Avis sur Trois petits orphelins

Oscar du meilleur court-métrage d'animation 1935, "Trois petits orphelins" montrait largement que Walt Disney entreprenait de laisser tomber la fantaisie dans le graphisme de l'animation, comme c'était le cas par exemple dans "Les Trois Petits Cochons", pour une recherche absolue de réalisme. Et en effet, l'animation est très réaliste. Sans la recherche constante de l'humour qui fonctionne très bien, en particulier lors d'une séquence avec un piano mécanique, par le sujet et son contexte réaliste on se serait cru dans un conte d'Hans Christian Andersen. L'ensemble est très réussi tout juste peut-on déplorer un gag à l'extrême-limite du racisme. Certains détails, comme le fait qu'on ne voit que le bas des jambes et les bras des humains et qu'il y en a une domestique noire qui porte des bas qui n'arrête de lâcher, a dû certainement inspirer les animateurs de "Tom et Jerry".

Les trois petits orphelins est un excellent court-métrage de David Hand, et c’est certainement l’un des meilleurs de Disney. Les images sont belles et sur le plan technique, c’est un sans-faute. L’histoire et agréable et le film est divertissant à regarder. Bref, c’est quelques minutes de bonheur…

"Miaou" pauvre petits chats sous la neige qui rentre au chaud dans une maison qui leur est inconnue ! L'animation est superbe et réaliste, les chatons attachants et mignons, les gags réussis et la musique accompagnant l'ensemble adéquat. Certaines scènes sont vraiment superbe

Irrésistible ! Et un oscar du meilleur court-métrage d'animation en prime !

Je suis heureux d'être retombé sur ce court-métrage de mon enfance (certes sorti en 1935, et non je n'ai pas 90 ans). Quoi qu'il en est; ce film d'animation reste simple et sans prétention, et surtotu sans morale. Il ne raconte que l'histoire de trois petits chatons abandonnés dans un jardin enneigé. Ceux ci rentre dans la maison avoisinant et y font tout plein de bêtises (avec la vaisselle, le piano, les jeux pour enfants, etc.). C'est mignon, naïf, rigolo et efficace. Le film arrive néanmoins à proposer un twist heureux et efficace : une barronne (dont on ne voit que les pieds) est présentée au début du film et représente une menace omniprésente, un poids stressant pour le spectateur. Elle découvre les chatons à la fin du film et les attrape pour les relancer dehors, dans la neige. Mais une petite fille arrive et, les trouvans très mignons, décide de les adopter. Et tout le monde est heureux. Les trois petits orphelins n'en sont plus désormais, parés pour devenir de beaux chats domestiques.