement guerre et espionnage, photographiée dans un noir et blanc très sûr, multipliant les audaces, notamment dans la première partie, créant un habile suspense avec ce qui aurait été banal dans de très nombreuses mains. Je pense notamment à spoiler: l'assassinat de la scientifique
    , excellemment filmée, la manière de renvoyer le héros à son statut de débutant dans le "métier", la rencontre entre Gary Cooper et Lilli Palmer, excellemment menée, ou encore cette paranoïa constante, justifiée ou pas (à ce titre, la scène du chat est à la fois l'une des plus touchantes et inquiétantes de l’œuvre). La seconde partie est sans doute un peu plus "routinière", mais non moins efficace, avec en point d'orgue ce spoiler: combat brutal entre Cooper et l'allemand
    , dont la modernité étonne. Enfin, même si elle aussi devient plus classique sur la durée, l'échange au départ presque à fleurets mouchetés entre les deux héros ne manquant pas de saveur, la jolie Palmer en résistante prête à tous les sacrifices (mais non sans fragilités) n'ayant rien d'une jeune femme en détresse. Sans oublier un ultime rebondissement, légèrement prévisible, mais néanmoins percutant, malgré un dénouement efficace mais un tantinet optimiste, ce qui n'était visiblement pas prévu à la base. Du bon cinéma qui, sans atteindre la maestria de « Chasse à l'homme », a encore vraiment de quoi séduire aujourd'hui.
    velocio
    velocio

    1 132 abonnés 3 002 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 octobre 2019
    Film d’espionnage passionnant, "Cape et poignard" est aussi un film politique tout en abritant une intrigue sentimentale qui arrive à trouver sa place de façon très naturelle. L’action se déroule en France, aux Etats-Unis, en Suisse et en Italie et, ce qui est plutôt rare pour un film américain de l’époque, on arrive à entendre d’autres langues que l’anglais : un tout petit peu de français, un peu plus d’allemand et d’italien. Dans une distribution très internationale, on note avant tout les remarquables prestations de l’américain Gary Cooper (Alvah Jesper) et de la comédienne allemande Lilli Palmer (Gina), tous deux impressionnants de sobriété, de charme et de force tranquille. A leurs côtés, l’américain James Flavin (le colonel Walsh), l’autrichienne Helene Thimig (Katerin Lodor), le russo-américain Vladimir Sokoloff (Polda, le savant italien) et l’italo-américain Robert Alda (le résistant italien Pinkie) arrivent à sortir du lot en interprétant des seconds rôles bien typés.
    bobmorane63
    bobmorane63

    147 abonnés 1 891 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 août 2016
    Un film d'espionnage sortit en 1947 peu après la fin de la seconde guerre mondiale d'ou le sujet se passe pendant cette période là signé par le cinéaste Allemand Fritz Lang !! L'armée Américaine engage un scientifique pour tenir le role d'espion pour sa patrie en Europe pour retrouver un savant qui a inventer la bombe nucléaire pris sous le commandement des Allemands. Le héros aura des épreuves a affronter, éviter les pièges, de se faire prendre et faire confiance aux bonnes personnes et non les traitres. J'ai bien aimé ce long métrage qui brille par une mise en scène irréprochable qui vieillit bien, on est subjugué et admiratif de chaque plans que nous concocter ce metteur en scène talentueux qu'était Fritz Lang. Le scénario réserve parfois des surprises riche en rebondissements et la musique de Max Steiner est captivante. Puis, pour ma part, c'était une curiosité de voir Gary Cooper dans un autre registre que le Western et il est grandiose et charismatique. C'est aussi l'un des premiers roles de Lilli Palmer superbe. Un très bon film de l'après guerre.
    TTNOUGAT
    TTNOUGAT

    506 abonnés 2 526 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 1 janvier 2012
    Certains films sont inoubliables, celui -ci en fait partie. Ce n'est pas tous les jours qu'il se produit une telle rencontre et cela ne pourra plus être. Un immense metteur en scène, une actrice exceptionnelle, Gary Cooper, un scénario qui convient admirablement à un allemand anti-nazi en cavale et un tournage (1945) aussi prêt que possible de ces événements. Quand en plus, au beau milieu de ce réseau d'espions, on voit naître une histoire d'amour telle qu'elle est filmée; comment ne pas tomber en admiration? Ce cinéma là, il rempli l'âme et le coeur jusqu'à raz bord. Curieusement pour moi, ce film ne figure pas parmi ceux qui sont le plus souvent cités dans la filmographie de Lang. C'est vraiment une anomalie tellement il est parfait, tellement il est fort. Peut-être que est-ce lié à cette terrible injustice de constater que les personnes les plus connues des médias sont souvent les plus inutiles; Ici il s'agit de ces êtres dits ''de l'ombre '' à qui nous devons tant. Lang ne s'y est pas trompé puisque l'on peut entendre à propos d'un de ceux qui se sacrifieront''vous voyez cet homme, s'il était dans l'armée officielle,il serait déjà couvert de médailles''. Quoi qu'il en soit, ce film est a voir absolument. Lili Palmer fera battre vos coeurs et la guerre telle qu'elle est décrite vous fera froid dans le dos, vous ne sortirez pas indemne de ce film.
    Cine vu
    Cine vu

    120 abonnés 580 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 23 septembre 2017
    Classique Langien

    De l’espionnage pur et dur à la Lang; assez classique somme toute mais avec le plaisir ajouté du charisme de Gary Cooper.

    Alvah Jesper est un scientifique et il est du bon côté (c’est la guerre) ce qui n’est pas tout à fait le cas de ses collègues européens : la hongroise Katrin Loder ou l’italien Giovanni Polda, que les Nazis ont convaincus de leurs manières fortement convaincantes.

    Dès lors l’histoire peut se mettre en branle, et ça Fritz Lang sait faire ! Mû qu’il était par l’obstination qui l’animait de dénoncer le nazisme d’une Allemagne qu’il avait fuie.

    Dans le film Fritz Lang montre aussi les dégâts sur la population de cette alliance sous totalitarisme.

    Gary Cooper -figure noble et sereine de l’héroïsme- trouvera de l’aide (puis l’amour) auprès de Gina (délicieuse Lilli Palmer) pour ex-filltrer ses collègues savants; puisque la science est universelle et qu’elle doit être au service du bien des Hommes.

    Fritz Lang creusera beaucoup ce sillon. Il est sans doute le cinéaste de la lutte de l’homme face au mal et ses affres (M…/Furie/Chasse à l’homme/House by the river…

    Une oeuvre, incontestablement, dans le cinéma mondial ! et même un petit rôle chez Godard (Le Mépris).
    DaftCold
    DaftCold

    11 abonnés 213 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 3 septembre 2019
    Bien que l'histoire soit un peu intéressante, je trouve le film assez plat, et les acteurs assez peu investis. La réalisation est correcte sans plus... Un film parmi tant d'autres qui a du mal à sortir du lot.
    Liam Debruel
    Liam Debruel

    9 abonnés 104 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 25 novembre 2019
    Quand on parle de Fritz Lang, les premiers titres qui risquent de vous venir en tête sont ces classiques du septième art que sont « Metropolis » ou « M le maudit ». Mais derrière ces films à la réputation largement méritée se trouvent d’autres films moins abordés mais pourtant intéressants à revoir, comme ce « Cape et Poignard », récit d’espionnage particulièrement prenant.
    En effet, il est dur de ne pas être captivé par le scénario et sa manière de dresser des figures fortes dans un contexte historique particulièrement trouble. Il s’en retrouve même quelque chose du cinéma moderne de genre, tel ce mano à mano uniquement animé par la musique à l’extérieur de l’affrontement. Dans ce sens, la présence du particulièrement charismatique Gary Cooper résonne comme une fausse annonce de héros parfait là où c’est l’humanisme qui prévaut dans l’écriture des personnages.
    Difficile alors de ne pas voir un hommage du réalisateur à une forme d’héroïsme de l’ombre présent durant le conflit mondial, ancrant son film dans une forme de réalisme qui n’iconise jamais réellement ce qui aurait pu tomber dans une forme de facilité narrative, comme la place du patriotisme. Lang sait créer le suspense et le divertissement par sa mise en scène justement par cette gestion finalement concrète de son intrigue, le tout avec une forme de divertissement que pourraient jalouser des blockbusters beaucoup moins impactants malgré leur nature plus récente et plus chargée financièrement.

    De quoi inciter à la découverte immédiate d’une œuvre divertissante et dirigée d’une main de maître par Fritz Lang ainsi que l’occasion de rappeler la place importante du réalisateur allemand dans ce septième art qu’on chérit tant.
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 2 mai 2013
    Un film de guerre et d'espionnage faible pour un réalisateur comme Lang malgré la présence de Gary Cooper qui occupe tranquilement et sûrement l'écran.
    Yves G.
    Yves G.

    1 250 abonnés 3 261 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 1 septembre 2022
    Pendant la Seconde Guerre mondiale, un atomiste (Gary Cooper) est recruté par les services secrets américains pour se rendre en Europe. En Suisse, il rencontre une scientifique hongroise que la Gestapo avait forcé à travailler sur un projet de bombe atomique. Sur ses conseils, il se rend en Italie pour libérer le professeur Polda des griffes de la Gestapo. Il y sera aidé par la résistance italienne et par la belle Gina (Lili Palmer) avec laquelle se nouera une relation passionnée.

    Fritz Lang est à la mode. Après avoir traversé quelques décennies de purgatoire, ses films connaissent un regain d’intérêt. Il n’est pas de semaine où il ne soit pas programmé à Paris. Il y a bien sûr les chefs d’œuvre expressionnistes de la première période allemande : "Mabuse", "Metropolis", "M le maudit"... Il y a aussi, les grands films noirs des années 50 : "Le démon s’éveille la nuit", "La Femme au gardénia", "L’Invraisemblabe Vérité"….

    Réfugié aux Etats-Unis dans les années trente, il a tourné pendant la guerre une série de films d’espionnage anti-nazis : "Chasse à l’homme", "Les bourreaux meurent aussi", écrit avec Bertolt Brecht, "Espions sur la Tamise". "Cape et Poignard" est le dernier, sorti un an après la fin des combats, ce qui le rendait déjà démodé. Il est construit autour d’une question qui pouvait légitimement inquiéter les Etats-Unis en 1945, mais qui était brutalement sortie de l’actualité un an plus tard : l’Allemagne nazie réussira-t-elle à se doter de l’arme atomique ?
    On sait aujourd’hui que ces inquiétudes étaient infondées. Alors même que l’Allemagne disposait des savants capables de concevoir cette arme – même si nombre d’entre eux avaient déjà quitté l’Europe et allaient être enrôlés aux États-Unis dans le Projet Manhattan – le Reich a reculé devant l’ampleur des sacrifices que sa production industrielle aurait nécessités préférant tout miser sur les V1 et les V2.

    "Cape et Poignard" – dont le titre peut laisser escompter un film de cape et d’épée qui se déroulerait sous le règne de Louis XIV alors qu’il s’agit en fait d’une des devises des services secrets américains – trouve honnêtement sa place dans cette filmographie. Il vaut surtout par l’interprétation de Gary Cooper, dont aucune aventure, même les plus rocambolesques, ne vient altérer le charme et la parfaite élégance.
    Le scénario, en revanche, est tiré par les cheveux, filmé successivement dans une Suisse et une Italie de carton-pâte. Il souffre, à son milieu, d’une énorme ventre mou et s’enlise dans une bluette sans relief entre ses deux personnages principaux.
    Fritz Lang voulait ajouter à son film une dernière partie qui se serait déroulée en Allemagne même. Mais les studios l’en ont empêché.
    ferdinand
    ferdinand

    12 abonnés 452 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 21 août 2015
    Ayant vu tous les films parlants de Fritz Lang, je peux affirmer que celui-ci est l'un des plus médiocres! Il est étonnant que ce génie du cinéma ait tourné autant de scénarios débiles.. Celui-ci est totalement idiot, avec une belle scène de meurtre, et du style partout, mais bon!
    Norbert Sautelles
    Norbert Sautelles

    3 abonnés 486 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 30 juin 2022
    Cela se veut un film d'espionnage, le film en ayant des caractéristiques, avec l'infiltration en terrain ennemi pour une course contre les nazis, mais une bonne partie du film est consacrée à la relation de Gary Cooper avec Lilli Palmer, sans autres enjeux que l'instigue sentimentale entre eux deux. Et à ce titre, le film manque cruellement de rythme et perd de sa tension au milieu. Nous sommes très loin de Chasse À L'Homme (Man Hunt, 1941) qui est toujours passionnant.

    Le scénario n'est pas habile, avec la conversion subite de Gary Cooper en espion n'est pas écrite et nous n'y croyons pas (elle est expédiée en quelque seconde). Nous pouvons nous demander si distribuer Gary Cooper en espion n'était pas un mauvais choix. Il est dans l'affectif, l'émotion (ses scènes avec Lilli Palmer fonctionnent), la souffrance interne. Cela ne correspond pas à profil d'un espion. Par contre le personnage de Lilli Palmer est émouvant et à un taux d'empathie important. Cela fonctionne parfaitement lorsqu'elle évoque sa vie pendant la guerre. Le personnage de Vladimir Sokoloff est trop plaintif et nous ennuie.
    Michel Gillen
    Michel Gillen

    2 abonnés 51 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 9 février 2024
    ce n'est pas le meilleur Fritz Lang, mais cette aventure dans le cadre d'un film d'espionnage est sympathique à suivre. Même si Gary Gooper n'est pas adapté à ce rôle, ni comme savant ni comme savant amoureux. Mais quelques scènes permettent de reconnaître Lang (celle de l'etranglement de Luigi) très hitchcok. que l'on retrouve dans le rideau déchiré.
    Les meilleurs films de tous les temps
    Back to Top