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    La Mariée était en noir
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    NicoMyers
    NicoMyers

    50 abonnés 302 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 juillet 2009
    François Truffaut parvient à faire de la marche nuptiale une marche funèbre... Il fait rencontrer le cinéma d'Hitchcock avec la nouvelle vague, principalement à partir de Marnie dont il reprend l'héroïne malade d'un passé non digéré (bien que plus consciente dans La mariée était en noir), et qui se travesti pour chaque nouvelle victime. Le rythme est rapide, pas de temps pour l'ennui, et sur une musique de Bernard Herrmann on voit une femme revenir de l'au-delà ("je suis déjà morte") terminer son travail ; Jeanne Moreau sublime zigouille un à un Claude Rich, Michel Bouquet, Michael Lonsdale, Charles Denner et Daniel Boulanger. La mise en scène est hallucinante de liberté et d'originalité, mais aussi d'intelligence.
    il_Ricordo
    il_Ricordo

    94 abonnés 407 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 8 janvier 2012
    Ce film policier de François Truffaut n'a aucune recherche de vraisemblance. L'attention de Truffaut est concentrée non sur l'intrigue, mais sur le traitement de l'intrigue, c'est-à-dire sur tous les mécanismes de mise en scène qui pourraient mettre en valeur les personnages et leurs actions. Jeanne Moreau est la clé du film, sorte d'allégorie de la mort qui frappe apparemment gratuitement de paisibles bourgeois, n'ayant aucun rapport entre eux (évidemment ce n'est là encore qu'une simple apparence). Reprenant le thème si cher à Truffaut de l'amour absolu, celui qui unit les êtres et sur la Terre, et dans la mort : la mariée ne se sent plus de ce monde depuis qu'un malheureux accident l'a privé de son fiancé de toujours, alors qu'elle s'apprêtait à l'épouser. Depuis lors, elle se sent chargée par un dieu vengeur d'une mission haineuse, celle de répandre la mort parmi ceux qui l'ont privée de sa vie.
    Santu2b
    Santu2b

    217 abonnés 1 785 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 21 novembre 2010
    Avec "La Mariée était en noir" qu'il réalisa en 1968, Truffaut rendait un hommage à l'un de ses maîtres en la personne d'Alfred Hitchcock. Une admiration honorablement illustrée nottamment par le biais d'une photographie extrêmement soignée et la présence de Bernard Herrmann (compositeur attitré du maître Alfred) au générique. Un sujet réellement excitant flottait sous nos yeux ; celui d'une jeune mariée désireuse de venger la mort de son défunt époux. Jeanne Moreau est une fois de plus époustouflante accompagné par une pléiade d'acteurs tous irréprochables. Si au départ Truffaut arrive à nous passionner avec cette histoire, on regrette de le voir stagner par la suite. Le cinéaste se repose sur ses acquis dans sa deuxième moitié croyant avoir fait l'essentiel. Le résultat est celui-ci : aucune surprise d'un bout à l'autre du film ! Du coup on se moque même de ce qui va arriver à la fin et nos doutes se trouvent vérifiés car cette dernière est vraiment sans éclat. En revanche on peut dire que le suspense est plutôt bien mené dans l'ensemble. Bien sûr, l'oeuvre est également loin d'être désagréable (on ne s'ennuie jamais !) mais un brin frustrante.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 23 novembre 2011
    Cinq hommes jouant avec le feu, une mariée devenant presque aussi tôt veuve, l’histoire d’une vengeance minutieusement et patiemment préparée, le récit d’un châtiment lent et subtil… voilà comment on pourrait résumer "La Mariée était en noir" en seulement quelque mots.
    Bien que Tarantino lui-même s’en soit défendu, c’est difficile de ne pas remarquer les nombreuses ressemblances avec "Kill Bill". Mais inspiration où pas, après tout je ne vois pas pourquoi on ne le croirait pas, le film de Truffaut ne nous laisse pas un goût amer au fond de la gorge. Parce que c’est exactement comme ça qu’aurait du être "Kill Bill", plus raffiné, plus soigné, plus à l’image de ses premiers films quoi !
    Après, j’ai trouvé dommage le côté parfois un peu poussif dans le script, comme le fait d’asphyxier quelqu’un en l’enfermant dans un cagibi, ça me paraît sur le coup un peu pousser. Bon certains me diront qu’il y a du ruban adhésif tout autour de la porte, mais je suis quand même pas convaincu. Mais bon, je ne vais pas faire chier pour des broutilles, le film est vraiment plus que sympathique !
    Kiwi98
    Kiwi98

    243 abonnés 238 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 octobre 2014
    Tourné en 1968, "La Mariée était en noir" est le septième longs métrages de François Truffaut et son premier film noir.

    Le film raconte l'histoire de Julie, femme à première vue plus très jeune qui cherche à se venger des cinq personnes responsable du meurtre de son mari après un dramatique accident. Devenue veuve alors qu'elle venait de se marier à l'église quelques minutes avant elle part à leur recherche sachant sa mort psychologique inévitable.

    Truffaut signe un superbe film de vengeance, beau avec une grande finesse. Il voit comme toujours la femme comme étant un être supérieure, une pulsion morte vivante ne croyant plus en rien sauf en ses désirs de revanche implacable, ainsi elle va tuer, parfois avec un sang froid impressionnant, n'attirant nullement l'affection. Sa psychologie demeure un mystère, froide, repoussante, glauque.

    Mais le résultat demeure être un très bon film, un peu trop clément (je pense à la libération de l'institutrice) mais trouvant dans sa cinématographie un sang froid génial et glacial sur le fond comme sur la forme.

    Le pire c'est que Truffaut nous attache à ses victimes, toujours des bons bougres, artiste, célibataire timide, bon père, ou bien en pleine fiançailles, pourtant ils vont tous mourir, et souvent de façon atroce, le pire c'est que un seul à tuer le mari et ce n'était même pas volontaire ce qui prouve l'aliénation de l'héroïne.

    Le résultat est un film froid et passionnant, quasiment brillant et élégant. On s'étonne que Tarantino n'assume pas cette référence pour "Kill Bill".
    Attigus R. Rosh
    Attigus R. Rosh

    162 abonnés 2 422 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 février 2017
    La Mariée était en noir est un très bon film de François Truffaud, un de mes préférés du réalisateur.
    Jeanne Moreau est excellente dans le rôle principale, personnage mystérieux et intriguant. Peu de personnages féminins du cinéma dans les années 60 étaient aussi fascinants. Le film se paye le luxe d'acteurs tels que Michael Lonsdale, Michel Bouquet, Charles Denner, Jean-Claude Brialy et Claude Rich dans des seconds rôles.
    L'intrigue est très prenante. Le déroulement réussi. Rien à redire.
    Un excellent film de François Truffaud.
    Pierre C.
    Pierre C.

    11 abonnés 125 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 18 novembre 2020
    Film qui n'a pas inspiré Kill Bill d'après Tarantino, et tant mieux car sinon il ne pourrait pas se défendre d'avoir fait un film si inférieur à La mariée était en noir.
    Les dialogues sont propres, la vengeance est propre, les acteurs sont propres. Nous voici sur un film français réel et propre. La musique est un peu trop présente. Mais même avec ce bruit nous sommes devant un film bien plus beau et calme qu'un Kill Bill sans le son et l'écran éteint.
    Bicheyrejp
    Bicheyrejp

    11 abonnés 178 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 20 octobre 2020
    Arte nous gâte avec cette série Truffaud. J’avais certainement déjà vu ce film dans le passé mais hier soir j’ai passé un bon moment devant mon grand petit écran, Jeanne Moreau est éblouissante et les acteurs masculins sont à la hauteur de leur rôle. Dans les années 68, ce film n’a pas eu le succès mérité à mon avis. Certaines extravagances du scénario sont gommées par le rythme irrégulier qui nous entraine à suivre cette vengeresse obstinée et énigmatique.
    loulou451
    loulou451

    107 abonnés 1 503 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 14 janvier 2009
    En réalisant "la Mariée était en noir", Truffaut voulait sans doute s'essayer au film noir dont il aimait tant la puissance évocatrice. Hélas, son entreprise était vouée à l'échec, du fait d'un scénario et d'une intrigue mal ficelée où les invraisemblances s'entremêlent avec les facilités du récit. Si l'idée directrice, la vengeance, éclaire bien son sujet, l'enchaînement des meurtres ressemble plus à un chemin de croix qu'à une véritable fuite en avant. Jeanne Moreau, empruntée dans son rôle de tueuse implacable, ne parvient pqas à captiver l'œil du spectateur. Non, décidément, Truffaut ne valait pas Hitchcock dont il admirait tant le travail. Qu'importe, il possédait d'autres qualités qu'il sût, comme dans "Jules et Jim" exploiter à merveille.
    titusdu59
    titusdu59

    59 abonnés 696 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 21 février 2012
    François Truffaut s'inspire significativement d'Hitchcock pour réaliser là un film noir sur la vengeance d'une mariée dont le mari a été tué gratuitement. Sur le plan technique, il s'agit peut-être d'un de ses plus beaux films tant la mise en scène est transcendée par ses fluides mouvements de caméra, ses plans-séquences, et la musique profonde de Bernard Herrmann... Mais voilà, les personnages de Truffaut mariés au style d'Hitchcock, ça fait un peu désordonné, et l'ensemble a aussi pris un coup de vieux. Mais le gros problème, c'est que le scénario passe souvent par les pires facilités (quelle fin stupide notamment) et "La mariée était en noir" est en conséquence un film cousu de fil blanc, et un peu lourd. C'est là un Truffaut mineur, au plus une curiosité. Et en plus Jeanne Moreau est grosse...
    TommyDuke
    TommyDuke

    42 abonnés 273 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 23 septembre 2008
    Cette histoire de vengeance nous rappelle "Kill Bill" de Tarantino. La mise en scène manque un peu de relief et le scénario comporte quelques maladresses ; ce n'est pas le meilleur film de Truffaut.
    A noter que c'est le compositeur attitré de Hitchcock, Bernard Hermann, qui signe la bande originale du film.
    Flavien Poncet
    Flavien Poncet

    209 abonnés 1 024 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 12 février 2008
    Quand François Truffaut délaisse la maître Rossellini pour s’épancher sur l’art du maître Hitchcock, il réalise «La mariée était en noir» (France, 1968). Après s’être introduit dans la mise en scène cinématographique par la voie du réalisme, Truffaut s’adonne à un nouveau style, conservant néanmoins sa vivacité. Préférant au vérisme l’artifice du montage d’un cinéma du suspense, Truffaut n’acclimate plus son cinéma au réel mais se concentre sur l’adaptation d’un roman. Il y a un fossé entre les gros plans de Jean-Pierre Léaud dans «Les Quatre Cents Coups» (France, 1959) et ceux de Jeanne Moreau dans ce film. Le naturalisme avec lequel Truffaut filmait son premier long-métrage est substitué au suspense de l’intrigue. L’angoisse de la narration importe davantage que son récit. C’est dans ce sens qu’Hitchcock influence Truffaut en l’occurrence. Néanmoins, ce qui meut l’histoire, et qui nous intrigue à la fois, c’est la raison pour laquelle Moreau tue tous ces hommes. Au fil de l’intrigue, Truffaut révèle le secret de sa vengeance par des flash-back. L’avancement du récit est clair : le film s’achèvera quand on connaitra totalement son secret et qu’elle aura tué tous les hommes de sa liste. Le film est d’une lisibilité manifeste, Truffaut empreinte parfois des styles syntaxiques à Hitchcock pour retranscrire un suspense intelligible et immédiat. Dans l’œuvre truffaldienne, le film contient une curieuse métamorphose en la personne de Jeanne Moreau. Ange de l’amour comme ange de la mort, le personnage ambigu de Catherine dans «Jules et Jim» (France, 1961) se radicalise dans «La mariée…» puisqu’il ne contient plus d’ambivalence, son funeste emploi est univoque. Sa vengeance est sans limite et irrémédiable, ni la douceur d’un enfant ni même l’espoir d’un amour n’éreinteront sa douce folie qui harasse les hommes-proies. Or l’art de Truffaut se gèle quand il rend hommage à Hitchcock, il lui suffit pourtant d’être lui-même pour donner fièvre à son cinéma.
    Ykarpathakis157
    Ykarpathakis157

    3 438 abonnés 18 103 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 22 février 2021
    La Mariée était en noir est un film d'un ennui qui n'impressionnerait même pas Alfred Hitchcock pour qui il a été réalisé. Le plus grand problème réside dans la représentation du rôle titre de Jeanne Moreau qui se comporte très mal car elle présente un tas de performances en bois. Il n'y a pratiquement pas de suspense dans ce film. Il est absolument clair dès le départ qu'une mariée mécontente se lancerait dans une folie meurtrière et qu'il y aurait dû y avoir quelqu'un qui serait prêt à se battre avec elle. Il est dommage que Truffaut n'ait pas travaillé dur pour éliminer un pépin aussi mineur pendant qu'il réalisait ce film. L'une des incompétences les plus flagrantes de Truffaut est son utilisation inepte de la musique de Bernard Herrmann. Herrmann est l'un des plus grands compositeurs de films de tous les temps mais sa musique est si mal assortie aux images à l'écran qu'elle en devient risible. Truffaut essaie en vain de créer une atmosphère de type hitchcockien avec l'utilisation de la musique d'Herrmann mais il échoue de façon spectaculaire...
    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 011 abonnés 4 091 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 28 avril 2023
    Juste avant de poursuivre le cycle autobiographique romancé d’Antoine Doinel (Jean-Pierre Léaud) entamé en 1959 avec « Les quatre cents coups », qui l’avait projeté sur le devant de la scène publique, François Truffaut adapte « La mariée était en noir », roman éponyme de William Irish. Un roman que le réalisateur avait découvert enfant lors de l’une de ses escapades dans la bibliothèque de sa mère. « La mariée état en noir » est choisi à dessein par Truffaut qui vient tout juste de publier ses entretiens avec le maître du suspense sur grand écran, Alfred Hitchcock pour lequel il fait montre d’une admiration sans borne. Il retrouve pour l’occasion Jeanne Moreau qu’il avait dirigée en 1962 dans Jules « Jules et Jim » et avec laquelle il avait tissé une idylle renaissant de ses cendres à l’été 1964. Pour cette nouvelle collaboration, où le désir est nettement présent d’emmener l’actrice vers un registre diamétralement opposé à celui de « Jules et Jim », « La mariée était en noir » tombe donc à pic. Mais les choses ne vont pas exactement se passer comme prévu. Le tournage sera parsemé d’embûches qui mineront François Truffaut et feront par ricochet peser sur Jeanne Moreau une responsabilité dont elle se serait bien passée vis-à-vis de ses partenaires que le réalisateur délaisse un peu. Tout d’abord la caméra de Truffaut ne s’accorde pas avec la partition de Bernard Hermann, le compositeur fétiche d’Hitchcock avec lequel il avait pourtant été très fier de collaborer sur « Farenheit 451 » un an plus tôt. Plus grave, des désaccords sur l’éclairage l’opposent au chef opérateur Raoul Coutard avec lequel Truffaut ne retravaillera plus. Enfin comble de malheur, il apprend sur le tournage le décès accidentel de Françoise Dorléac l’héroïne de « La peau douce » (1964) avec laquelle il comptait retravailler. Dès lors, le film un peu mécanique et par instant désincarné n’atteint pas la perfection visuelle et narrative escomptée par Truffaut qui entendait marcher hardiment dans les pas de son maître. Il sera d’ailleurs très critique par la suite à son encontre. spoiler: Cette vengeance froide et parfaitement calculée (trop sans doute) dont l’origine est assez vite dévoilée en opposition au roman, amoindrit le suspense et tue dans l’œuf la fameuse angoisse de l’attente qui faisait tout le sel
    des meilleurs films d’Hitchcock. Mauvais calcul sans doute de la part de Truffaut. Toute l’attention se concentre donc sur Jeanne Moreau qui certes parfaite comme à son habitude, est tout de même handicapée par la volonté de Truffaut de la démunir de la sensualité qui émane habituellement de son jeu. Les brillants acteurs qui entourent miss Moreau comme Michael Lonsdale, Claude Rich, Michel Bouquet ou Jean-Claude Brialy n’ont pas grand-chose à défendre étant quasiment réifiés par le processus de vengeance. Seul le vibrant Charles Denner campant un artiste peintre touchant semblera un court instant émouvoir la dame vengeresse. Un exercice de style passablement réussi par un François Truffaut semblant tout de même un peu hors de son terrain de jeu.
    Eselce
    Eselce

    1 207 abonnés 4 238 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 10 janvier 2021
    Un bon polar : Jeanne Moreau chercher à venger la mort de son mari, tué par 5 personnes. Nous en apprenons au fur et à mesure sur ce qu'il s'est passé et pourquoi. Nous voyons la tueuse en action et la vie des 5 personnages. Un très bon scénario, efficace, un bon jeu et des acteurs admirablement choisis.
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