Avis sur Natural City

Ratage complet (ou presque) pour ce film de science fiction coréen pourtant initialement attrayant. Mais, entre une réalisation médiocre, de mauvais acteurs et son lot de niaiseries et clichés, il ne reste pas grand chose à sauver.

Il y a comme un petit air de Blade Runner dans ce film Coréen seulement le résultat n'est pas à la hauteur. Assez ennuyeux pour ma part même si la réalisation n'est pas trop moche.

Une photographie et un design réussi pour cet étonnant film de science-fiction. On pense forcément à Blade Runner pour le scénario, mais celui-ci se différenci avec sa manière de traîter les relations humains-cyborgs, avec plus de poésie. Cependant, le film pêche parfois sur la réalisation et le rythme, dommage.

La forme: effets spéciaux sympas, action, violence (bagarre, profusion de sang (avec un certain esthétisme) le fond: une distraction bien menée, un scénario correct. Deux héros virils, l'un borné mais touchant néanmoins. Un personnage secondaire pénible car un peu niais. Néanmoins, je l'ai regardé deux fois... Donc, il y a quelque chose d'attirant dans ce film...

difficile pour moi de ne pas y voir l'improbable passerelle entre "Blade Runner" et "2046", tant la composition -visuelle évidemment, mais aussi philosophique- oscille entre les deux... du coup, et même s'il transcende les qualités de BR en tous points, il se trouve un peu oblitéré par 2046...
reste que sa trame en est fondamentalement plus simple, car centrée sur les rapports humains-cyborgs...
première originalité : les humainormés (MP citoyens tel Noma) semblent plus artificieux que les cyborgs-de-combat (tel Cyper et la Kamikaze)... Ainsi, les machines indifférencient le combat, confusion emphatisée par la saturation de l'esthétique mixant les gaz et les liquides, les sons et les bruits, en diverses couleurs profondes...
conséquence : les "déviants" (qu'ils soient humains ghettoïsés ou cyborgs défectueux) sont dans l'excès ou l'épuisement... pour le dire autrement : ils se retrouvent désespérément dans le trop et le pas assez, le trop tôt ou le trop tard, et finalement seuls face à la mort...
seconde originalité : le problème de l'Autre, traitée polyfocalement (et c'est la plus grande force du film, la seule qui aille à l'encontre de la mélancolie)... Giro sait ce qu'il veut, il est toujours dupe de l'immortalité, c'est un proxénète virtuel, en quête de corps... à l'inverse, Zion erre, elle n'est pas dupe, croit à la mort, c'est une prostituée réelle, en quête de coeur... le passage de l'un à l'autre ne se fera pas : fail. C'est cet échec qui peut expliquer les autres, l'impossibilité du rapport (R est le dernier fragment mémoriel de R-I-a, avant qu'elle sombre dans l'Avalon post-exotique, Koyo, île de l'oubli : l'autre Autre est bien le lien entre I et a qui s'est défait), la solitude de tous (rompant le dernier lien : celui entre R et I, par l'explosion du QG machinique)...
conséquence : l'oxymore apparent du titre apparaît à la fin davantage comme une juxtaposition asymptotique, comme les deux déesses... manquerait-il un dieu ? un homme ?
mais Zion vit enfin

Natural City n'est sans nous rappeler l'aspect de Blade Runner outre les décors c'est aussi l'histoire qui y ressemble avec cet homme amoureux d'une cyborg mais bien que Natural City soit doté d'une certaine beauté cela reste en-deçà du film de Ridley Scott. Natural City contient trop de longueurs et souffre aussi de ce que j'ai pu déjà observé dans d'autres films sud-coréens d'un romantisme virant vers le mielleux et c'est plutôt agaçant surtout pour un film de SF. Sinon Natural City ne comporte pas de scènes spécialement spectaculaires.

Enfin un film CyberPunk qui pète réellement.
Réminiscent de la démarche "terminale" de l'excellent Wonderful Days tout en reproduisant l'inertie brutale qui était au coeur de Phantom The Submarine (quel film aussi celui la), Natural City parvient à se construire une personnalité propre et passionnante.Cette personnalité est duale, composée des facettes presque opposées de R et Ria, qui se rejoignent pourtant au travers d'un désir commun - vivre et aimer. R est brutal et impulsif, calmé uniquement en présence de Ria . Cette dernière , silencieuse et douce, diaphane pour la danseuse "en extinction", miroir de la fleur à laquelle est est attachée, incapable désormais de resplendire. A l'instar du couple, Natural City navigue entre la violence et l'émotion . La Beauté de Ria -Troublante Seo Rin- , exposée de façon quasi-cotemplative, trouve un parfait contrepied dans les phases d'actions du films, dotées d'une inertie et d'une volonté destructrice effrayantes.
L'histoire est simple, belle. Le tout accompagné d'une B-O Jouissive et de plusieurs litres de sang.
Que demander de plus?

Une histoire basique dans un univers sombre dont il est difficile à accrocher!!

Univers pompé sur Blade Runner, remastérisé pour à l'occasion avec une note - et la mauvaise - de Matrix, des musiques larmoyantes lors de scènes grotesques et pourtant voulues émouvantes, des personnages au charisme d'huitre, la guéguerre usuelle entre deux mecs qui finissent par s'unir contre le mal,.. bref, à éviter. C'aurait pu être plus noir, et mieux, définitivement.

JMS : « Cher ami, je vous trouve un peu dur. Certes le film est plein de faiblesses mais au milieu de tout cela il y a des pépites notables. Non je n’ai pas peur de le dire, j’ai appris des choses sur le cinéma durant ce film. Ce n’était pas une leçon magistrale à la Orson Welles, mais il y a dans tout cela une certaine idée du cinéma qui me plait. Cette idée il ne faut sûrement pas la chercher du côté des producteurs. J’imagine d’ici la recette qu’ils avaient en tête : prendre les meilleurs moments des meilleurs films de science-fiction américains, les découper en petit morceaux et les faire revenir à la poêle avec une sauce coréenne. OK c’est tout naze mais c’est trop facile de s’arrêter là. Parce qu’au milieu de tout cela, j’admire l’audace scénaristique. (Sans Congo commence à ouvrir la bouche…) Enfin l’audace, d’aucuns diront incompétence mais je ne suis pas cette école là....................
SC : Bouah on peut aussi dire que ça casse pas trois pattes à un canard sans pour autant parler d’incompétence..................
JMS : Oui mais non, c’est pas ça laisse moi finir. J’aime les mecs qui me font confiance et qui ne m’explique pas tout comme à un débile. Bon faut que le mec assure un minimum derrière et qui ne te mène pas en bateau mais quand ça marche ça pousse à s’immerger un peu plus dans le film, à être aux aguets de la moindre info. Par exemple dans Inception ….................................La suite sur le blog Des bons, des brutes et des cinglés, kim-bong-park.over-blog.com

Ennuyeux au possible, mettant en scène des personnages inconsistants. Photo qui se veut "style" mais qui n'est que prétentieuse. Réalisation médiocre (c'est quand même dingue de constater que la synchronisions de la version originale est défaillante avec des personnages qui ouvrent ou qui ferment la bouche avec un métro de retard !) Bref au bout d'une heure ne trouvant ni plaisir ni intérêt à cette production, je suis passé à d'autres occupations.

L’idée était alléchante de transposer « les androïdes rêvent t-ils de moutons électriques» de l’intelligent romancier Philip K. Dick, avec ce voyage onirique vers l’Asie de l’Est, la Corée du Sud livre sa nouvelle version de la réalisation, l’hommage au film de Ridley Scott n’étant pas étranger. Le beau visuel ne compense pas un scénario qui me laisse un avis mitigé, il n’y a rien qui ressort du commun pour mieux rebondir, « Blade Runner » de Ridley Scott était visionnaire, fascinant, effrayant, j’arrive pas à accrocher de cette pauvre intrigue, l’influence des mangas aux arts martiaux survoltés et virevoltants, j’ai pensé de suite à « 2046 » de Wong Kar-Wai tant la ressemblance se voit dans la mise en scène du futur d’anticipation et son aspect poétique, les tristes personnages larmoyants ne rendent pas mélancolique. La romance des sentiments éprouvés par un homme pour une femme cyborg est une étrangeté du cinéma de science-fiction, objet du désir au plaisir recherché, remplacé par du vrai amour qu’on aurait pu y croire avec son côté mielleux, un avant goût en attendant la suite longtemps attendue « Blade Runner 2049 ».

"Natural City" n'est sans nous rappeler l'aspect de "Blade Runner", normal c'est une autre adaptation des "Androïdes rêvent-t-ils de moutons électriques?" de Phillip K.Dick ; outre les décors, c'est aussi l'histoire qui y ressemble avec cet homme amoureux d'une cyborg mais bien que "Natural City" soit doté d'une certaine beauté mais reste profondément en dessous du film de Ridley Scott. "Natural City" contient trop de longueurs, d'un doublage français horrible à suivre et souffre aussi de ce que j'ai pu déjà observé dans d'autres films sud-coréens : d'un romantisme virant vers le niaiseux et c'est plutôt agaçant surtout pour un film de science-fiction. "Natural City" ne comporte pas de scènes spécialement spectaculaires, de plus.

Une drame romance sur le thème sacralisé des année 70 : l'humanisation des machines. Un film d'anticipation plutôt convaincant sur le thème et assez (trop ?) précis sans le déroulé. Des interprétations cohérentes et plaisantes à l'exception de notre sacré savant fou à la sauce asiatique (ils ne peuvent pas s'en empêcher !). Une photographie splendide avec des plastiques charmantes, une musique envoutante comme les asiatiques savent le faire, un mélange orchestral et moderne ! Un énorme regret qui plante assez l'ensemble reste la complexité du scénario et les explication de texte à ne plus en finir. Au moins 3/4 d'heure sont de trop sur ce point. Seulement 3/5 à cause de cela !!!

Extraordinairement beau aussi bien dans la trame du scénario - le thème du film - que dans les décors et les effets spéciaux : en somme, un grand plaisir visuel pour le spectateur. Malheureusement, tout ça est mis au service d'un film sans envergure qui manque de rythme et d'originalité ; « Natural City » est beaucoup moins abouti qu'un « 2009 Lost Memories » ou qu'un « Dark City » par exemple et n'a plus l'originalité d'un « Blade Runner » en son temps. Et c'est bien dommage, tant il y avait de quoi faire avec une histoire et un contexte prometteurs. Le spectateur ressort du film frustré par le manque d'ambition du projet.