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Serpiko77
49 abonnés
1 617 critiques
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1,0
Publiée le 9 janvier 2021
Cronenberg c'est toujours une expérience un peu particulière essentiellement basée sur sa propre sensibilité. Mais dans ce "crash" il dépasse vraiment toutes ses limites dans la bizarrerie. Il vaut mieux y être réceptif d'entrée sous peine de passer un très mauvais moment gorgé d'ennui et de se sentir fortement mal à l'aise. C'est probablement le but de l'auteur... et sur moi cela a bien fonctionné.
Il n'est pas étonnant de trouver David Cronenberg aux commandes de cette adaptation du sulfureux et dérangeant roman de J.G. Ballard. On y retrouve un thème de prédilection cher au cinéaste : l'union de l'homme et de la machine et les déformations que cela peut entraîner. Pas de doute, Cronenberg maîtrise le sujet et illustre à la perfection le style de son auteur avec ses scènes de sexe, ses pulsions de morts et ses voitures accidentées. En soi le roman était déjà limité, se complaisant un peu trop dans les descriptions morbides et sexuelle à la limite de la répétition et de l'épuisement. Le film en fait autant, multipliant les scènes de sexe, les scènes dans des voitures, les scènes de sexe dans des voitures... Attention c'est très bien filmé et le casting (surtout les actrices de mon point de vue) sont loin d'être désagréables à regarder mais au final on a du mal à vraiment se plonger dans cet univers glauque à l'air parfois trop surfait, parfois trop provocateur. Il va sans dire que les thèmes abordés ne manquent pas de piquant mais le film comme le roman en fait trop et finit par perdre de sa saveur au fur et à mesure qu'il se complaît dans ses escapades sexuelles échangistes dans des voitures. Si la fascination ne manque pas d'opérer, il nous sera bien difficile d'apprécier "Crash" comme un grand cru de son réalisateur tant Cronenberg a fait mieux et beaucoup plus subtil dans d'autres films. On ne lui reprochera certainement pas son jusqu'au-boutisme mais à part du sexe et des collisions un peu partout, "Crash" semble avoir une mécanique qui tourne un peu à vide.
Cronenberg fait dans l'étrange c'est indéniable. L'histoire d'un couple libertatin qui s'adonne aux plaisirs charnels entre eux et avec d'autres, et qui va découvrir de nouveaux fantasmes radicalement différents à cause d'un accident de voiture.Peut-on connaître autant de plaisirs dans un lit que dans une carosserie défoncée ? Cronenberg filme des fantasmes insoupçonnés et donne lieu à des scènes érotiques et bizarres, des orgies macabres. Il est difficile de regarder ce film et de suivre à fond les personnages, de les comprendre et heureusement pour nous. Ce n'est pas une leçon de cinéma mais ce sont tout de même des images qui marquent.
Un couple libre rentre en contact avec un groupe de fan des accidents de voiture. C'est vraiment du grand art auquel nous assistons. L'histoire est étrange et fascinante. Il faut le talent exceptionnel de Cronenberg pour nous faire partager la perversité des personnages. Mêler le sexe et la voiture est un grand classique, mais dans le cadre d'accidents volontaires pour abimer le corps et le transformer, alors là ! Focaliser sur ce groupe de tordus, Cronenberg arrive presque à nous faire croire que c'est normal, on se surprend à se questionner. Rarement le fantasme aura été aussi bien filmé. Tiré d'un roman de Ballard, c'est un des meilleurs Cronenberg, pour public averti.
L'érotique de la bagnole... La vitesse transporte comme l'orgasme, la rencontre est comme une collision, l'esthétique du film est froide et hiératique comme l'acier bien moulé… Cronenberg explore les phénomènes les plus troubles de la vie moderne sans concession, ça frôle parfois le grotesque ou l'insupportable mais c'est passionnant. Vaughan est une des pervers les plus répugnant et fascinant du cinéma, à l'égal des grands tueurs en série. Le film doit être difficilement supportable au victimes d'accidents graves ou à leurs proches.
L'histoire d'une bande de malades assoiffés de sexe et de tôle. Alors on les voit : se photographier dans un accident de la route, copuler dans des épaves, expérimenter l'échangisme et la bisexualité, se tatouer le torse, embrasser des cicatrices, n'importe quoi, du moment que ça dérange le quidam. A force de s'évertuer à choquer à tout prix, Cronenberg a juste oublié un élément : le fond. C'est ballot.
Créant des personnages toujours plus tourmentés avec Crash, David Cronenberg s'attaque à un film aux avis tranchés de par son approche originale du sexe et de la mort, plus liés que jamais. En effet, sorte d'orgie automobile qui pencherait davantage vers un voyage onirique et lynchéen, Crash met à nues les psychologies de personnes victimes d'accidents de la route, qui partagent depuis un lien très étroit avec les voitures, dans lesquelles elles voient une sorte d'allégorie du sexe. Ainsi, le long-métrage finit par devenir pour le moins répétitif à la longue, n'apportant aucune originalité à l'idée de base, pourtant intéressante, l'ensemble consistant à insister sur la perversité d'un jeu qui pourrait bien conduire les protagonistes à la morgue. Un casting plutôt bon, malgré un certain manque de charisme de la part d'Elia Koteas, quelque chose d'essentiel pour le rôle qu'il interprète. La musique d'Howard Shore est excellente et symbolise une des associations les plus fructueuses entre lui et le réalisateur. Une esthétique torturée qui accentue la réflexion intense du film sur les rapports humains et, thème indispensable à tout bon film de Cronenberg qui se respecte, la psychologie.
une daube inter-sidérale, si mal jouée et grotesque que s'en est drôle. une scène finale a mourir de rire tant elle est ridicule ! Cronenberg, immense créateur de "la mouche" ou des "promesses de l'ombre", tu nous as habitués à mieux !!!
Les répétitions de scènes et longueurs diverses rendent le film assez dur à suivre et par conséquent quelque peu incompréhensible. Cependant il reste suffisamment fascinant et unique en son genre pour qu'on le regarde jusqu'au bout. Erotisme et violence sont mélangés avec étrangeté, le film essaye pourtant de nous faire comprendre que ces notions sont étroitement liées.
Cronenberg qui m’avait habitué à du grand cinéma s’est, on peut le dire, « raté » sur ce Crash. On ne peut pas affirmer que le film essaie de passer un véritable message, c’est juste tout le temps la même chose. Certaines personnes trippent sur des accidents de voiture, ça leur provoquent des pulsions sexuelles torrides. Suite à leurs accidents où ils se blessent et ont de grosses cicatrices, ils font l’amour avec passion en touchant leurs blessures qui les fascinent, des ébats torrides et cela dans tous les domaines que ce soit homosexuels ou hétérosexuels. Ils se lèchent des cicatrices extrêmement laides et franchement ça fait rigoler, on y croit pas une seule seconde. De plus, Croneneberg nous parle juste de l’adrénaline que la plupart des gens recherchent par le danger mais cette adrénaline devient ici quelque chose de vraiment de plus sexuel que sensationnel. Les personnages prennent presque plus de plaisir au volant d’une voiture roulant à toute vitesse avec à l’arrière deux personnes faisant l’amour qu’en faisant eux même l’amour. N’importe quoi ce film ! Certaines scènes sont faites pour le sexe, c’est juste pour qu’on voit des ébats, le film n’a aucun sens. Le sujet du film se résume à « le sexe dans les voitures » et c’est tout. Absolument nullissime sur tous les points, la dernière scène est vraiment risible tellement elle est ridicule, du grand n’importe quoi. Cronenberg a fait de superbes films mais là c’est un véritable navet qu’il nous a pondu.
Un film de David Cronenberg avec un concept intéressant, une histoire plutôt intéressante, porté par un casting efficace. Mais le film traine un peu en longueur par rapport à ce que l'histoire veut nous raconter. Un peu trop long donc, mais qui ne laissera pas indifférent tant le concept est un peu fou. J'ai beaucoup aimé