Avis : Ajami - Page 8

un film qui donne une autre facette de la réalité qui se déroule au moyen orient avec une profonde émotion et transcription réelle de la vie

Fort, haletant, violent et tendre...J'ai été bluffée par ce thriller si humain, qui décrit si bien les spirales où peut nous jeter la société...surtout dans le contexte d'Israël et de la Palestine...
Un seul conseil, c'est filmé en épisodes, donc le suspense est là jusqu'au bout, et les personnages sont très attachants...
Ok, ce n'est pas très optimiste pour l'avenir, c'est même assez noir, mais un grand bravo, pour moi, un grand film ^^

Ayant vu la bande annonce,l'interrogation m'est apparu:"S'agit-il d'un film soi disant contestataire tout en reprenant les codes des films du meme genre qu'ils l'ont precedés ou alors va t-il sortir du lot?"
Eh bien j'opte sans soucis pour la deuxieme reponse...
Optant pour une construction narrative en chapitre,le scenario vous plonge directement dans l'ambiance,une ambiance du moyen orient qui passe outre les clichés,qui conteste et qui montre ou demontre ce qu'il se passe vraiment tout en gardant une simplicité pas desagreable du tout.
Tres bon film.

Très beau film bien construit et surprenant dans la manière où petit à petit l'histoire prend forme et les vies de tous ces personnages se trouvent mêlées.

Un film poignant qui redessine en creux la vie quotidienne de la population Palestinienne.
Plus qu'une simple dénonciation de la situation au proche orient, c'est une tentative pour rentrer dans la vie de ceux qui subissent, collectivement, des contraintes qu'ils ne maitrisent absolument pas.

Au delà du fond dont on globalement tous d'accord pour dire qu'il est passionnant, et que l'on a là un film avec un vrai sujet; AJAMI est un thriller sacrément bien foutu, qui vous tient en haleine, et dont la construction en puzzle qui prend tout son sens à la fin fonctionne à merveille.

Dans la série film chorale/thriller/drame avec un soupçon de "Rashomon", je demande "Ajami". Rien de nouveau dans la forme mais une efficacité rare. Un des films qui sortent du lot ces derniers temps, en sachant que j'en vois énormément.
Le fait de connaître le(s) pays et d'être très vigilant sur ce qu'y font les réalisateurs a favorisé mon intérêt mais on peut se laisser happer par le(s) histroire(s) sans ça.

C vraiment un bon film, plein d'intelligence, qui révèle les contrastes et les déchirures (ô combien) de la "société israëlo-palestinienne"..
on s'y retrouve dans le méli mélo à la Pulp fiction qui prend tout son sens à la fin. Les scènes sont réalistes, la réalisation nerveuse, on ne s'ennuie pas, le propos est franc, et efficace.. On en sort soufflé, et on en redemande..

Ajami est un film basé sur les conflits, que l'on pourrait rapprocher des films de gangsters : les personnages sont enfermés dans des histoires d'où ils ne peuvent s'échapper. Mais là où Ajami se distingue des films de gangters, c'est dans son réalisme frappant. Ajami est également un film que l'on pourrait rapprocher du documentaire. Scandar Copti et Yaron Shani ont tourné leur film à Tel-Aviv avec des acteurs amateurs qui connaissent mieux que quiconque l'atroce réalité de la vie en Israël. La force de ce thriller haletant, en fait, est d'avoir permis aux réalisateurs de tisser, entre les apprentis comédiens et leurs personnages, des liens qu'ils s'obstinaient, précisément, à nier dans la vie... Le scénario, virtuose, évoque Scorcese, Tarantino, voire Coppola mais l'on pense notamment au film israélien Valse avec Bachir, sorti la même année, qui décrit également le conflit Israélo-Palestinien mais du point de vue militaire. Dans la manière de raconter un récit réel en introduisant une ou plusieurs histoires, Gomorra (2008) se rapproche du type de construction de Ajami : Tous deux basés sur des conflits armés faisant référence à Scorcese, Tarantino, leur force majeure est d'arriver à révéler l'ambivalence tragique de la réalité Israélienne (pour Ajami) ou Nopolitaine (pour Gomorra). On ne peut que ressentir de la compassion vis à vis des personnages qui sont tous les victimes ou les bourreaux d'un autre. Le conflit palestino-israélien n'avance pas tout comme les personnages de ce film.

Ajami se rapproche donc plus du documentaire que de la fiction, son réalisme est sont point fort et l'on ne peut s'empêcher d'établir une réflexion personnelle sur le sujet. C'est donc un film réussit qui mérite sa nomination aux oscars.

Un scénario bien structuré, des acteurs ultra crédibles, un réalisme étonnant.. un équilibre certain ! C'est une vraie tranche de vie, il y a des rancoeurs, des amitiés profondes, des complicités et des amours impossibles.. On se projette complètement dans la réalité et l'environnement de Jaffa. Pas caricatural pour un sou il retranscrit bien la pesanteur des traditions culturelles, la réalité de communautés qui essayent de vivre ensemble, de se supporter mais n'oublient jamais où est leur place..
Un très bon film.

Tout simplement excellent.

Un film qui intrigue beaucoup pendant sa diffusion. Divisé en plusieurs parties, on est impatient d'arriver à la suivante. Un film qui passe très vite sans être rapide au niveau du scénario qui est la force majeure du film.
C'est une petite perle du cinéma, on a beau aller voir la séance en se sentant prêt à tout voir, et au final on est quand même surpris par certaines scènes.
A ne manquer sous aucun prétexte.

A voir absolument !

le cinéma israélien démontre encore une fois qu'il est capable de délivrer des œuvres de qualité. Un scénario à la innaritu où les destins se croisent, une réalisation d'une grande justesse, des acteurs du cru à l'interprétation fascinante de spontanéité, mais surtout , et en cela le cinéma israélien est l'un des tout meilleurs au monde, un film monté comme un instantané d'une réalité, celle de Jaffa, un quartier multi ethnique et multi religieux. de cette dimension sociale, les réalisateurs n'en font pas un outil ostentatoire pour jeter le discrédit sur telle ou telle frange de la population. bien au contraire, le film se veut neutre pour mieux capter la complexité des relations entre les habitants de Jaffa. Quoi que parfois un peu trop bavard, Ajami reste donc une belle réussite.

film lent et trop long qui traite d'un sujet pourtant potentiellement intéressant. On s'attend à un film beaucoup plus rythmé après la première scène mais l'action s'essoufle très vite et on se perd entre les histoires. L'acteur principal a l'air un peu lent ce qui n'aide pas à accrocher le spectateur. J'ai failli m'endormir à plus d'une reprise. D'autre part, le film est réalisé sans aucune musique, ce qui pourrait passer si l'action était au rendez-vous mais au final on ne retient qu'un enchainement de longueurs à propos d'un sujet profond certes mais que le réalisateur a réussi à rendre ennuyeux. Je ne comprends pas ceux qui parlent d'un film choc dont on ressort les larmes aux yeux, je n'ai rien ressenti de tout ça!Seul point fort : il nous apporte peut être un autre point de vue sur la vie de tout les jours des personnes vivant en Israel et qui se cotoient tous les jours alors que tout les oppose.