Avis sur Dracula II: Ascension

Je félicite la totale nullité de ce film.

Un film incroyablement mauvais. Jason Scott Lee est aberrant et joue en roue libre sans être crédible une seule seconde. Dracula ? La bonne blague, un blond décoloré attaché à un poteau pendant 1h30 à faire des mimiques dignes du niveau d'Hélène et les garçons. Le contexte ? Un seul décors, un entrepôt dégueu qui file le cafard. Les acteurs ? J'ai eu l'impression de mater 21 Jump Street ou Melrose Place. Les scènes de dialogues sont effarantes, il n'y a que les 2 dernières minutes du film qui surprennent légèrement. Si comme moi vous vous êtes faits avoir en croyant voir du mythique Roy Sheider dans ce navet, vous serez déçu, il joue un personnage semi inexistant que l'on voit apparaitre 30 secondes au bas mot. Une bonne daube bien fraiche.

Un 2ème et quasiment le même sentiment que le précédent ou l'érotisme se devait d'être présent mais aucunement. Un cast simple et sympas mais sans grande étincelles pour un récit finalement très passable à oublier facilement. Pour ce second volet les choses furent identiques avec un cast différent mais identique sur le jeu, un récit en 8 clos complet qui ne s'aère jamais ou très peu puis des scènes d'horreur et d'action assez légères ne faisant pas tout à fait l'honneur encore une fois de ce que devrait être un récit sur un tel personnage qui, de plus, n'est même pas présent sur ce volet. Le 3ème, oserais-je le voir en sachant tant bien que mal à quoi, potentiellement m'attendre, j'en sais franchement rien.

affreusement nul le blade du pauvre. des scènes a la ramasse, un scénario sans aucun sens, et des acteurs qui sont complètement a côté de la plaque.

La suite de Dracula 2001. Autant dire que le niveau est à peu près similaire, on reste dans la série b qui s'assume. Le scénario est correct, les acteurs aussi.On regrette quelque peu le départ de Gerard Butler. L'intrigue, bien que peu originale laisse présager une suite, qui, je le rappelle, condamnera la trilogie.

Dracula 2001 s'était avéré une bonne petite série B sympathique, explorant la légende sous une nouvelle hypothèse : Dracula serait en fait Judas, damné pour avoir trahi le Christ. Une théorie intéressante qui mettait en scène Gerard Butler dans l'un de ses premiers grands rôles. Pour cette séquelle sortie directement en DVD, Patrick Lussier rempile derrière la caméra et filme une nouvelle histoire sans le même casting, ni même Butler remplacé par un nouveau visage : Stephen Billington, un sombre inconnu peroxydé finalement peu présent à l'écran. Car manque de budget oblige, cette séquelle joue la carte des retournements de situation les plus improbables avec cette histoire d'enlèvement de corps, de manipulation génétique et de prêtre asiatique amateur de kung-fu qui s'avère peu emballante. Dommage, car le début du film était plutôt bien mené (malgré un tirage de cheveux poussif). Pour le reste, nous faisons face à une ribambelle de sous-acteurs oubliés comme Jason Scott Lee et Craig Sheffer, des effets visuels tout au plus corrects et quelques scènes d'action plutôt bien réparties. Quant à Dracula himself, il est, comme dit précédemment, peu présent, le remplacement de Butler par un nouveau faciès se justifiant d'ailleurs lamentablement par une explication douteuse sur les pouvoirs métamorphes dudit vampire. Bref, Dracula II n'est pas vraiment ce que l'on peut appeler une suite de qualité mais plutôt une grosse commande surfant sur le mini-succès du précédent film, devenant tout juste une série B passable comme on en a vu des centaines. Regardable à défaut d'être mémorable.

J’attendais pas énormément de ce Dracula II, et bien m’en a pris parce que ce n’est franchement pas un film convaincant sur le mythe vampirique.
D’abord le casting est globalement une erreur. Jason Scott Lee n’est vraiment pas bon dans le rôle du prêtre. Il est monolithique, inexpressif du début à la fin, ses apparitions sont fades, sans aucun charisme, et il déçoit nettement, n’ayant même pas la possibilité de nous gratifier de quelques scènes valorisant ses qualités athlétiques. Face à lui Stephen Billington apparait très peu. Il a pourtant le rôle de Dracula, mais en fait il passe 1 heure 10 du film (sur 1 heure 25), attaché et ligoté à un poteau, se contentant de grimaces et de déclarations sans intérêt. Par ailleurs l’acteur lui-même est franchement tout aussi fade que Lee, même si à sa décharge, il n’a rien à faire le pauvre. Pour le reste on a toute une équipe de petits jeunes, qui n’apportent rien de consistant. Et ce n’est certainement pas le vieux de la vieille, Roy Scheider, qui en deux apparitions éclairs change la donne. Non en fait de ce point de vue c’est mauvais.
Le scénario n’est guère enthousiasmant. Il a le mérite d’être assez bien rythmé, et comme le film est court, cela permet de ne pas s’ennuyer. En revanche l’histoire est mal fichue. Franchement un film qui s’appelle Dracula II Ascension, et qui met Dracula en arrière-plan tout au loin, c’est déjà discutable, mais alors lorsqu’il fait se dérouler l’action pendant 1 heure dans un pauvre entrepôt dans lequel évoluent des personnages sans intérêt qui s’entretuent, forcément ca rend malgracieux. En fait ce film est creux, manque d’enjeu, ne développe rien, souffre d’une fluidité hasardeuse (on passe du coq à l’âne très vite), et abouti à une conclusion certes surprenante, mais pas suffisante pour rattraper le désastre.
Visuellement, c’est du Patrick Lussier typique, mais c’est passable. Il ne surenchérit pas dans les effets de style (malgré quelques zooms et ralentis pas toujours bien vus), et offre un travail techniquement assez propre bien que sans imagination (les combats restent très basiques). La photographie en revanche n’a aucune âme, se contentant de restituer l’atmosphère réelle des décors : c'est-à-dire des intérieurs industriels grisâtres, teintés de quelques éclairages froids aux néons. Rien d’enthousiasmant donc, et c’est regrettable. Les effets visuels ne sont pas honteux (excepté sur la fin une séquence horrifique qui vire au ridicule total), mais le choix des images de synthèse ne se justifiait pas toujours, et il aurait peut-être été préférable de privilégier de temps en temps des maquillages à l’ancienne. La musique n’a rien d’intéressant, ne donnant même pas lieu à une bande son rock ou métal comme c’est à la mode dans les films de vampires new-generation.
Bon, en somme, Dracula II n’est pas un bon film, et il est largement dispensable dans le genre archi-prolifique des films de vampires. Réalisé par un Lussier qui décidément n’a pas grand-chose de bon à son actif, il est réservé soit aux fans hardcore de Scheider et de Scott Lee, soit aux encyclopédistes du cinéma vampiriques.

C est un film grotesque. On voit qu il n y a pas d argent. On tourne à 2 endroits. Le vampire est ridicule, tout comme les diverses situations . On hesite: est ce un film serieux ou comique. Dans les 2 cas c est un echec. Malgre tout, les comediens sont plutot bons. L ineptie la plus totale est quand le black se shoote au sang de vampire et qu il se met à grimacer avec ses canines toutes pointues. C est d un ridicule!!!! Heureusement le film est court. C est sa seule qualité.

On nous berce avec des personnages fidèles à leur stéréotype. Toutefois Dracula II réserve une intrigue plus prenante et surprenante que soon prédécesseur. Un film sympathique à voir