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    Le Dernier été de la Boyita
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    3,7
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    33 critiques spectateurs

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    gerald_w-a
    gerald_w-a

    8 abonnés 252 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 30 août 2017
    Tout en simplicité, tout en douceur, ce film raconte un bel été, aborde délicatement le thème de l'identité sexuelle et touche joliment au coeur.
    musica92
    musica92

    5 abonnés 20 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 août 2017
    Un très beau film, sensible et traité sans voyeurisme
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    chlo2508
    chlo2508

    9 abonnés 2 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 janvier 2014
    Magnifique .. Paysages argentins sublimes et colorés, personnages profonds et attachants. Un sujet complexe traité avec beaucoup de pudeur et de poésie, sans oublier la note d'humour qui apporte de la légèreté. Bouleversant. A voir !
    Wouppa
    Wouppa

    3 abonnés 115 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 1 octobre 2023
    Joli film, naturel et spontané. On est observateur de ces enfants qui grandissent durant l'été. Mais pas d'idée, de phrases où de moments qu'on retient spécifiquement à la fin du film. On ressort néanmoins de la salle de ciné épaté et heureux de la Nature et de l'humanité qui existe encore chez les enfants .
    Cluny
    Cluny

    65 abonnés 593 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 21 octobre 2012
    La Boyita, c'est une curieuse caravane fabriquée en Argentine qui présentait la particularité de pouvoir se transformer en embarcation. Dans la cour de la maison de Jorgelita à Rosario, elle finit sa vie comme une vulgaire cabane, servant de refuge à la fillette et à Ju, sa soeur. Tout du moins, c'était le cas jusqu'à ce que cette dernière la repousse et la traite en gamine, et revendique sa chambre à elle. L'exposition de ce contexte occupe la première demi-heure du film, ce qui se justifie par la nécessité d'opposer la grande ville au bord du fleuve à la campagne de la Province d'Entre Rios peuplée d'Allemands, et la situation de Jorgelita à Rosario où elle est la dernière roue du carosse à celle qu'elle a à la campagne où son père l'appelle princesse.

    La véritable intrigue débute avec l'arrivée de Jorgelita à la campagne, et sa rencontre avec Mario, un garçon un peu plus âgé qu'elle et que les autres qualifient d"orgueilleux et miséreux, comme son père". Je me suis longtemps interrogé sur la façon d'écrire cette critique, et notamment sur l'opportunité de révéler ce qui arrive à Mario. Ceux qui veulent garder le mystère sauteront donc les deux paragraphes suivants, mais il me paraît difficile de parler de ce film sans évoquer son sujet principal. Mario souffre d'hyperplasie surrénale congénitale, qui en touchant les petites filles amène à une survirilisation ; dans le cas de Mario, cela a conduit à ce qu'il/elle soit pris pour un garçon à sa naissance.

    Quant apparaissent les manifestations de la puberté, règles et croissances des seins, Mario et sa mère sont dans le déni, par peur de la réaction machiste du père. Les explications que je donne sont celles d'un adulte qui est allé regarder sur wikipédia ; quand le père de Jorgelita commence à expliquer en médecin à sa fille ce qui arrive à Mario, celle-ci se bouche les oreilles, et quand elle découvre que son ami a ses menstruations, elle rétorque "Après tout, ma grand-mère a bien de la moustache".

    Car c'est une des qualités du film que de se situer à hauteur d'enfant, à travers le regard de Jorgelita. Elle ne juge pas, sauf l'injustice du sort fait à son ami. Et les interrogations qui traversent son esprit sont davantage suggérées par la mise en scène que par les dialogues. La caméra de Julia Solomonoff s'attarde sur les corps, sur les indices de ses transformations, que ce soit dans les planches anatomiques des livres du père de Jorgelita, ou par des images plus métaphoriques comme la découverte de la mue d'un serpent ou la découpe d'une carcasse de boeuf.

    Comme de nombreux films argentins de ces dernières années, cette chronique se situe dans un passé récent, puisqu'on entend à la radio parler du président Reagan. Mais contrairement à " Dans ses Yeux", situé sous le régime finissant d'Evita Peron, ou de " Agnus Dei" qui de déroulait sous la dictature des généraux, ou même du premier film de Julia Solomonoff, "Hermanas", qui évoquait l'exil, "Le Dernier été de la Boyita" n'est pas rééellement contextualisé, si ce n'est dans le souvenir de la réalisatrice : même si toute l'étendue de la Pampa entoure les protagonistes, le lieu de l'action se limite à l'entoutrage proche de Jorgelita. Soulignons enfin que la force du film repose aussi sur la qualité du jeu de ses jeunes acteurs, Guadalupe Alonso étant présente dans tous les plans du film et donnant toute la crédibilité à son personnage par la grâce de son jeu.
    Critiques Clunysiennes
    http://www.critiquesclunysiennes.com
    tuco-ramirez
    tuco-ramirez

    111 abonnés 1 577 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 23 février 2012
    En Argentine, durant l’été, une petite fille approchant d’une puberté imminente vie ses premiers émois amoureux et ces derniers moments d’innocence. Ses parents se séparent, sa grande sœur s’émancipe et s’éloigne ; elle rejoint donc son père à la campagne et retrouve le jeune Mario. Ce dernier est un vrai mystère pour la jeune fille, mais aussi pour le spectateur… Quelle est la problématique du jeune homme ?
    L’éveil au sentiment amoureux est évincé par cette intrigue autour du jeune Mario. C’est bien dommage car l’innocence de la jeune fille et la captation de ces instants furtifs, charnière entre l’enfance et l’adolescence ne deviennent que secondaire. D’une histoire commune d’exploration de cette étape de la vie, le film traite plutôt d’une problématique adolescente beaucoup plus complexe vu à travers des yeux d’enfants.
    « Tomboy » sorti aussi en 2011, traitait de cette période de la vie mais à travers une histoire plus commune. Ce film surpasse à mon sens son homologue argentin.
    3Moopydelfy
    3Moopydelfy

    18 abonnés 6 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 31 octobre 2011
    Le Dernier été de la Boyita s’avère un film sur l’enfance tendre, émouvant, malgré des longueurs, des paysages, des non-dits en dévoilent parfois plus que des discours. Une grosse partie du charme de l’oeuvre de Julia Solomonoff repose sur ses deux jeunes acteurs: Nicolas Treise et Guadalupe Alonso. Les corps se modifient avec les années, mais l’esprit aussi. Les regards des enfants ont une intensité qui soulèveraient des montagnes.

    3 Moop raisons de voir le dernier été de la Boyita:
    L’enfance abordé par le regard d’une petite fille sur fond de magnifiques paysages
    La différence, la découverte sexuelle des corps montrée par les yeux d’un enfant
    Une vision du monde de l’enfance qui donne envie de rester avec ses yeux de 9 ans

    3 Moop raisons de fuir le dernier été de la Boyita:
    Des longueurs
    Des interrogations, des idées préconçues qui étouffent
    Action se limitant à l’univers de Jorgelina, monde intimiste parfois trop oppressant.

    Avis: http://www.newkidsonthegeek.com/avis-le-dernier-ete-de-la-boyita/
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 19 novembre 2011
    en Argentine, une histoire d'identité sexuelle qui ne me laissera pas un grand souvenir
    Caine78
    Caine78

    6 036 abonnés 7 396 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 18 septembre 2011
    D'accord il a l'odeur sympathique de l'enfance et des premiers émois amoureux, l'aspect « grands espaces » et la sincérité qui se dégage de chaque personnage s'avérant assez touchante. Reste qu'il est à se demander comment ce petit film Argentin a pu faire sensation à ce point pour qu'il soit l'un des seuls à sortir de son pays. Non pas que je veuille être méchant, loin de là, et ce « Dernier été de la Boyita » n'a d'ailleurs rien d'un mauvais film, mais franchement, pas de quoi s'émerveiller non plus! Car hormis effectivement cette dimension très proche de la Nature et de la petite communauté plutôt bien décrite, je me suis personnellement un peu ennuyé devant cette histoire en définitive loin d'être si originale, d'autant que la présumée « immense surprise » promise est plus que devinable si l'on fait bien attention... Bref, l'ensemble ne démérite pas, et ce n'est nullement fâché que je suis sorti de la séance, mais pas non plus de quoi crier au génie devant une oeuvre qui manque malheureusement trop de personnalité et de passion pour nous toucher durablement.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 6 juillet 2011
    Ce film est d'une beauté rare et traite d'un sujet que je ne connaissais pas. Le casting permet d'explorer ce problème avec beaucoup de légereté et les paysages sont magnifiques et font voyager bien loin, avec les champs, les chevaux...A voir et à revoir
    le clunisois
    le clunisois

    8 abonnés 214 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 21 décembre 2010
    Un joli film argentin, dont on ne dévoilera pas le thème car c’est la découverte d’un secret qui est le tournant de l’intrigue. Rien de bien neuf dans le regard de la cinéaste, mais une réalisation soignée et sensible.
    velocio
    velocio

    1 172 abonnés 3 034 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 2 novembre 2010
    Après "Hermanas", un premier long métrage jamais sorti en France, l'argentine Julia Solomonoff revient avec un film sur l'arrivée dans l'adolescence, sur les rapports entre garçons et filles et sur l'ambigüité sexuelle. Tourné à 300 km au nord-ouest de Buenos-Aires (entre Rosario et Parana), ce film excelle à montrer la vie rurale dans cette région très plate de l'Argentine. Par contre, on ne peut pas dire qu'il passionne pendant une bonne moitié, la première. Ca devient plus intéressant pendant la dernière demi heure, mais, sur un sujet pas très éloigné, XXY, autre film argentin (un hasard ?), était beaucoup plus réussi.
    Lucille T.
    Lucille T.

    34 abonnés 375 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 octobre 2010
    Découverte, n, f : Fait de découvrir ce qui était caché ou inconnu. Ce qui a été découvert.

    ça te fait mal comment ? comme une crampe, là. fort.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 29 septembre 2010
    Film charmant à bien des égards. Le sujet, les acteurs, les paysages....
    Maqroll
    Maqroll

    132 abonnés 1 123 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 septembre 2010
    Un film dans la pure tradition du cinéma argentin, intimiste et dérangeant, au cœur de la nature et de la sexualité humaine. Dans la chaleur de l’été, le dernier été de son enfance, une petite fille dont les parents viennent de se séparer fait doucement son apprentissage de la vie en perdant son innocence et ses illusions au contact d’un être dont la différence - qui nous est révélée progressivement et très pudiquement - gêne et séduit tout à la fois. Dans ce monde où un cheval peut avoir plus de prix que la dignité d’un enfant, les sentiments sont exposés avec une justesse et une pudeur rares. La caméra est toujours bien placée, discrète mais pertinente, les acteurs (les adultes comme les enfants) sont superbement dirigés et le tout dégage un parfum d’intelligence et d’esthétique très agréable à respirer.
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