Avis sur Freiheit

Freiheit (1966) est un des tout premier court-métrage réalisé par George Lucas à l'Université de Californie du Sud. D'une durée de trois minutes, le film nous replonge en plein coeur de l'Allemagne divisée en deux, d'un côté l'Allemagne de l'Ouest et de l'autre l'Allemagne de l'Est. Entre les deux, un soldat qui tente de traverser le no man's land. Le titre signifant "liberté" en allemand, le réalisateur débute dans la réalisation, cela se voit rapidement et on remarque aussi qu'il n'est pas dénuet de talent !

Très clairement, on sent que George Lucas fait ici ses premières armes de réalisation, bien loin de la maîtrise qu'il aura pour "THX 1138" ou "Star Wars" : l'ensemble est un peu maladroit et tremblotant, mais ce qui gêne le plus, c'est le sujet choisi qui, même avec les moyens qu'il avait, aurait pu être mieux traité. Il n'empêche que l'on reste surpris par les bruits d'arme de guerre et l'effet sonore. Pas exceptionnel.

Disponible dans la compilation intitulée " Cinema 16: American Short Films" , " Freiheit" (liberté) est le second format cout de George Lucas. Réalisé en N&B en 1966, ce drame nous conte la tentative de fuite vers l'ouest d'un Allemand de l'Est. La bande son est bien construite, l'action est bien menée et l'acteur assez crédible (sa chemise blanche et sa cravate le sont beaucoup moins).

Premier court-métrage de George Lucas, tout jeune étudiant. Evidemment, on est loin de "Star Wars". Certes, il sait manier la caméra, mais pour réussir un "très court" de 2 ou 3 minutes, il faut un sujet béton : ce n'est pas vraiment le cas avec la course de ce jeune allemand voulant passer la frontière mais se faisant descendre avant d'y parvenir. A regarder d'un oeil curieux.

Un petit film sur un sujet brûlant traité avec une certaine audace mais bien que court c'est assez ennuyeux et redondant, et n'en dit pas plus que juste certaines photos. Un exercice de style minimaliste où l'on voit si peu de chose que c'est vraiment trop minimaliste. Aussi bon que soit l'acteur c'est une idée qui est montrée et l'absence de contenu est tellement flagrant qu'il n'apporte que du doute sur quelle idée est en fait montrée. Les palabres de fin ne suffisent pas à compenser le vide de sens de l'ensemble du film.