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    Poetry
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    173 critiques spectateurs

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    La_Mort_Dans_L_Oeil
    La_Mort_Dans_L_Oeil

    26 abonnés 248 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 septembre 2010
    Comme les précédents, lent déploiement fluide qui plane sur un manque, une absence, un décès. Comme les précédents, suspension ambigüe et creuse, qui mise sur l’amplitude et les plans larges, et ne tient qu’à la prestation magistrale de l’interprète principale. Absence d’émotion, de psychologie, qui correspondent à l’absence de conscience, de morale des personnages, en particulier du benêt de petit-fils dont la vie se résume à dormir, se faire servir à manger devant le poste de télévision, des pères de famille qui achètent le silence de la mère d’Agnès) ; absence également de poésie, au profit de très nombreux et très mauvais poèmes. Mais ce manque de poésie correspond à l’impossibilité de Mija de pondre un de ces fameux poèmes, blocage obsessionnel, ne parvenant pas à noter au-delà de quelques bribes de phrases. Cette inhibition n'est pas tant le fait de la fuite progressive de son vocabulaire dû à un Alzheimer naissant, qu'un certain rapport au langage, à la parole, au monde, qu’aucun "cours de poésie" ne saurait régler… le film "raconte" ce processus personnel, intérieur et invisible...
    DestroyGunner
    DestroyGunner

    22 abonnés 865 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 septembre 2010
    Film original avec d'excellents acteurs. Fable d'une grande profondeur morale sur l'Humanité moderne (étonnant de voir que la Corée du Sud n'est pas aujourd'hui très différente de notre vie occidentale européenne). Scénario un peu convenu sur la fin.
    Truman.
    Truman.

    203 abonnés 1 364 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 11 mai 2014
    Comparable à un Mother (de Bong Joon-ho) sur fond de poésie, un film doux et humain .
    On retrouve une belle caméra qui joue sur le naturel des images et offre de belles prises lumineuse fort agréable .
    Le film parle autant de poésie et de la beauté du monde que de cette femme qui fait tout pour aider son petit fils .
    L'actrice est excellente et contribue à la beauté face aux cruels difficultés de la vie .
    Néanmoins je trouve ça dommage de ne pas explorer un peu plus le coté de la maladie de la femme qui est l’Alzheimer .
    Un poil long par moment mais rien de bien gênant, Poetry est un beau drame, humain, doux et touchant .
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 9 septembre 2010
    Avec un scénario qui rappelle furieusement le tendancieux Mother aussi paru cette année, Poetry partait déjà avec certain handicap en ce qui me concerne. La figure de la mère prête à tout pour protéger son fils laisse ici place à celle de la grand-mère, mais dans le fond peu de variations, tant le film laisse l'impression que la filiation justifie une fois de plus de passer outre les lois. On pourra certes voir -à l'image de la plupart des films coréens contemporains- une dénonciation de la corruption mais tellement feutrée que quasiment aphone, un peu à l'image de cette femme à la colère sourde ET muette. (on passera sur le segment poétique du film, preuve de son insignifiance).
    jujulcactus
    jujulcactus

    21 abonnés 291 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 26 août 2010
    Lee ChangDong is back! Après avoir marqué les esprit avec «Secret Sunshine» il s'inscrit une nouvelle fois au palmares cannois cette fois-ci au titre un peu bidon de «meilleur scénario» car on ne peut pas dire que ça soit le point fort du film mais c'était certainement l'occasion de marquer le coup ... Car «Poetry» est un beau film tout en retenue et en finesse, la thématique de la poésie apporte beaucoup bien que les lectures soient un peu rébarbatives, cette femme qui cherche la beauté autour d'elle diffuse sa passion et son envie de voir la vie du bon côté malgré l'accumulation d'évenements tragiques qui lui tombent dessus. Les acteurs principaux sont exellents, Yun Junghee porte l'histoire d'une façon admirable, sa relation avec son petit fils se revèle très touchante avec autant d'indifférence que d'amour... Beaucoup de sujets sont brassés par les lents remous du film, le deuil, la culpabilité, la culture, le pardon... Le seul défaut de cette oeuvre c'est la distance que le réalisateur impose entre son récit et ses spectateurs, j'aime pourtant cette pudeur mais là c'était un peu trop, à l'image de son personnage central qui intériorise tout et qui ne laisse que rarement exploser ses émotions, ou d'un final certes joli mais là encore distant ... Cette pudeur sans intensité sans musique peut dérouter, bien qu'elle donne une certaine couleur, un certain charme, elle peut laisser sur le bord de la route les moins patients ... Le soucis c'est qu'il prive le film des quelques belles envolées d'émotions qu'il aurait pu se munir pour véritablement s'imposer comme un grand film. Portrait saisissant de la confrontation entre une femme et l'atrocité du monde dans lequel elle vit aux travers d'une caméra tendre et cruelle comme un regard posé, en perpetuel mouvement, sur la société, la vie et le temps qui passe....
    traversay1
    traversay1

    3 090 abonnés 4 623 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 26 août 2010
    Autant Secret Sunshine imposait naturellement son émotion, autant Poetry, le nouveau Lee Chang-dong, moins immédiat et plus épuré, contourne les voies classiques du mélodrame pour revêtir la forme d'une sorte de requiem dont la grandeur n'est visible, pleinement, qu'au bout des 2h20 de projection. Mija est une grand-mère pimpante, en apparence, dont la quête est de (re)découvrir la beauté du monde. Elle cherche sa voie dans la poésie, à tâtons mais avec obstination, alors que l'univers qui l'entoure se fissure : sa santé (Alzheimer), les agissements de son petit-fils, en partie responsable du suicide d'une jeune fille, la cupidité, l'indifférence ou la grossièreté de son entourage. Mija est une bougie qui brûle encore en pleine tempête, droite, à peine tremblante et digne. Cette grand-mère, qui n'est pas sans rappeler celles du dernier film de Mendoza (Lola), est incarnée par une actrice sublime, la plus grande star de l'histoire du cinéma coréen, Yoon Jung-hee, inactive depuis plusieurs années. Son visage aux reflets changeants, comme un paysage d'automne, est en lui-même l'élément le plus poétique du film. Que les mots, aussi évocateurs soient-ils, ne sauraient décrire. Poetry, film rare dans le cinéma d'aujourd'hui, par son caractère contemplatif et sa lente linéarité, ne se donne qu'en partie lors d'une première vision. Il faudrait y retourner encore et encore pour en épuiser les richesses cachées.
    Thomas P
    Thomas P

    25 abonnés 507 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 25 août 2010
    Un long film, plein de vie, dont la lenteur perceptible ne gêne en rien, au contraire. On suit Mija dans un épisode de sa vie qui s’avéra être très mouvementé mais aussi très paisible et attendrissant. C’est toujours un plaisir de retrouver cet environnement coréen, ses décors, ses modes de vie, et Poetry installera une véritable ambiance de vie très agréable. La prestation de Yoon Jung-hee est l’épine dorsale du film, malgré son âge, elle apporte de la candeur et de la jeunesse, avec une pointe de folie en plus. Un scénario où l’évènement perturbateur lié à son petit fils, restera au second plan face au parcours de la poète en herbe, qui, de rencontre en rencontre, cherchera l’inspiration autour d’elle. Mais Mija doit affronter de nombreux tumultes, envers elle-même et avec ses proches, tout en réussissant à garder le sourire à de nombreux moments. Des rapports amicaux, familiaux particuliers qui n’ont pas réussit à dégager une émotion forte. La relation discrète entre la grand-mère et son petit fils, connait des hauts et des bas, un affrontement « soft » mais qui ne parviendra pas à nous toucher. La fin du film est également peu convaincante, tout en douceur, trop en douceur qui nous laisse sur notre faim. L’esthétisme, l’environnement et la prestation de l’actrice sont donc les ingrédients principaux de la réussite du film.
    brunocinoche
    brunocinoche

    69 abonnés 1 072 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 mars 2011
    un beau film contemplatif et cruel qui vaut surtout pour la prestation de son actrice principale.
    ollavatelli
    ollavatelli

    49 abonnés 547 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 juillet 2011
    Poetry est un film poétique et doux mais se montrant aussi bouleversant et critique aux yeux de la société.
    Mija, une femme âgée assez à l’écart de la société est un personnage attachant et plein de tendresses. Une femme remplit de pureté mais qui va malheureusement être bouleversé par deux évènements (l’affaire de la jeune fille qui s’est suicidée et l’annonce de sa grande maladie). Au même moment, elle décide de s’attacher à la poésie.
    Pour trouver l’inspiration, elle observe minutieusement l’environnement qui l’entoure. Malheureusement, le monde qui l’entoure n’est pas si beau que ça mais elle trouve de la beauté dans la nature (dont les fleurs).
    La fin est belle avec, enfin le poème de Mija traitant d’un sujet qu’elle n’est pas prête d’oublier où « elle fait parler » une autre personne, ce qui est très poétique.
    Poetry est une œuvre pleine de poésie et de tendresse.
    Caroline C
    Caroline C

    24 abonnés 386 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 12 octobre 2010
    L'histoire est à la fois belle et cruelle. Comme notre société, finalement, où se côtoient le bien et le mal, la pureté et la fange, la douceur et la douleur. On y suit le parcours d'une vieille dame, un peu fragile, plutôt coquette, assez têtue, dont le petit-fils ingrat est impliqué dans une histoire sordide ayant conduit au suicide d'une jeune fille. C'est pas grave, lui dit-on, il suffit de dédommager la famille, et on n'en parle plus ! L'argent résoudrait-il tout ? Notre grand-mère a le cœur bien lourd et la tête en pagaille, que doit-elle faire ? Pour éclairer sa vie bien terne, elle se met en quête de beauté, en suivant des cours de poésie. On la voit alors s'ouvrir au monde, sentir le souffle du vent, entendre le chant des oiseaux, s'émerveiller devant un abricot. Ils ne faut pas les chercher bien loin, ces moments de grâce, mais tout retombe vite dans la grisaille quotidienne, l'indifférence, le cynisme d'un monde qu'elle ne supporte pas. Ce film étonne par la multitude de petites touches posées doucement sur la toile, jusqu'à composer un tableau humain finalement très complexe et qui sonne juste. On se dit aussi que l'on vive en Corée ou en Savoie, nous sommes animés par les mêmes questions, par la même quête de beauté et de douceur, mais confrontés à de nombreuses agressions extérieures. Film très intéressant donc, à voir, mais dont on peut cependant regretter la lenteur et certains passages un peu superflus.
    Charles R
    Charles R

    48 abonnés 424 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 septembre 2010
    Elle a bien de l'humanité, cette grand-mère incarnée par la star coréenne Yoon Jung-hee. Plongeant du jour au lendemain dans l'horreur du quotidien, elle se trouve dès lors confrontée à un environnement masculin qui, du plus jeune (son petit-fils et ses copains) au plus âgé (le vieil homme chez qui elle exerce les fonctions d'aide-ménagère) en passant par l'âge mûr des pères de famille qu'elle va rencontrer bien malgré elle, témoigne d'une mentalité sordide, faite de lâchetés, de mensonges et de corruptions. Ajoutons à cela les débuts d'une maladie d'Alzheimer qui vient d'être détectée. Seul réconfort : la poésie qui permet à cette femme éprouvée par le malheur de voir et de sentir les choses autrement. Mais n'est-ce pas là un leurre magistral? Un film superbe où le sublime le dispute à l'infâme.
    Antoine S
    Antoine S

    17 abonnés 218 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 6 décembre 2011
    Le spectateur, à l'image de l’héroïne, est spectateur de l'histoire sans jamais y prendre part ni même agir dessus. C'est surprenant. C'est très bien montré lors de la récitation des poésies ou des histoires: aucun plan n'est fait sur l’héroïne, le spectateur voit et perçoit ce qu'elle perçoit. C'est une belle immersion.
    Dodeo
    Dodeo

    88 abonnés 237 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 26 janvier 2011
    La démarche de Lee chang-dong est intrigante et les intentions du réalisateur surtout sur la première heure sont assez flous et c'est en étant au départ assez dubitatif qu'on assiste à un spectacle pas dénué d'intérêt mais que l'on ne peut juger par manque d'informations.

    La surprise est présente sur plusieurs points à commencer par la mise en scène très très épuré, se délaissant de tout effet de style, de toute musique et de tout pathos. Et il en ressort une pureté certaine, qui émerveille autant qu'elle déconcerte.

    La deuxième surprise vient du scénario qui ont le rappel a été primé au festival de Cannes. Alors que l'on s'attends à un drame puissant et poétique doublé d'une intrigue bien ficelé, l'on se retrouve avec un film qui se détache à grand pas de tout conventionnalisme tant il n'hésite pas à explorer tout ce qui s'offre à lui.

    Mais la puissance de ce film réside peut-être en ce traitement des personnages aussi fin que le scénario lui même, Lee Chang-dong nous montre des choses, des personnalités, des âmes, des faits sans jamais condamner ses personnages, laissant la libre interprétation au spectateur de ce qui est moral ou non. Le réalisateur coréen présente les choses, à nous de les juger.

    A cela se rajoute cette dualité constante auquel se retrouve confronté le personnage de Mija, mettant en face à face la poésie et la barbarie quotidienne. Classique me direz vous ? Et non absolument pas car le film tire de nouveau sa force de son traitement original et totalement accompli. La poésie est opposé à la barbarie et pourtant Chang-dong ne fait aucun effort pour les différencier, n'utilise aucun artifice pour sublimer l'un ou condamner l'autre.

    Et au fur et à mesure que le long-métrage se dévoile, les intentions paraissent moins flou, quelques zones d'ombres se révèlent et c'est en cet instant que le travail sur ce scénario si bien construit porte ses fruits. Tout y était parcimonieusement distillé et l'on finit par se laisser porter avec douceur dans le quotidien de cette femme d'âge mur.

    Et il est temps de parler de cette femme ou plutôt de son interprète Yoon Jung-hee, la superstar coréenne qui a déjà joué dans plus de 300 films, été récompensé par pas moins de 24 prix d’interprétation. Cette actrice si courageuse et emblématique revient sur nos écrans après plus de 15 ans de pause artistique et il est peu de dire qu'elle ne revient pas pour rien tant elle nous éblouit par son talent et rythme le film par sa démarche. Et si il y a bien une chose que personne ne pourra contester sur ce Poetry, c'est bel et bien ses talents d'actrice.

    A coup d'ellipses narrative et non dits salvateur, Lee Chang-dong réalise une oeuvre opaque et sobre. Les thèmes se multiplient et le réalisateur réussit à transposer sur écran une beauté de tout instant, dépourvu d'artifices. Poetry est une oeuvre fine, complète et accomplie, une belle réussite !
    Rik13
    Rik13

    21 abonnés 648 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 18 mars 2012
    Il est des œuvres cinématographiques qui par leur thème et par leur traitement plein d’humanité marquent durablement le spectateur. Impossible de rester indifférent devant ce très beau film coréen qu’est « Poetry », une œuvre attachante pleine de sensibilité développant avec finesse un récit par moments très dur. Le film est construit autour du personnage de Mija, femme de 65 ans qui vit avec son petit fils qu’elle élève seule dans un petit appartement. Entre ces deux individus, les relations sont peu évidentes et la communication quasi-inexistante. Mija est pourtant une femme singulière et alerte qui aime la vie et qui prend soin de son apparence. A l’occasion d’une visite médicale, elle apprend qu’elle est atteinte de la maladie d’Alzheimer. Désirant enrichir ses connaissances, elle découvre alors le monde de la poésie, s’inscrit à un cours et dans un club de lecture. Mais une affaire sordide dans laquelle son petit fils est impliqué va venir bouleverser son existence et les valeurs qui sont les siennes. La mise en scène de ce film réalisé par Lee Chang-Dong est sobre et dépourvue de tout artifice tapageur qui caractérise nombre de productions d’aujourd’hui. Le rythme est plutôt lent mais jamais ennuyeux tant le récit distille une émotion empreinte de lyrisme dans la première partie, avant de basculer dans un ton beaucoup plus dramatique par la suite. Cette seconde partie de « Poetry » montre avec tact et discernement le cas de conscience qui se pose à Mija face au drame dans lequel son petit fils est concerné. Il y est question de deuil, d’honneur et de sentiment de culpabilité. Paradoxalement, c’est dans cette période de trouble et de profond désarroi que Mija va trouver l’inspiration pour écrire un poème en faisant parler à travers quelques vers une personne tragiquement disparue. La fin est à ce titre bouleversante, d’autant plus que le réalisateur la met en scène comme le reste de son récit, avec pudeur et retenue. L’actrice principale Yoon Jung-hee est formidable, interprétant avec naturel et austérité le rôle de Mija. « Poetry » est un long métrage émouvant mis en scène avec beaucoup de délicatesse et de sincérité, un film à découvrir.
    islander29
    islander29

    758 abonnés 2 273 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 25 août 2010
    Il me semble parfois que le cinéma coréen a condensé toute la sensibilité du monde...Il ose en permanence parler de sentiments, de liens sociaux, de pudeurs intransigeantes...Poetry ne déroge pas à la règle et la compagnie de cette grand mère pendant deux heures 20, qui assiste impuissante aux malheurs du monde, apporte une douceur et un réconfort, parfois de la tristesse qu'on ne peut plus guère trouver dans la vie réelle où tout est accéléré...Le temps lui est compté et elle décide d'écrire de la poésie...C'est une force du film de nous présenter la poésie avec recul, presque comme une convention sociale pour des ames esseulées, et avec parfois un humour subtil... Le film tient un discours poétique sur la poésie, sur l'inspiration qui pourra échapper à certains spectateurs...La poésie c'est un peu comme l'amour quand on la cherche on ne le trouve pas...Mais le film est un portrait aussi de la société coréenne, des pertes de repères de sa jeunessse.. C'est aussi quelques passages remplis de sensations, comme pour nous dire qu'être vivant c'est d'abord sentir avant de penser...Vos pensées finiront toujours assez par vous tourmenter...C'est du grand cinéma, des acteurs magnifiques, des dialogues généreux et humains et surtout une fin admirable qui remet chaque spectateur face à l'essentiel, un peu comme la poésie...
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