Avis sur Le Cerf-volant du bout du monde

que dire de ce film ! un très émouvant souvenir ! puisque je suis la petite fille qui jouait dans le rôle de Nicole !
j'ai beraucoup grandi depuis puisque j'ai bientôt 57 ans ! eh oui ! le temps passe mais je n'oublierai jamais ! je pourrai parler des heures de cette aventure ! ces gens si gentils rencontrés là-bas ! Chou en Lai en personne a diné avec toute l'éqyuipe du tournage ! je n'oublierai jamais Roger pigaut disparu depuis ! tellement gentil et à l'écoute ! aussi Pierre Prévert le frêre de jacques ! il remplaçait un peu mon grand-père car il avait les cheveux blancs ! ah oui ! c'est un joli souvenir !
je détiens un DVD de ce film qui m'a été offert par un ami qui l'a trouvé sur "EBay" ne m'en demandez pas plus ! je ne sais pas comment il a fait !
ce film passe de temps en temps dans les salles de cinéma !
il a marqué effectivement mon enfance, ma vie !
je suis heureuse que le public ait aimé ce film qui n'avait d'autres prétentions que de faire rêver !c'était un 1er film en co-production franco-chinoise et ce fut un réel événement à Pékin ! j'ai même des articles de journaux écrits en chinois !voilà ! c'était juste un petit coucou et
je suis à votre disposition pour tout autre renseignement
Cordialement
Sylviane

Un ancien film pour enfants rempli de charme, "Le Cerf Volant" est une oeuvre légere et originale dans laquelle les personnages sont tres sympathiques. Un conte plein de simplicité qui fait voyager.

Perle rare du cinéma fantastique français, Cerf-volant du bout du monde est une œuvre magique et intemporelle, un voyage au pays des songes imaginé par Roger Pigaut pour le bonheur des petits comme des grands. Cette aventure fantasque entraînant deux jeunes enfants au pays de la Chine afin de percer un épais mystère est sûrement l'une des plus belles histoires d'amitié jamais vues au cinéma. Épaulé par le réalisateur chinois Wang Kia-Yi, Pigaut nous entraîne d'abord dans les rues ensoleillées du Paris des années 50 jusqu'aux profondeurs de la Chine, alors encore vue de manière stéréotypée par les Français... Des gosses du quartier qui font les quatre-cents coups, soudés comme jamais et au franc-parler bien plus adulte que les bébés d'aujourd'hui. Un splendide cerf-volant qui se coince dans un arbre. Le vol de la queue de ce dernier. Un message en chinois. Et c'est le début d'une folle aventure pour le petit Pierrot et sa jeune sœur Nicole, prêts à tout pour découvrir qui a envoyé ce mystérieux cerf-volant du bout du monde. Cette aventure en premier lieu urbaine n'est pas sans rappeler les films du genre comme La guerre des boutons avec ses garnements solidaires et leurs rivaux mal éduqués. La péripétie se poursuivra dans les rêves grâce à la magie où, tel un conte de fée, Pierrot et sa sœur vont voyager jusqu'en Chine pour retrouver celui qui a écrit la lettre placée dans le cerf-volant. Autour d'une mise en scène incroyablement maîtrisée (les effets spéciaux restent encore aujourd'hui magnifiques), d'une musique dynamique et d'une interprétation surprenante malgré le jeune âge des bambins (impressionnant Patrick de Barding), Roger Pigaut nous sert avec ce Cerf-volant du bout du monde un véritable enchantement filmique impérissable et bouleversant. Un chef-d'œuvre tricolore à voir absolument.

Le film n'a certainement pas la puissance du "Ballon rouge" dans le sens où il a un peu vieilli. On pourrait par exemple lui reprocher son idéalisation permanente, son côté un peu kitsch ou encore ses interprétations, un peu trop excessives, récitées. Mais "Le cerf-volant du bout du monde", rien que de par son message humaniste sur les liens universels qui rapprochent les hommes, son innocence délicieuse, ses décors dépaysants et ensoleillés, est un poème, un conte d'une grande richesse, visuellement enchantant, et simple et optimiste dans les thèmes qu'il aborde. Un petit rayon de soleil de 80 minutes, que j'avais vu plus jeune, et dont il me restait quelques souvenirs, et que j'ai redécouvert avec beaucoup de plaisir sur YouTube (désolé pour la légalité) dans une copie très correcte. Je le conseille à tous.

J'ai vu ce film petit à l'école, c'est possible que ce soit le premier film que j'ai vu. Il ne m'a pas laissé un bon souvenir, je l'ai vu à nouveau et effectivement il a divers aspects qui pouvaient me faire peur. La magie avec des masques et l'ambiance en partie gouailleuse et batailleuse des enfants n'était pas trop fait non plus pour me rassurer. Je n'ai pas fait de beaux rêves après ce film mais plutôt des cauchemars, aussi sans trop de compromis je le dirais moyen ni plus, ni moins.

Quand on a cinq ans et que le cinéma est dans sa pleine époque magique (on n'avait pas la télé !), ce film ne pouvait que me toucher. Moi aussi j'ai eu peur à certains moments, mais surtout j'ai fait des rêves magnifiques dans les semaines et les mois qui ont suivi. J'en parlais tout le temps. Et pour vous dire s'il m'avait marqué : je me souvenais encore aujourd'hui parfaitement de son titre, et je n'ai qu'une envie, c'est de le revoir. Bien sûr je crains un peu d'être déçu par le côté désuet et dépassé du sujet, mais le rêve est sûrement toujours là.
Un petit mot pour Sylviane qui a laissé son avis il y a déjà plusieurs années : c'est extraordinaire de lire cette critique de la part d'une des actrices du film. Qu'êtes-vous devenue ? Avez-vous continué le cinéma ? Ce n'est hélas pas le lieu pour discuter de ça, mais j'aimerais bien entrer en contact avec vous.

Le film part d'une idée vraiment intéressante, et se laisse assez facilement regarder. Il n'a cependant rien de très convaincant.

Film inoubliable, dont on se souvient 50 ans plus tard, une étrange impression de mysteres, de voyages, d'une Chine envoutante, un film qui emportait les enfants que nous étions, vers des rêveries infinies.

Il va de soi, que dans un monde aujourd'hui usé par l'esprit marchand d'un systeme apatride et mondialiste, où tout doit ressembler à tout le monde, la richesse des Cultures et des Civilisations s'effrite. La Chine faisait rever tant qu'elle restait la Chine, Le Cameroun est unique tant qu'il est camerounais, et pas chinois ou américain, il en est de meme pour la France.

Il faudra que je revois ce film car, vous allez me trouver idiote mais, j'en garde un très mauvais souvenir. J'avais environs 4 ou 5 ans lorsque j'ai vu ce film et j'ai eu très peur au moment ou on voit le cerf-volant s'annimer sur le dessus d'un meuble (je crois). Je ne peux traduire ce que j'ai ressentis dans ma tête de petite fille à ce moment là mais j'en ai fait des cauchemars. En lisant les critiques je crois que, de le revoir me reconcilierais avec ce film qui selon tous et très poétique ;).

Film plein de poésie dont j'ai retrouvé le titre gràce à l'actrice et réalisatrice Zaboue Breitmann qui avait été marqué,elle aussi, comme beaucoup d'entre nous par ce film, un peu oublié. Il y a malgré tout un peu de propagande maoïste désuette dans ce film mais si vous avez l'occasion d'emmener voir ce film à vos enfants, vous en resterez tous charmés..

Deux images fortes : La première image est celle des pommes qui s'éparpillent dans une ruelle de Pékin, comme s’égayent les bandes d’enfants dans les rues de Montmartre ou un parc de loisir de Pékin. L’une de ces pommes est ramassée simultanément par Pierrot et un petit chinois. C’est une rencontre et un geste de rassemblement par lequel Pierrot peut se reconstituer une bande de l’autre côté du monde. Comme si cette pomme était en quelque sorte Song Siao Tsing, le propriétaire du cerf-volant ramassé par Pierrot et sa bande à Paris; Un copain inconnu du bout du monde que Pierrot est venu chercher à Pékin dans son rêve. La deuxième image est celle de Bébert, le rival de Pierrot, en empereur chinois, un personnage aussi facétieux, agile, espiègle, que le Souen wou Kong, singe magique sorti du roman chinois célèbre (le voyage en Occident). Une image de Bébert en empereur magnifique - cruel en apparence comme le petit empereur chinois dont il prend la place dans le cauchemar de Pierrot. Deux images deux logiques. Celle qui dans la dissémination et l'écho des voix, rassemble les communautés, ouvre le groupe, ou la bande de copain à une extériorité. De l'autre une image de la rivalité mimétique, par laquelle au contraire les groupes les bandes ou les communautés peuvent se fonder dans l'exclusion de ses membres ou de l’étranger. Et ainsi se refermer sur elles-mêmes.
Vous trouverez plus d'info sur mon site http://lasagessedelimage.blogspot.com/
ou sur mon blog d'Allo ciné.

Je souhaiterais vous donner un avis sur ce film si je pouvais le revoir (par quel moyen ??) sachant que je l'ai adoré il y a plus de 6O ans et que j'aimerais beaucoup en faire profiter mes petits enfants. Si vous pouviez me dire comment je pourrais le trouver, je serais très contente

Est ce que l'une ou l'un d'entre vous sait comment se procurer ce film ? Rien sur Fnac...
j'aimerais bien le faire voir aux enfants entourant ma vie.
Moi aussi j'avais été marqué quand je l'avais vu à Noël à l'école, projeté en 16mm par un itinérant qui allait d'école en école pour projeter des films. Le cinéma au tems de "la dernière séance" était alors un luxe que même à 7 ans je n'avais pas pu m'offrir.