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    Ajami
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    3,6
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    127 critiques spectateurs

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    jo4
    jo4

    28 abonnés 347 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 25 octobre 2010
    Dans le même concept, mais en moins poussé, qu’un 21 Grammes, Ajami fait pâtir sa réalisation d’un bouleversement scénaristique. Les scènes sont dans un désordre intelligent et attrayant. Mais le grand point fort du film, qui aurait pu être un son plus grand défaut, réside dans une mise en scène réfléchie et juste. Pour faire passer un réel message, Ajami dépasse la fiction et rend le tout comme une réalité certaine. Le naturel des acteurs et l’absence de musique extérieur à l’intrigue renforce cette idée de réalisme. Le film commence percutant pour finir percutant tout en passant par une angoisse insoutenable. Poignant tout en justesse.
    Julien D
    Julien D

    1 118 abonnés 3 461 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 septembre 2012
    Cette excellente image d'une société où la méfiance d'autrui est omniprésente est construite comme les mésaventures chapitrées des différents habitants de ce concentré du Moyen-Orient dont le rebondissement principal et surtout le lien entre chacun de ses personnages apparaissent dans l'ultime chapitre. Si ce système narratif anachronique a de quoi rendre ce suspense passionnant, il a également fait perdre le fil à une partie du public. Ce qui est également impressionnant, c'est de savoir que ce film est entièrement porté par des acteurs non professionnels qui font un très bon boulot.
    Christoblog
    Christoblog

    750 abonnés 1 621 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 19 avril 2010
    J'éprouve rarement le sentiment enivrant de voir un film génial. Vous le savez, si vous venez souvent sur ce blog, j'ai plutôt la dent un peu dure.

    Lisez donc bien ce billet, et ensuite foncez voir Ajami si vous avez la chance d'avoir une projection près de chez vous.

    Pour faire simple : c'est le plus beau film choral que j'ai vu, et quand vous songez à la concurrence dans ce domaine (Short cuts en tête), ce n'est pas un mince compliment. Nous suivons à travers plusieurs chapitres les destinées d'Omar, plongé malgré lui dans une affaire de règlement de compte avec un clan mafieux, amoureux d'une chrétienne, de Malek, jeune clandestin de la région de Naplouse, de Dando, policier juif dont le frère a disparu, de Binj, jeune arabe branché qui sort avec une juive et dont le frère fait une grosse bêtise, et de plusieurs autres personnages. Chacun, outre son caractère propre, parfaitement dessiné, nous donne à réfléchir sur la société israélienne d'aujourd'hui.

    Tous ces personnages vont se croiser, leurs histoires se heurter, s'entrechoquer. Comme dans les meilleures histoires de ce type, plusieurs scènes sont revues, avec à chaque fois un angle qui nous fait découvrir un évènement différent : du grand art.

    Un scénario machiavélique, une galerie de personnages hors du commun, une vision magnifique de Jaffa, ville cosmopolite où les différentes communautés religieuses cohabitent, mais encore une mise en scène formidable, tout le contraire d'une machine tape à l'oeil : sereine, intelligente. Les deux réalisateurs savent jouer d'une palette subtile alternant les mouvements de caméras élégants, jouant magnifiquement avec Ad Vitamles lumières orientales, offrant des gros plans de visages extrêmement touchant. Ils redonnent aussi un sens véritablement dramaturgique - presque moral pour paraphraser Godard - au fondu au noir.

    Le premier vrai gros choc de l'année 2010. A voir absolument. D'autres critiques sur Christoblog : http://chris666.blogs.allocine.fr/
    tuco-ramirez
    tuco-ramirez

    113 abonnés 1 581 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 2 décembre 2012
    Difficile de raconter un film à tiroir dans la pure veine tarantinesque. Ajami, c’est un quartier de Jaffa de Tel-Aviv. Dans ce quartier cohabite juifs, musulmans et chrétiens. Deux jeunes musulmans vivent dans la terreur de représailles depuis que leur oncle a descendu un membre de la mafia. Malek ; réfugié palestinien, travaille en Israël pour payer l’opération de sa mère. Binj, palestinien, veut vivre heureux avec son amie chrétienne. Dando, policier juif, cherche à venger son frère, militaire israëlien tué par les palestiniens.
    Tous ces gens vivent dans le même quartier des réalités différentes et ne devraient jamais se rencontrer. Mais le réalisateur, très inspiré par le meilleur du polar hollywoodien, va nous entrainer dans ces histoires pour mieux les fusionner dans un exercice stylistique emprunté à Tarantino. Mais les références US ne s’arrêtent pas là. L’entame du film tient du chef d’œuvre. Scorcese et Coppola ne sont pas loin dans ce qu’ils firent de plus grand. Réalisé sous forme de chapitres : les 2 premiers laissent à penser que l’on est dans un film référence. Malheureusement, dans sa volonté de réaliser une prouesse scénaristique, le réalisateur perd un peu le spectateur dans les 2 chapitres suivants dans le but d’un final spectaculaire. Emporter par son désir de faire le casse du siècle, il en fait trop ; dommage.
    Ce film israëlien marquera tout de même l’histoire du 7ème art national. Le récit est brut mais aussi plein de tendresse. Tous ces personnages destinés à une vie paisible se retrouvent dans une histoire qui les dépasse et par laquelle ils sont happés.
    Dans le TéléCinéObs, on pouvait lire : « ce fulgurant thriller israélo-palestinien télescope flics, voyous et caïds avec un sens du spectacle et du montage digne de ses inspirateurs hollywoodiens. Mais c'est par sa façon d'inscrire l'intrigue dans les faubourgs de Tel-Aviv, d'y mixer tous les conflits humains et religieux qui embrasent la région et de leur donner vie sans parti pris superflu qu'il tire sa formidable identité. ».
    A voir même par les amateurs du cinéma hollywoodien classique de qualité
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 9 avril 2010
    Heureusement que ce n'est que du cinéma !... Mais ce qui est plus inquiétant, c'est que des milliers de personnes à travers le monde vivent ces choses au quotidien. Un film qui dénonce la crise sociale au Moyen-Orient et par la même occasion, nous fait prendre conscience des risques, qu'encourent la plupart des pays occidentaux, pour la survie de la race humaine.
    DestroyGunner
    DestroyGunner

    22 abonnés 866 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 14 juillet 2010
    Drame d'une grande puissance.Un scénario d'une cohérence absolue et un récit non linéaire qui prend le spectateur dans ses filets jusqu'à la dernière image. Acteurs formidables. Une description peu commune de la vie en Palestine et en Israël, et pas très" politiquement correcte". Une réalisation remarquable. Grand film à voir impérativement.
    rayonvert
    rayonvert

    16 abonnés 253 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 10 juillet 2012
    Après un début vraiment captivant qui nous permets de voir la vie dans un des derniers quartiers arabes proche de Tel Aviv, le film se perd un peu sur la fin à cause d'une mise en abîme de la même situation. en effet le fait de revivre la scène sous des angles et par le point de vue différent des personnages alourdi le propos et fait perdre au film son émotion.
    tixou0
    tixou0

    640 abonnés 1 972 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 27 avril 2010
    Petit film sans grande originalité, et qui est pourtant encensé par la critique bien-pensante (à gauche donc), vendu comme film choral bien (voire audacieusement) construit, et surtout en forme de dialogue fructueux entre communautés (il y a des Musulmans, quelques Juifs et même un Chrétien, le méchant cependant). Si l'exposition a un certain rythme et quelques attraits (la saisissante scène de justice de paix bédouine), l'histoire (les histoires) s'embrouillent vite, la structure éclatée n’est qu’un pesant procédé narratif, et Dieu que le jeu des interprètes est forcé, et que de cris et de larmoiements !
    framboise32
    framboise32

    132 abonnés 1 288 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 21 avril 2010
    percutant, réaliste, dur, pur ...AJAMI est un excellent film
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 21 avril 2010
    Depuis plusieurs années, le cinéma israélien prouve à quel point il est vivant, audacieux et connecté au réel. Les exemples sont nombreux, de La visite de la fanfare à Valse avec Bachir en passant par Les Citronniers. Ajami fait sans aucun doute partie de ce mouvement qui s'intéresse avant tout à l'être humain et nous donne à voir une complexité bien plus riche et nuancée que les images des journaux télévisés. Film choral revenant à plusieurs reprises sur plusieurs événements, mais avec un point de vue différent à chaque fois, Ajami nous parle d'un quotidien difficile et hanté par la mort, sur une terre où cohabitent chrétiens, musulmans et juifs. La première partie du film capte notre intérêt mais nous laisse bien souvent dans la confusion. Il faut en effet un peu de temps pour comprendre comment la vie des uns s'articule avec celle des autres. Filmé au plus près, dynamique dans la forme, le film nous plonge dans une ambiance étouffante dont on ne sortira pas. Bien interprété, bien rythmé, Ajami ne réussit cependant pas à nous lier totalement à ses personnages. L'empathie ne prend pas sans que l'on sache vraiment pourquoi. On pense à Amours chiennes, plus frénétique, et surtout à Gomorra qui possédait une puissance formelle et romanesque qu'Ajami n'a pas. Le film n'en demeure pas moins un intéressant témoignage sur un pays dans lequel les clivages religieux et sociaux, comme ailleurs, continuent de brimer les hommes (et bien sûr, les femmes). Malgré une dernière demi-heure très réussie (là où tout s'explique dans une narration astucieuse), Ajami ne possède pas la force d'un grand film.
    Photo-cineaste
    Photo-cineaste

    41 abonnés 572 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 20 avril 2010
    Ajami est une grosse déception, j'attendais beaucoup de ce film... Finalement on entre pas assez dans la vie des personnages nous restons simple spectateur... Mais le film est quand même très bon, mais il traine beaucoup trop en longueurs inutiles...
    vanou97
    vanou97

    38 abonnés 633 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 7 décembre 2011
    Une magnifique histoire de cohabitation entre Juifs, Musulmans et Chrétiens et tous les effets pervers autour de ces religions. Un film humaniste avec un réalisme impressionant... Des scènes de crime passionantes. Certaines longueurs sont en outre décevantes...
    diehard5
    diehard5

    20 abonnés 482 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 29 avril 2010
    Film choral très sombre où les destins croisés des habitants d'un quartier populaire de Jaffa sont l'occasion d'une méditation sur le choc des différences communautaires entre chrétiens, musulmans et juifs. Métaphorique mais surtout, hélas, terriblement confus dans la construction. Sur ces thèmes transposés à Los Angeles, Paul Haggis avait autrement mieux réussi le multi-oscarisé "Collision".
    Pascal I
    Pascal I

    679 abonnés 4 067 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 17 février 2011
    Immersion dans 3 communauté qui cohabitent avec leur conviction, leur espérances et leurs haines. Dommage que tout ne soit pas plus travaillé sur le point relationnel, ici, on survole mais c'est un drame intéressant. 3/5 !!!
    traversay1
    traversay1

    3 147 abonnés 4 634 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 8 avril 2010
    Ajami a représenté Israël pour l'Oscar du meilleur film étranger 2010. Vu la qualité moyenne du cinéma local, c'est forcément déjà le signe que cette oeuvre co-écrite et co-dirigée par Scandar Copti (35 ans) et Yaron Shani (37 ans) n'est pas banale. Sachant que l'un est est juif et l'autre arabe, c'est aussi l'assurance d'un regard neuf sur la situation au Moyen-Orient. Mais si Ajami est un film politique, il est aussi social (l'extrême dénuement de ce quartier emblématique de Jaffa) et romanesque (avec ses fratries divisées et ses idylles interreligieuses). La violence n'est pas juive ou arabe, elle est partout, à chaque coin de rue et les réalisateurs ont choisi la forme du thriller pour témoigner d'un quotidien délétère. Impossible alors de ne pas penser au Scorsese de Mean Streets, pour la tension permanente et la sensation que tout peut arriver, notamment le pire, à chaque instant. Impeccable sur le fond et la forme, le film est aussi innovant dans sa construction, avec ses 5 chapitres qui bousculent la chronologie et les points de vue. Il est aisé de se perdre dans les dédales d'une narration trop sophistiquée qui éclaire certains faits (racontés parfois sous deux angles différents, à une demi-heure de distance) et en délaisse d'autres. Pour cette raison, le film peut laisser à distance, au moins à la première vision. Une incitation pour retourner le voir et comprendre enfin toutes les complexités d'un scénario largement plus dense que la moyenne.
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