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    Anna Karenina
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    13 critiques spectateurs

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    selenie
    selenie

    5 425 abonnés 6 014 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 18 mai 2007
    Superbe adaptation du célèbre roman de Léon Tolstoï. Oubliant l'intrigue parallèle avec Levine pour ne se focaliser que sur Anna Karénine et sa descente en enfer. Outre l'adultère le film est aussi une magnifique description des relations conjugales dans la Russie de la fin 19ème. Les amants s'aiment mais Anna Karénine ne peut garder soin sang froid et la paranoïa devient une torture. Vivien Leigh est splendide et incarne à la perfection les méandres de la passion. Ralph Richardson est aussi excellent en mari trompé. Le noir et blanc sied magnifiquement au romanesque et à l'austérité de l'histoire. Un chef d'oeuvre.
    Plume231
    Plume231

    3 469 abonnés 4 639 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 14 mars 2012
    C'est toujours un plaisir de voir un film avec la fascinante Vivien Leigh, actrice absolument unique à propos de laquelle on se sentirait vulgaire si on disait qu'elle était très belle puisqu'elle était beaucoup plus-que-cela. Plaisir d'autant plus grand par sa rareté étant donné que cette dernière a une filmographie, remarquable par sa qualité il faut surtout pas oublier de le souligner, qu'on ne peut pas appeler prolifique. L'actrice est ici comme à son habitude d'une très grande grâce et donne beaucoup à son personnage, en particulier lors des dernières scènes. C'est que le reste ne soit pas à la hauteur. Car si Vivien Leigh est magnifique, ce n'est pas le cas pour Julien Duvivier qui, à part pour quelques belles images, n'est pas aussi inspiré qu'il pouvait l'être. Il livre même une mise en scène que l'on peut taxer d'académique. Le fait que autour de l'actrice, mise à part pour Ralph Richardson, le casting s'avère peu éclatant n'arrange pas non plus les choses. Le pire à ce niveau vient de l'acteur jouant Vronsky d'une très grande fadeur. Le côté romantique de l'histoire ne peut qu'être hélàs totalement terni par ce dernier problème de distribution. Quand au chef d'oeuvre de Léon Tolstoï, il est dans l'ensemble plutôt respecté malgré quelques grandes infidélités et le fait que le personnage de Levine soit encore une fois sacrifié. Pour les fans de Vivien Leigh, à voir bien sûr, pour ceux du roman de Léon Tolstoï, éventuellement mais il ne faut pas être un ardent défenseur de la fidélité absolue à l'oeuvre d'origine, quand à ceux qui veulent découvrir l'actrice, le mieux serait plutôt de commencer par "Autant en emporte le vent", "Un Tramway nommé Désir" ou encore ce chef d'oeuvre injustement méconnu qu'est "La Valse dans l'ombre". Un film très moyen dans son ensemble.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 21 mars 2012
    Un Duvivier un peu trop classique qui a du mal à nous faire vivre cette histoire intensément, peu aidé il est vrai par un conte vromski bien fade, malgré tout sur la fin il y a un peu d'émotion. J'ai préféré la version plus récente du film.
    Caine78
    Caine78

    6 000 abonnés 7 396 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 21 juin 2007
    Une adaptation au final plutot honnête du classique de Leo Tolstoi. Autant au départ ce film n'apporte pas grand chose à la très belle version de Clarence Brown, autant avec le déroulement de l'intrigue elle adopte certains nouveaux points de vue qui n'était pas dans la prèmière version. Certains moments sont même vraiment beaux et assez poétiques, et même si l'ensemble peut paraitre parfois un tantinet académique, l'ensemble restez tout de même d'assez bonne qualité et nous offre un bon moment de cinéma. C'est bien la l'essentiel.
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    910 abonnés 4 836 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 octobre 2021
    Anna aime d’une passion dévorante. A tel point qu’elle va exiger de son amant un amour inconditionnel. Mais cette passion, elle ne la voit pas. C’est comme si les autres donnaient tout mais qu’elle ne puisse rien retenir.
    Serait-elle alors volage?
    Un très beau film avec VL sublime. Et une mise en scène et en images somptueuse.
    ronny1
    ronny1

    29 abonnés 910 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 26 janvier 2019
    Comme la précédente réalisation d’ « Anna Karénine » par Clarence Brown (1935), avec Garbo, cette version dirigée par Julien Duvivier, sur un scénario écrit conjointement avec Jean Anouilh et Guy Morgan, ne respecte pas l’équilibre voulu par Tolstoï dans son roman. En effet, l’aspect psychologique est souvent effacé au profit d’un mélodrame quelque peu pesant. Malgré Vivien Leigh, adultère et dépressive dans la vraie vie, qui reste la meilleure Anna Karénine à ce jour au cinéma (la pire étant la moustachue Tatiana Samoïlova de la version Russe réalisée par Alexandre Zarkhi en 1967), le casting de la version antérieure est bien supérieur. Ainsi Richardson, plutôt bon, n’arrive pas à égaler Basil Rathbone (aussi flegmatique et british). Mais ce sont surtout Kieron Moore en Comte Vronsky, assez falot et loin de Frederic March (pourtant trop vieux pour le rôle) et Sally Ann Howes (Kitty), transparente comparée à Maureen O’Sullivan qui affaiblissent l’ensemble. S’ajoutent des décors et costumes très victoriens, assez loin des extravagances de l’aristocratie tsariste et de l’oeil ironique de Tolstoï, complètement absent du film. Pour être complet, la photographie soignée d’Henri Alekan sauve une mise en scène datée, ponctuée par une musique envahissante. Le final tragique permet à Duvivier de redevenir lui même, et le dernier plan est juste magnifique dans sa simplicité. A bien des égards plus fidèle au roman, et sans être mauvaise, cette version très britannique reste inférieure à celle de Clarence Brown.
    Dora M.
    Dora M.

    48 abonnés 479 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 28 avril 2020
    Anna (Vivien Leigh), jeune femme mariée et mère d’un petit garçon, fait la connaissance du comte Vronsky. C’est un coup de foudre réciproque. Le film raconte les difficultés d’Anna par rapport à son mari qui ne veut pas divorcer, à son enfant qu’elle ne peut plus voir, à la société russe qui la méprise et à son amant dont elle ne cesse de douter de l’amour alors qu’elle a tout laissé pour lui.
    C’est un beau film, sur un sujet classique. Vivien Leigh est magnifique, Kieron Moore (qui interprète le comte) manque peut-être un peu de charisme. C’est une histoire romanesque, le personnage d’Anna est intéressant car tourmenté. Malgré tout, j’ai trouvé l'idylle, le coup de foudre un peu trop rapides, manquants de progression pour Anna. Ses sentiments sont également parfois trop survolés, de sorte qu’on ne comprend pas bien toutes ses inquiétudes par rapport au compte notamment.
    J’ai aimé la fin, très belle dans sa narration, les questionnements d’Anna sur sa vie, ses choix.
    Flavien Poncet
    Flavien Poncet

    208 abonnés 1 024 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 janvier 2008
    Julien Duvivier, cinéaste français, adapte un roman russe de Léon Tolstoï : «Anna Karénine», en un film britannique. Le cinéma c’est aussi la faculté d’unir les nations sous l’universalité. Mais «Anna Karenine» (Royaume-Unis, 1948) ne se borne pas à l’absconse réunion des territoires en vue de l’art, sa portée provient de sa mise en scène et de son auguste faculté à traduire une œuvre littéraire par l’usage d’une syntaxe nouvelle. Le découpage de Duvivier relève d’une simplicité narrative qui frôle l’évidence. Le travelling est une forme singulière dans le cinéma et son usage, en l’occurrence, quasi-constant en fait une sorte de vecteur de légèreté. Des travellings exempts de sommités outrageuses servent la fluidité du récit et se reproduisent souvent, au point de devenir quasiment un bégaiement syntaxique. Leit motiv esthétique ou balbutiement grammatical, l’effet du travelling appuie l’aisance avec laquelle se déroule la narration. Néanmoins les plans, s’ils allient parfois une profondeur de champ et netteté, sont trop exigus pour atteindre la puissance narrative d’un Wyler. Mais derrière l’innocence des cadres et de leurs mises en espace, il y a un sens de la plastique et de l’esthétique admirable. L’intrigue de Tolstoï est celle d’une femme qui découvre en la personne d’un jeune membre de l’armée russe l’incarnation d’un nouvel amour plus idyllique que celui qu’elle entretient avec son époux. L’adultère, acte de défi social, devient là l’objet d’une hantise. Cette hantise forme l’étrange onirisme qui submerge parfois le court limpide du récit. Elle prend forme dans les ombres qui caressent les figures, plongeant les protagonistes dans des scènes de limbes. Le paroxysme de ce procédé est atteint dans l’ultime scène, lors de l’étrange déambulation finale où le noir gorge le blanc d’une folie dramatique. Duvivier, réalisateur d’un cinéma d’évidence, insuffle à Tolstoï une dimension photogénique.
    QuelquesFilms.fr
    QuelquesFilms.fr

    223 abonnés 1 597 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 1 décembre 2013
    Duvivier qui adapte Tolstoï avec l'aide de Jean Anouilh, dans une production britannique, c'est plutôt étonnant ! Cette version d'Anna Karénine est certes moins connue que celle de Clarence Brown avec Greta Garbo (1935), mais elle se révèle de bonne facture. Traitement classique, d'une élégance indéniable, notamment sur le plan formel (superbes images en noir et blanc d'Henri Alekan). Et Vivien Leigh ? Le réalisateur français dira d'elle, quelque temps après la sortie du film : "Elle n'était pas le personnage. Anna Karénine est une femme qui donne, tandis que Vivien Leigh est une personne qui prend." Un peu revanchard, Duvivier ? Il est vrai que tous les deux se sont opposés pendant le tournage. Au-delà des subtilités de cette querelle, on peut trouver l'actrice assez investie dans son rôle et bien moins insupportable que dans Autant en emporte le vent... On apprécie aussi la maîtrise du récit et la belle expression finale de sa noirceur tragique.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 3 avril 2013
    Trop Hollywodien pour moi !

    Moyennement réussi en plus !
    inspecteur morvandieu
    inspecteur morvandieu

    14 abonnés 1 418 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 9 février 2024
    Julien Duvivier met en scène, sur fond d'aristocratie et de climat polaire russes, l'amour interdit d'Anna Karenine, épouse mal aimée qui s'éprend d'un jeune officier auquel était destinée sa belle-soeur.
    D'un seul regard, ils se sont aimés, etc, etc...Duvivier, réalisateur de ce film anglais, n'a probablement gardé de l'oeuvre de Tolstoï que le caractère pathétique de ce mélodrame sentimental. Sous la sa direction, Anna Karenine, abandonnnant toutes les convenances de sa classe, fait une femme scandaleuse comme on en a vue des dizaines, une héroine dont la passion éperdue pour son bel officier (façon de parler, tellement l'interprète du comte Vronsky a l'air niais et le talent médiocre) devrait susciter l'émotion. Malheureusement, même la conviction et la sincérité de Vivien Leigh ne rehaussent pas la qualité du récit. Le destin d'Anna, entre volontarisme et sentiment de culpabilité, relève des conventions les plus archaïques dont sont faits les amours bourgeois. On ne reconnait pas dans le film la personnalité ou le style de Duvivier.
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 3 juillet 2009
    Et si, dans les 5 premières minutes du film, la pathétique maquette de train fendant la neige en gros plan laissait bien augurer du reste ? Si cet artifice trop visible illustrait toute la lourdeur des 100 et quelques minutes de bobine, tous ces atermoiements, tout ce sentimentalisme à deux balles… ?
    Et une fois ce « train » arrivé en gare, qui peut croire honnêtement au coup de foudre du Comte Vronsky pour Anna ?! Or tout le film est axé sur ce moment…
    Seule le petit délire suicido-ferroviaire final d’Anna est à la hauteur.
    P… de train !
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 4 avril 2011
    Superbes décors, très beau noir et blanc, de très beaux contraste neige ombre. Une bonne adaptation très européenne du roman russe à une époque où l' Europe ne peut susciter que de la nostalgie.
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