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    Les Chiens de paille
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    220 critiques spectateurs

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    LUET M
    LUET M

    25 abonnés 184 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 2 février 2013
    Sam Peckinpah, avec une intrigue simple, réussit subtilement à faire passer son message, à travers un thème qui lui est cher – la violence chez l'homme. Opposant l'Américain intellectualisé, civilisé, riche aux modestes autochtones des Cornouailles presque sauvages, Peckinpah montre à son spectateur que tout homme a un instinct de sauvagerie, une face cachée plus ou moins ancrée dans le subconscient et qui peut surgir à tout moment. Tout homme est à la base un animal. Mais le point commun qu'a l'homme avec l'animal, c'est la défense de son territoire. Ce thème est clair dans 'Les Chiens de paille'. Dans cette petite bourgade, les "chefs" ont pour objectif de "s'occuper des leurs" comme le dit un des membres de la bande – les autres ne sont que des intrus. Dustin Hoffman, qui joue l'intellectuel américain civilisé, endoctriné par des principes traditionnels, est confronté contre son gré aux pulsions primaires et aux bas instincts humains. Il devra même agir avec une violence qu'il n'aurait jamais estimée. Filmé avec brio, 'Les Chiens de paille' suit les grands films de Boorman et de Kubrick – à savoir 'Délivrance' et 'Orange mécanique' – tout en gardant une originalité dans la mise en scène (notamment par l'effet oppressant continu) mais aussi dans le thème abordé.
    necrid
    necrid

    19 abonnés 1 211 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 1 juin 2010
    L'histoire de ce jeune mathématicien venu s'exiler au fin fond de l'Angleterre avec sa femme donne vite lieu à une ambiance malsaine dès les premières scènes du film. La confrontation entre ce jeune couple et les habitants du village reste ambiguë et tourne vers la violence pure et dure. La violence on y vient car c'est le thème central du film : le personnage incarné par D. Hoffman va tout doucement y céder. La scène du viol est d'une intensité rare et très bien filmée. Le final atteint des summum grâce à une scène extrêmement longue et vraiment violente. Un film choc dans les années 70 qui a quand même un peu perdu de son impact au fil des années mais dont on peut encore se délecter sans problème.
    oranous
    oranous

    131 abonnés 1 097 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 19 janvier 2008
    Un film très controversé. Certes celui ci est lent, l'intrigue n'arrive pas immédiatement mais on est tout de suite mis dans le bain. Plus on avance dans le film, plus le violence est importante pour arriver à une fin absolument géniale. Le film est merveilleusement bien filmé et monté. La scène du viol est insoutenable et pourtant...
    Les acteurs sont tout a fait réaliste.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 31 mai 2010
    Les chiens de paille est selon moi le chef d'oeuvre de Peckinpah. Le film présente des faits : un couple qui n'est pas au mieux, l'intéret de l'un n'étant pas celui de l'autre, une oppression venue de la population, et là, tout part en sucette. Le gentil mari introverti se transforme en bête féroce, il chasse l'homme comme il l'a fait avec ses canards ( cette scène étant peut-être plus le pivot du film que la scène de viol ). Cependant, la réflexion sur la violence, c'est le spectateur qui doit la faire. Peckinpah montre ce qui peut arriver, nous devons comprendre comment cela peut arriver.
    sunshine1
    sunshine1

    82 abonnés 427 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 14 mai 2009
    Ce film apporte une image des plus durs aux dépences de la vie. Oui, la vengeance est le thème principal. Mais voyez aussi la dépence à l'image corporel (le viol par ex), le sexe, la jalousie, l envie....ce film merveilleux, qui ouvre les yeux sur se qui peut sembler être un léger divertissement et qui se transforme très vite en obsession.
    7eme critique
    7eme critique

    458 abonnés 2 778 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 2 août 2012
    Encore un film violent pour secouer les seventies, qui remplit bien son rôle. Une oppression constante subite par un couple d'américains arrivé sur un territoire qui n'est pas le leur. On commence par essayer de s'intégrer avec de la gentillesse, puis on passe au stade du doute, enfin on finit sur l'engueulade avant de passer à la violence. Dustin Hoffman réalise que l'intégration est peine perdue face à ces autochtones. Un combat va alors éclater pour défendre son honneur. Un scénario intéressant qui nous donne ce sentiment d'être mal à l'aise et provoque en nous une certaine haine envers ces jeunes qui "s'amusent" (impression ressentie). Du cinéma qui réveille.
    PS : spoiler: la scène de viol m'a choqué, non pas par la violence ; mais par la non-résistance qu'offre la femme...
    dahbou
    dahbou

    175 abonnés 2 186 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 18 août 2007
    Les chiens de paille est une oeuvre violente à la sauvagerie latente et éprouvante superbement interpreté par Dustin Hoffman dans un de ses meilleurs rôles. La violence froide de son personnage affronte une horde à la violence primitive. Peckinpah realisait un film qui rivalise avec Orange mécanique sorit la même année.
    Noistillon
    Noistillon

    66 abonnés 408 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 31 décembre 2011
    Les Chiens de Paille n'est rien de plus rien de moins que le récit d'un humaniste qui découvre la violence et la barbarie humaine.

    De ce postulat original débute alors une longue fresque initiatique et subversive qui prend parfois des allures de transposition westernienne : la désertion de la Justice notamment.

    Marquant pour sa mise en scène sans concessions, choquant de par sa gradation inéluctable dans les échelons de la violence, le film de Sam Peckinpah est hanté par le cinéma de genre (le Survival en particulier, à l'occasion d'une séquence grandiose).

    A la manière d'un Pasolini, l'objectif du cinéaste n'est pas gratuit mais bien philosophique sans verser dans la démagogie intellectualiste.

    Oeuvre résolument nihiliste et pessimiste quant à la condition humaine, les Chiens de Paille s'affirme en film ultime, non pas grâce à son casting impeccable ou sa mise en scène aux petits oignons mais bien par son propos et sa portée actuelle.
    Didier Royet
    Didier Royet

    15 abonnés 257 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 janvier 2008
    Une oeuvre dérangeante et malsaine, avec une mise en scène appliquée et des scènes d'action d'une violence inouie, avec un Dustin Hoffman très bon. Un film culte qui a certe pris une ride, mais le film reste culte.
    cinephile74
    cinephile74

    15 abonnés 175 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 20 mai 2011
    Souvent catalogué comme le "cinéaste de la violence", Peckinpah livre avec "Strawdogs" son film le plus viscéral. Une analyse intéressante sur l'aliénation.
    Ykarpathakis157
    Ykarpathakis157

    3 357 abonnés 18 103 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 26 avril 2021
    Ce film m'a beaucoup rappelé A History of Violence qui prétendait être une étude approfondie de la violence et des comportements violents mais qui n'était finalement rien d'autre qu'un film d'action bon marché se faisant passer pour un film de réflexion sur la violence. Dustin Hoffman et sa nouvelle épouse britannique s'installent dans une petite ville anglaise et se heurtent au harcèlement incessant des ivrognes locaux qui ne font rien d'autre que de traîner au pub toute la journée et de faire des histoires. Ces hommes n'ont-ils pas un travail quoi qu'il en soit Dustin prend tout ce qu'il peut prendre et à la fin du film il tient bon dans sa maison et combat chacun des agresseurs ivres par des moyens aussi horribles que du whisky bouillant versé sur quelqu'un, des pieds arrachés par un fusil de chasse et la tête de quelqu'un prise dans un piège à ours. Il est amusant que quelqu'un ait besoin d'un piège à ours aussi grand dans une petite ville britannique sauf peut-être pour y mettre la tête d'un homme. Sam Peckinpah aborde également le thème de la violence sanglante dans laquelle personne n'est épargné. Mais c'était fait avec style et on y croyait. Tout d'abord le lieu de tournage est erroné et ne fonctionne pas et pourquoi le situer en Angleterre. Je pense plutôt à un centre ville ou à une petite ville du sud des Etats-Unis dans les années 1930. Deuxièmement à mon avis on n'explique jamais clairement pourquoi ces hommes sont si prompts à la violence sauf peut-être qu'ils étaient ivres et ont ressenti le besoin de tuer Hoffman et de violer sa femme. Sam Peckinpah a raté le coche sur ce coup ce film...
    jamesluctor
    jamesluctor

    113 abonnés 1 704 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 30 juin 2010
    Woaha ! Une claque dans ma gueule ! Et encore un film des années 70 qui passe à la postérité ! Un film énervé et méchant, qui ne fait aucune concession et qui va au bout des thèmes qu'il me en scène. Si il y a "viol" dans ce film, le tout se révèle plus intelligent qu'un rape and revenge classique. Il joue plutôt sur l'agacement quotidien tirant peu à peu tous nos personnages vrs le pétage de câble. La violence est crue et filmée façon naturaliste, les persos jouent bien, l'atmosphère est lourde... Que dire de plus ?
    Typi35
    Typi35

    46 abonnés 483 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 27 juillet 2010
    Malgré toute l'agressivité et l'oppression ressentie à la vue de ce film, on est par moment proche de l'ennui devant des événements qui traînent en longueur.
    Cela reste néanmoins un film intelligent et efficace.
    Pauline G.
    Pauline G.

    32 abonnés 561 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 octobre 2014
    Peckinpah commence par prendre de gros risques, le temps de poser ses marques et de présenter ses personnages : Dustin Hoffman en homme faiblard aux contours incertains, marié à une belle femme/enfant gentille mais un peu bête, qui s'installent tous deux dans un coin perdu d'Angleterre parmi une bande de dégénérés alcooliques et obsédés sexuels. Tous ces personnages sont repoussants à leur façon et il est bien difficile non seulement de s'attacher à eux mais aussi de voir où tout cela nous mène. Heureusement, la qualité de jeu de Dustin Hoffman maintient l'attention, couplée qu'elle est à son comportement pour le moins surprenant, voire agaçant tant il s'éloigne du bon sens tel que nous l'admettons généralement. Qui se laisserait marcher sur les pieds comme lui ? Ce mec est bizarre, mais il semble savoir, lui, où il va, et on commence à prendre goût à le suivre rien que pour essayer de le décrypter. Puis l'action s'emballe, la tension s'installe et il prend enfin un peu de plomb dans l'aile. Peut être cette affirmation identitaire peut elle paraître radicale, mais à y regarder de plus près elle est cohérente avec le propos du film : l'instinct animal de l'Homme sommeille en chacun de nous, que nous soyons proches de la nature (comme les riverains de ce petit village) ou un scientifique urbain comme Dustin Hoffman et il suffit d'un élément déclencheur pour le réveiller. Quoi qu'on en pense, Peckinpah a eu le mérite de défendre son idée, de l'illustrer de manière brute et de donner à réfléchir.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 13 avril 2007
    la lente montée en puissance vers la violence d'un homme sans histoire, un peu lâche, qui a force d'encaisser devient comme ses adversaires. a voir c'est un classique.
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