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Attigus R. Rosh
158 abonnés
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2,0
Publiée le 3 février 2018
Bof, je ne vois pas pourquoi ce film est devenu culte. Il n'y a pas grand chose d'intéressant à retirer si ce n'est l'originalité de la profession filmée (les esthéticiennes). Les actrices sont plutôt bien, rien à redire là-dessus. En revanche, la romance entre Baye et Le Bihan m'a laissé (il faut admettre que la coupe mulet du personnage masculin est particulièrement risible aujourd'hui). Les personnages et leurs dilemmes ne sont pas attachants. Le scénario a le mérite d'être original, mais ça n'en rend pas forcément l'intrigue intéressante. Je ne recommanderais pas forcément le visionnage de ce film.
Venus Beauté (Institut), 1999, de Tonie Marshall, avec Nathalie Baye, Mathilde Seigner, Audrey Tautou, Samuel Le Bihan et Bull Ogier. C’est fou comme les femmes qui racontent des histoires de femmes, nous renvoient de tristes et pitoyables portraits ! Je me faisais cette remarque pour le Comme t’y es belle (2005, de Lisa Azuelos), qui se déroule aussi, en partie, dans un institut de beauté. Tonie Marshall apporte certes un peu plus de finesse, mais globalement, son film au scénario très déficient au delà de la première heure, souffre de n’avoir jamais su choisir entre les sketchs de café théâtre et le mélo existentiel. A peine sauvée par les excellents comédiens, l’œuvre se garde d’approfondir les portraits proposés, reste en surface de toute réflexion pour ne s’appesantir que sur les petites choses sans importance, dans un milieu étriqué, symbolisé par les cabines d’esthétique, où l’on est sensée se faire plus belle, et où l’on se montre plus moche. Le système tendance qui consiste à évoquer l’amour en parlant de cul ou à invoquer le cul en parlant d’amour devient ici répétitif, et le personnage de Nathalie Baye passe totalement à côté de la grandeur d’une Catherine Millet, pour patauger dans la névrose. Peut-être que la fameuse « exception culturelle française » consiste aussi à zieuter au travers des trous de serrure!
J'ai pas trop aimé ce film, je me suis plutôt ennuyé, il est trop long et il ne se passe pas grand chose dans l'ensemble particulièrement la première heure... Quelques passages assez marrants, mais ça s'arrête là; les acteurs sont pourtant très bons! (la jeune Tautou est parfaite !!)
Comédie gentillette de Tonie Marshall, « Venus Beauté (Institut) » est l’heureux gagnant de 4 Césars lors de la cérémonie de 2000. Le casting est plaisant mais cette tranche de vie féminine traîne en longueur, ce qui m'a occasionné de décrocher en cours de visionnage.
Pas mal et sympathique, mais guère plus. Pas de quoi crier au génie, mais certaines séquences très réussies rachètent d'autres plus pénibles et longuettes. Nathalie Baye, Bulle Ogier et Samule Le Bihan sont excellents.
"Vénus Gnangnan Institut" aurait été un titre plus approprié à ce film guère passionnant, on retiendra juste la première apparition d'Audrey Tautou au grand écran.
Le film est essentiellement porté par la qualité des acteurs. Le reste est plutot banal. On ne passe donc ni un bon, ni un mauvais moment : tout en frolant parfois l'ennui.
Le film est bien loin de mériter son César. C'est ennuyeux à souhait. Le scénario est relativement indigent. Et puis quel manque de rythme. Seul le jeu des actrices sauve tout cela.
Allez encore un petit film médiocre et sans intérêt césarisé à mort, et on se demande pourquoi à moins que j'ai déjà répondu sans le savoir. Le cadre est original mais ce qui se veut drôle est un peu lourd et surtout l'histoire est plate se contentant de cumuler les poncifs sentimentaux. Dans cette dernière optique, on parvient pas du tout à s'intéresser au le personnage joué par Nathalie Baye sur lequel l'intrigue se concentre surtout. Pour le reste, Audrey Tautou est très mignonne avec ses couettes, Samuel Le Bihan est nul comme d'habitude et Mathilde Seigner est insupportable et nulle comme d'habitude aussi. Ah oui, et Tonie Marshall surestimée jusqu'à l'overdose est un de nombreux et indigestes tâcherons qui polluent le cinéma français qui n'avait pas besoin de ça pour être mauvais.
Reprojeté à l'occasion de la disparition de Tony Marshall, Vénus Beauté n'a pas pris une ride en vingt ans, bravo pour un institut de beauté! Comédie alerte, bien servie par une foultitude d'actrices - et quelques hommes aussi! Et en filigrane une photographie sociale aigre-douce sur le thème de la femme dite libérée, mais finalement portant sa solitude revendiquée pas si facilement qu'elle (Nathalie Baye) le laisse croire au premier abord. Effet du maquillage et des soins de remodelage, on cache tout derrière le masque, y compris le passé. Il y a un peu plus qu'un film de midinettes dans ce salon parisien. TV2 - mars 2020