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    Kinatay
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    oranous
    oranous

    133 abonnés 1 097 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 20 novembre 2009
    "Kinatay" a été récompensé a Cannes. Soit ! Mais quelle drôle d'idée ! Ce film est particulièrement chiant. Dans le sens où la plupart des scènes sont complètement inutiles. Ce film est d'une lenteur accablante. Il y a très peu de dialogues et souvent, ils tombent un peu comme un cheveux sur la soupe sans que le spectateur comprenne pourquoi le personnage dit cela à ce moment précis.
    C'est vraiment se moquer du monde de réaliser un tel film. Il ne se passe rien pendant au moins 45 minutes. Toute la scène dans le van lors du transport vers la maison est absolument inutile.
    Après une heure de film, et l'arrivée (enfin !!!) dans la maison, on se dit qu'il va y avoir un peu plus de contenu, que le film va être plus prenant mais non ! pas du tout. Le rythme est le même, tout se déroule soit trop lentement avec de longues scènes inutiles soit trop rapidement.
    Alors bien sur, pendant ce moment là, même si la tension n'est pas palpable, on peut admirer le jeu de Coco Martin, on peut observer ses doutes.
    C'est bien la seule chose que l'on retient. Parce que franchement, la mise en scène n'a rien d'extraordinaire. Et la caméra au poing est très désagréable surtout dans toutes les scènes qui se passent dans le van c'est à dire pendant les 3/4 du film.
    Kinopoivre
    Kinopoivre

    29 abonnés 200 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 20 novembre 2009
    Un spectateur se demande pourquoi le jeune policier (il s'appelle Peping) n'est pas parti pendant le massacre. Très simple : il avait peur pour sa propre peau ! Partir, c'était laisser entendre qu'il allait dénoncer les tueurs. Il ne pouvait pas courir ce risque. En même temps, et selon un tout autre point de vue qui est celui du réalisateur, le garder sur place 1. était nécessaire, sinon, il n'y aurait pas de film (!), et 2. fournissait l'alibi moral au film, qui était de montrer l'horreur en train de gagner sa conscience d'homme, complice malgré lui. Pour ce qui est de la laideur de l'image tremblotante, cela vient de la matérialité du tournage : faute d'éclairage, on tournait avec une caméra numérique (pas avec de la pellicule, donc), et ces caméras sont toujours portées, de sorte que, non fixées sur un support, elles ne peuvent pas rester stables.
    ffred
    ffred

    1 516 abonnés 3 972 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 19 novembre 2009
    Mais que c'est-il passé dans la tête du jury du dernier festival de Cannes pour donner le prix de la mise en scène à ce film ? Quant aux critiques dithyrambiques, on se demande ! Tout cela pour un exercice de style totalement creux et sans aucun intérêt. Le réalisateur dit lui-même que c'est un film d'horreur ! L'horreur c'est ce qu'il nous inflige tout au long des 1h50 qui ont l'air d'en faire trois heures. Une bonne moitié se passe dans un van qui traverse Manille de nuit où l'on ne voit quasiment rien et où il ne se passe rien. Mais quel ennui ! Un vrai supplice. L'image n'est pas belle, sombre et/ou floue. La scène du massacre est très mal faite, cela en est risible. C'est pas mal interprété, c'est tout ce qu'il y a sauvé de ce film philippin vraiment imbuvable. Mon voisin a dormi tout le long alors que la salle se vidait progressivement. Tout est dit !
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 19 novembre 2009
    Cette année les prix labellisés Canne ont tous l’air de provenir d’une loterie comme le figure ce prix escompté de la mise en scène.

    Dès les premières minutes, on remarque que la caméra tremble, pourquoi ? Pour suivre la mode ? Peut être, ce qui est sûr c’est que c’est raté. Cela n’apporte rien au film, ça lui enlève même l’immersion qu’une image plus calme aurait pu apporter.

    Pour revenir au film, à Kinatay, c’est un jeune homme qui étudie pour être policier dit comme ça cela aurait pu être intéressant, on aurait pu avoir le droit à une sorte d’infernal affairs du pauvre. Non car le film veut dépasser les codes, veut proposer quelque chose de neuf. Il va donc amener ce jeune dans une sombre voiture où il va découvrir la vraie violence, une prostitué se fait enlever et violenté. Choqué, il ne bouge pas. Pendant une dizaine de minutes, la caméra nous montre son visage terrifié. Je regarde ma montre puis je m’en vais. Je sors de la salle puis je me suis demandé pourquoi le personnage n’est pas sorti ? Pour sortir des sentiers battus et escompté un prix de la mise en scène, il n’y a pas d’autres explications plausibles me suis-je dis en sortant de cette salle. Sauf si cela avait un sens métaphorique au 12ème degré mais j’en doute. Il n’y a rien dans ce film, le scénario et les dialogues sont vides de sens. Au bout de vingt minutes, on est complètement largué et la seule chose que nous transmet le réalisateur c’est l’ennui, un terrible ennui qui a fait fuir quelques spectateurs d’une salle à moitié vide. J’invite donc les autres potentiels spectateurs à fuir le film ou alors préparer un oreiller...
    kemana
    kemana

    35 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 20 novembre 2009
    Je n'ai surement pas les compétences cinématographiques du jury du dernier festival de Cannes qui a attribué le prix de la mise en scène à Kinatay. Pour moi c'est 0 étoile. Le pauvre Coco Martin a l'air terrorisé pendant tout le film et on se demande si c'est parcequ'il est dans son personnage ou si c'est parcequ'il a accepté de jouer le rôle principal de ce film. Comme j'étais coincé au milieu d'une rangée et je n'ai pu quitter la salle comme d'autres spectateurs, et j'ai du subir Kinatay jusqu'au bout. Si vous êtes amateur d'images granuleuses, tremblantes et pas éclairées, de découpage de cadavre à la machette peut-être y trouverez vous votre compte. Pour moi les vraies belles mises en scène de Cannes restent le ruban blanc et les herbes folles
    norman06
    norman06

    306 abonnés 1 606 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 18 novembre 2009
    Mendoza filme en temps réel une sinistre expédition, situant le road movie dans un univers glauque, sans complaisance et en évitant le voyeurisme. Reste que le film donne beaucoup trop dans l’exercice de style minimaliste et que Mendoza peine à insuffler un véritable souffle à ce non thriller.
    diehard5
    diehard5

    20 abonnés 482 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 21 novembre 2009
    Un film qui ne bouscule pas la routine et le conformisme du film "d'auteur" de série. Le tout dans un langage cinématographique nul. Son prix à Cannes témoigne que, derrière une apparence de plus en plus austère, Isabelle Huppert demeure une sacrée farceuse.
    Pierre E
    Pierre E

    199 abonnés 665 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 22 janvier 2010
    Le nouveau film du sulfureux et irrévérencieux Mendoza est dans la lignée de ses précédents, une réussite, audacieuse et radicale, qui ne manque pas de susciter une nouvelle fois la controverse et de percuter encore plus fort son spectateur. Mendoza continue de brasser les vices de la société philippine, dans le cas présent, il explore celui de la corruption. Son héros, Peping, jeune homme un brin idéaliste, étudiant en criminologie promis à un avenir brillant - dont il a commencé la construction avec son récent mariage - va accepter une mission dont il ignore les enjeux, et tremper dans une des affaires les plus sordides qui soient. ‘L’innocente cupidité’ d’un jeune homme en plein passage vers l’âge adulte, va révéler une noirceur complètement inattendue. L’identification spectateur/protagoniste est totale, et pour cause, son acteur fétiche, Coco Martin est presque de tous les plans. Non seulement cela, Mendoza veille minutieusement et progressivement à ce que spectateur et protagoniste ne fassent littéralement plus qu’un : happé tous 2 plus ou moins volontairement dans une aventure de laquelle ils ne sont pas avertis des enjeux et dont ils ne ressortiront pas indemne. A l’instar des grands maîtres (Hitchcock, Haneke), il se plaît à torturer le spectateur : lui imposant le temps réel, un point de vue subjectif qui fait naître le sentiment d’être un voyeur dans l’histoire, et le coince dans un entre-deux dérangeant où les limites du bien et du mal sont totalement estompées. Spectateur devient lui aussi ‘peping-tom’ de ce ‘kinatay’ dans une nuit qui commençait comme les autres et se révèle voyage jusqu’au bout de l’enfer. Esthétique sordide de circonstances, image poisseuse, granuleuse, Mendoza travaille toujours caméra au poing, sa réalisation à fleur de peau flirte encore une fois avec l’expérimental. Peut être a-t-il d’ailleurs mis le doigt sur un nouveau genre à mi-chemin entre le documentaire, l'expérimental et le polar. Novateur et profondément déconcertant.
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