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    L'Enfer d'Henri-Georges Clouzot
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    83 critiques spectateurs

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    Sylvain P
    Sylvain P

    299 abonnés 1 330 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 2 août 2010
    Documentaire sur un film avorté, sur un réalisateur tortionnaire, sur une recherche graphique et esthétique nouvelle, L'Enfer est un making of particulièrement interessant sur la façon de faire du cinéma dans les années 60. Et l'on se sent bien entouré de Romy Schneider, Serge Reggiani et le viaduc de Garabit.
    alexdelaforest
    alexdelaforest

    36 abonnés 205 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 26 janvier 2013
    1/3 d'images de Clouzot passionnantes, 2/3 d'interviews et images inutiles. C'est raté.
    Jérémy J
    Jérémy J

    29 abonnés 653 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 26 janvier 2016
    Un documentaire plutôt simpliste mais très intéressant surtout pour l'histoire d'un film qui aurait pu être vraiment très avant-gardiste .
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 3 novembre 2013
    Romy... Quelle beauté ! Dommage que ce film (légèrement psychédélique) n'ait jamais vu le jour.
    selenie
    selenie

    5 429 abonnés 6 015 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 avril 2010
    Documentaire très intéressant sur notre Hitchcock national. Avec ce film Clouzot allait prouver aux présomptueux de la NOuvelle Vague qu'un cinéaste dit "classique" avait aussi le talent nécessaire pour se réinventer. L'idée de faire jouer des scènes inexistantes sur pellicule par Jacques Gamblin et Bérénice Bejo est une idée excellente qui permet de faire travailler notre imagination. En tous cas le doc rend un hommage fort au génie qu'était Henri-George Clouzot.
    gimliamideselfes
    gimliamideselfes

    2 803 abonnés 3 956 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 25 mars 2010
    J'ai l'impression qu'il y a deux films dans ce documentaire, une partie que j'adore où l'on montre Romy filmée sous tout les angles étranges possible, dans un style totalement expérimental, avec des commentaires sur le projet démeusuré de Clouzot, un côté artiste maudit que j'aime beaucoup, une très belle réflexion sur l'art, le cinéma, ce que c'est que faire un film, les conditions sur lesquels il faut le faire, le côté ultra perfectionniste de Clouzot… Et une autre partie plus sur la reconstitution du film qui je dois l'avouer m'a moins intéressée.
    7eme critique
    7eme critique

    459 abonnés 2 778 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 18 mai 2017
    Images du film, interviews, reconstitutions, "L'enfer d'Henri-Georges Clouzot" est un documentaire passionnant sur le chef d’œuvre avorté d'un cinéaste de génie. Ce metteur en scène avant-gardiste, était sur le point d'offrir une nouvelle facette au cinéma (facette qui finira par voir le jour bien des années plus tard). En découvrant ce film, on croirait assister aux références de cinéastes comme David Lynch, Nicolas Winding Refn ou encore Gaspar Noé par moments, vous l'aurez compris, Henri-Georges Clouzot était clairement en avance sur son temps en mêlant cet art cinétique à son cinéma. Le scénario est de qualité, les acteurs aussi (Romy Schneider éblouissante), l’esthétique du film est remarquable, les plans sont soignés (le viaduc de Garabit de Gustave Eiffel et le lac artificiel en toile de fond), la musique et le travail sur les sons ainsi que ces scènes psychédéliques d'un nouveau genre livreront une expérience hors du commun, tout était présent et bien pensé pour faire de ce film un véritable chef d’œuvre du cinéma. Mais voilà, après le départ prématuré de l'acteur principal Serge Reggiani ne supportant plus le caractère du cinéaste et l'ambiance de travail, le film prit un sacré coup avant de s'éteindre définitivement suite à l'infarctus d'Henri-Georges Clouzot. Créatif, original, minutieux, ce travail de ce perfectionniste du septième art surprend admirablement pour l'époque (1964). Qu'est ce que l'on aurait aimé découvrir le produit fini !
    pierrre s.
    pierrre s.

    349 abonnés 3 235 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 18 novembre 2017
    Quel dommage de découvrir ces images seulement aujourd'hui et sous la forme d'un documentaire. Car à la vue de celles-ci on se dit que si Clouzot avait mené son projet à terme, il aurait à coup sûr bousculer, peut-être même changé à tout jamais, le cinéma français! Mais le réalisateur du Quai des Orfèvres, en avait-il vraiment les moyens? N'a t'il pas laissé mourir son projet, finalement trop ambitieux? Tant de questions si peu de réponses, juste des regrets..
    norman06
    norman06

    296 abonnés 1 598 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 26 décembre 2009
    Documentaire passionnant sur la préparation et le tournage d’un film culte inachevé, qui aurait peut-être été l’un des chefs d’œuvre du cinéma mondial, à la vue des images novatrices de cette réalisation d’avant-garde effectuée dans le cadre d’une production à gros budget. C’est aussi une réflexion passionnante sur le décalage entre l’inspiration artistique et la nécessité de finaliser une œuvre avec les contraintes du temps et les concessions du travail en équipe.
    Nico2
    Nico2

    78 abonnés 939 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 27 novembre 2009
    Ce documentaire de Serge Bromberg et Ruxandra Medrea consacré au film inachevé du talentueux Henri-Georges Clouzot est une réussite où se mêlent images du film, interviews de participants de l'époque, images d'archives mais aussi des scènes jouées par Jacques Gamblin et Bérénice Bejo pour combler les trous de certaines scènes originales. Il est formidable de revoir Romy Schneider, plus belle que jamais, dans des images de toute beauté, véritable claque visuelle. Les expérimentations des techniciens de Clouzot sont fascinantes, la démesure du projet étourdit autant que l'irresponsabilité de Clouzot inquiète, et l'on regrette vraiment que le film n'ait pas vu le jour tant il s'annonçait étrange et fascinant. Réussite totale, ce documentaire passionnant et instructif est à ne pas manquer.
    blacktide
    blacktide

    39 abonnés 795 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 décembre 2017
    Il est des films dont la perfection ne saurait exister autrement que dans leur absence. A l’image de ces œuvres qui chaque année s’attendent le cœur lourd d’impatience, comme un messie chantant le paradis d’une terre promise. Un Paradis qui une fois s’offre à nous ne peut que s’évertuer à décevoir. Car l'impatience et le regret ne servent à rien : ils augmentent les chagrins, et en créent de nouveaux. D’autant plus lorsque la tentation par l’imagination avait su créer quelque chose de beaucoup plus grand : puisqu’à force de bouffer chaque image, de fantasmer chaque morceau de pellicule, de se sustenter d’un casting, d’un réalisateur, d’un synopsis…, toute perception s’en trouve biaisée par une sorte de fantasme créateur.

    Imaginer l’œuvre en se l’appropriant, en la déformant au gré de nos envies, sans jamais en dénaturer le sens puisque celle-ci n’est qu’inexistence. Ou plutôt, sa réalité se limiterait seulement à ce minimalisme d’informations et d’aperçus qui suffisent à émoustiller notre intérêt à un niveau de création (in)consciente. Car tout créateur est intrinsèquement spectateur de son œuvre, à la différence que le « bâtisseur » a su concrétiser sa vision. Une vision qui souvent le dépasse, et qu’il faut savoir contrôler ou exploiter complètement. L’échec du tournage de l’Enfer tiendrait donc principalement à l’incroyable liberté qu’avait Clouzot sur son film (renforcée par ce budget illimitée). Une liberté qui s’est rapidement transformée en un désir (d’)inachevé. Car L’enfer, c’est une œuvre qui n’en a jamais vraiment été une, une frustration de chaque instant où le fantôme de l’absence se mêle à l’âme malade d’un architecte de l’Image obsédé par la perfection.

    Une œuvre parfaite car elle n’existe pas. Une inexistence d’autant plus ironique que Clouzot se donnait corps et âme à la création du chef d’œuvre ultime. Et, en cela, le documentaire retranscrit particulièrement bien les obsessions du cinéaste, en cherchant à conter au-delà de tout didactisme, le drame que constitue L’Enfer : « L’histoire commence, et elle commence mal » nous annonce même Serge Bromberg. Une mise en équation de la jalousie où Clouzot se perd dans sa folie des grandeurs, entre remise en question constante de son travail et impasse mégalomaniaque. Toute la démarche des auteurs s’incarne donc dans le conflit, cette tentative de réflexion sur le repli et les limites d’un cinéaste ayant perdu toute efficacité créative (comme le montrait la minutie d’un Quai des Orfèvres ou du Salaire de la Peur) pour vendre son âme à son diable intérieur. Un film qui le tuera, bien des années plus tard, lorsque le destin jeta son dévolu sur un air de la damnation de Faust : toujours assez caustique de dire qu’il en est mort de l’Enfer.

    D’expérimentations visionnaires en acharnement maladif (sur son équipe comme sur ses acteurs, ce qui causera le départ de Serge Reggiani), du présent à l’irréel, du film rêve au film concret, la frontière est souvent mince. Le documentaire en trace le basculement progressif de Clouzot dans la propre déraison de son personnage : devenu Marcel, il en est réduit à souffrir de la démence de sa création. A la psychose du réel, en noir et blanc, s’invitent les délires psychédéliques d’une jalousie en illusions. Une volonté totale de confrontation, de casser les codes plastiques en cherchant la véritable substance des sentiments dans l’art cinétique. Comme le souhait de Clouzot de prendre le dessus sur son époque en insérant une fantaisie outrancièrement poétique, aussi bien au niveau sonore que visuel, dans un réel en mutation. Mais au-delà de cette recherche esthétique proche de la schizophrénie, la véritable force de ces Images est de révéler le cinéaste obsessionnel qui sommeille en nous : s’attribuer les obsessions d’un Autre, et s’évertuer à aller jusqu’au bout de celles-ci.

    Et du désir et du rêve de l’inachevé dans la destruction, L’Enfer est une non-œuvre caractérisée par son irrésolue transcription. Une soif de vacillement conférant aux rushes et aux multiples échantillons, une dimension quasi mystique, transcendant tout sentiment d’amertume en une obsédante fascination pour le fabuleux. Donner corps à des morceaux de rêves pour renforcer le manque à l’égard de l’édifice global en somme. Et au milieu de chaque morceau de pellicule s’illumine Romy Schneider, joyau parmi les joyaux, dont le seul sourire et le simple déhanché sur l’eau (magnifique ralenti de ski nautique) suffisent à nous faire incarner la jalousie de Marcel. Un regard amoureux, halluciné, émerveillé, par autant de magnétisme que de dévouement à son cinéaste. S’offrir tout entière à la caméra.

    De ces extraits aussi ensorcelants que bouleversants, seuls le regret et la mélancolie subsistent. Sortir de la salle le cœur fragmenté de ces Images d’idéaux, là où toute perfection peut se voir comme la cause de l’échec et de la réussite du film. Chaque plan respire l’audace, entre bains déchirés de lumières et inversion de couleurs, entre verre invisible et projection de passions. Le documentaire se veut exploiter graduellement ce sentiment de maîtrise esthétique nouée au sentiment que tout est sur le point d’échapper à Clouzot, à commencer par sa propre rationalité. Une échappée définitive, car même s’il tentera d’assouvir ses pulsions plastiques dans La Prisonnière, Clouzot restera perdu dans les méandres de son Enfer. A tout jamais une histoire d’ambitions…

    Au final, voir L’Enfer, c’est un peu comme rêver de ce bouquin parfait, se réveiller brusquement, et en oublier la substance pour que seules quelques bribes de perfection subsistent à la frustration de l’oubli. Une éternelle illusion de cinéphile, à l’aura vaporeuse qui s’efface progressivement du regard, un peu comme une Romy qui s’éloigne, disparaît dans le noir de l’écran, à l’ombre d’un film qui n’aura jamais existé autrement qu’à travers nos fantasmes.

    Désir(é)(e)…
    stebbins
    stebbins

    458 abonnés 1 747 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 24 novembre 2009
    Documentaire extraordinaire sur ce qui aurait dû être le dernier film de Clouzot, L'Enfer nous entraîne dans un véritable kaléïdoscope d'images hors du commun, ponctué de commentaires passionnants et de reconstitutions saisissantes. Il n'est pas difficile d'imaginer l'effet que le résultat aurait produit si Clouzot n'avait pas cassé sa pipe au beau milieu du tournage. Serge Reggiani, marron sculpté dans du bois brut, trouvait là un rôle incroyable aux côtés d'une Romy Schneider plus ravissante que jamais. Oeuvre magnifique, qui évite le piège de nous frustrer, ledit documentaire témoigne du travail colossal que le cinéaste avait effectué sur l'image : éclairages somptueux, fragmentation des plans... Le rendu s'avère donc pratiquement visionnaire et particulièrement beau. Outre sa splendeur visuelle, L'Enfer donne envie de se jeter les yeux perdus dans toute l'oeuvre de Clouzot ( ce n'est peut-être pas un hasard si son film précédent - Le Mystère Picasso - traitait en grande partie du pouvoir des images ). Désormais, on peut donc dire que le cinéma d'hier est également celui de demain... Inoubliable.
    ygor parizel
    ygor parizel

    200 abonnés 2 503 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 23 juillet 2012
    Un documentaire passionnant sur le tournage infernal d'un film. On découvre l'envers du décor du film inachevé L'Enfer (que j'aurai aimé voir), la folie des grandeurs et la création artistiques sont mise en avant par ce document. Énormément d'images d'archives et de séquences et autres rush qui sont d'ailleurs superbes. Les petites scènes rejouées par Bérénice Béjo et Jacques Gamblin sont très réussies selon moi.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 6 avril 2010
    Intéressant, le reportage n'est pas très fouillé par contre les images du film sont superbes.
    willyzacc
    willyzacc

    72 abonnés 1 544 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 12 février 2012
    Quelles images.. on en ressort bouleversé par cette beauté fulgurante, ce travail sur les couleurs.. et Romy Schneider tellement envoûtante. Vraiment dommage que Clouzot n'ai jamais pu finir se film démesuré. Un très bon documentaire en plus de ça. A voir absolument.
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