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    Les Inconnus dans la ville
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    28 critiques spectateurs

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    🎬 RENGER 📼
    🎬 RENGER 📼

    6 145 abonnés 7 225 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 6 avril 2011
    Richard Fleischer que l'on ne présente plus nous déçoit avec ce polar qui, bien qu'il ne dure que 90 minutes, en paraît bien plus. L'intrigue étant centrée sur un braquage de banque, il faudra attendre pas moins de 65 minutes avant que le braquage n'ait lieu, autant vous dire que l'on a le temps d'attendre. Afin de patienter jusqu'au moment crucial, le film nous présente tout un tas de protagonistes, tous (ou presque) ayant une importance au coeur de cette histoire réalisée mollement. Des longueurs à n'en plus finir dans la première partie, si bien que seule la seconde partie sauve le film d'un échec cuisant, le braquage et les séquences dans la ferme des Amishs nous retiennent en haleine. A noter enfin l'excellente prestation de Lee Marvin.
    Léa H.
    Léa H.

    30 abonnés 225 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 7 décembre 2013
    Classique en apparence, le film est en réalité un audacieux croisement entre mélo et polar, entre critique sociale et fable. La clarté lumineuse des images (impossible de ne pas penser à Hopper) ne masque pas longtemps la noirceur du propos : chacun se débat avec ses faiblesses, incapable de dépasser le déterminisme social d’une civilisation du refoulement et de la violence (mon père = un héros = un tueur). Le dilemme moral du personnage principal (ou de l’amish) n’en est que plus poignant. Mine de rien, Richard Fleischer signe un grand film crépusculaire sur la société américaine, une fable cruelle à la mise en scène impérieuse.
    rogertg2
    rogertg2

    23 abonnés 762 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 11 janvier 2008
    Un bon film policier avec d'excellents acteurs mais avec cependant quelques longueurs. De plus il a beaucoup vieilli, on voit qu'il a été tourné il y a plus de 50 ans. D'un autre côté, il n'y a pas de violence gratuite comme dans les films policiers actuels, ce qui est un très gros atout.
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 12 janvier 2008
    D'un ennui aussi ferme qu'une érection de bourrique, mon attention s'est faite vite vacillante devant ce film maussade. Une interprétation des acteurs plutôt médiocre, aggravée encore davantage par la pitoyable VF. Eh oui, les mauvais films ne datent pas du temps d'American Pie et de Fast And Furious...
    ronny1
    ronny1

    29 abonnés 910 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 3 octobre 2017
    A partir de l’argument banal d’un casse dans une banque d’une petite ville minière de l’Amérique profonde, VIOLENT SATURDAY développe une minutieuse étude des personnages qui bien qu’intéressante, peu sembler un moment hors de propos dans une action qui pose le problème de l’usage de la violence. Mais la mort de la femme du couple aimant et adultère, répond au magnifique désarroi d’Ernest Borgnine, amish qui devra chercher le pardon divin pour l’acte irréparable qu’il commet.
    La maîtrise de Fleischer s’exprime à la fois dans la précision de la description des personnages et la justesse du rythme, donnant un poids certain au déroulement de l’action. Soutenu par un casting exceptionnel de Victor Mature (moins grimaçant que d’habitude) à Ernest Borgnine (dans un rôle à contre emploi) en passant par Richard Egan parfait en alcoolique bellâtre infidèle mais brisé de chagrin, le trio de braqueurs : Stephen McNally, J. Carrol Naish, Lee Marvin (ce dernier toutefois un peu lourdingue) et les deux rôles féminins : la garce élégante Virginia Leith et la tragique et désespérée Margaret Hayes.
    Ce film est considéré comme une des meilleurs films de casse jamais réalisé. De ce point de vue c’est une imposture, et ce n’est pas la raison essentielle de le voir (même si sa mise en scène tient encore la route de nos jours). Mais c'est l’étude des personnages, de leur évolution face à des évènements extrêmes et la justesse du discours moral, ainsi que la tragédie qui le soutient, qui en font un film d’une force peu commune, sans que l’intensité faiblisse un instant. Un très grand film, mais pas pour les raisons le plus souvent évoquées.
    Estonius
    Estonius

    2 448 abonnés 5 218 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 21 mai 2018
    Quelle déception ! Une heure pour nous présenter les protagonistes, avec au passage un Victor Mature très mauvais et un sale gosse tête à claques. Le hold-up n'est pas mal mais ça devient vite n'importe quoi avec Mature qui joue les redresseurs de tort devant trois gangsters aguerris, tout ça parce que son mioche lui a reproché de ne pas avoir ramené une médaille de la guerre ! Et à la fin c'est la victoire de l'Amérique puritaine, l'amish qui renonce à la non-violence, la femme légère qui est tuée (punie par le ciel ?), le banquier obsédé sexuel qui se rachète une conduite, et Mature qui fait le fier à bras avec sa blessure devant son mouflet et ses copains. Quelle horreur ! On pourra toujours gloser sur la réalisation, la gestion de l'espace et tout ce qu'on voudra, quand le scénario atteint ce niveau de stupidité tous les travellings et tous les plans séquences du monde ne saurait le sauver.
     Kurosawa
    Kurosawa

    512 abonnés 1 509 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 11 septembre 2014
    "Violent Saturday" nous propose des personnages peu intéressants, mais suffisamment intrigants pour que le spectateur se demande en quoi il seront déterminants lors du fameux braquage. Finalement, le film, sans être ennuyeux ou désagréable, se révèle scénaristiquement peu original. En revanche, il se distingue par ses atouts formels, en particulier sa superbe photographie. Un film aux qualités non négligeables, mais qui manque clairement d'audace pour totalement convaincre.
    TTNOUGAT
    TTNOUGAT

    514 abonnés 2 526 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 30 mai 2010
    Ce qui frappe le plus dans ce film qui reste en mémoire,c'est l'exceptionnelle qualité de la mise en scène avec une occupation de l'espace du cinémascope que l'on voit rarement. Ce sont les personnages qui s'y déplacent et en 1955,c'était vraiment une nouveauté. Depuis on se contente souvent des grands écrans pour en mettre plein la vue mais pas comme ici plein l'esprit. A ma première vision j'ai été beaucoup séduit ,mais c'est en le revoyant que j'ai compris pourquoi. C'est sa construction dans l'espace sur une durée courte mais dense ,sa sobriété dans le va et vient de tous ces villageois et sans doute aussi le peu d'argent qu'il y a été mis qui en font sa rareté. Il est vraiment différent de tous les autres policiers dont le sujet est le hold-up bancaire. Il y a tous ces personnages secondaires bien réels et terriblement humains et la présence d'une famille amish dont il paraît impossible que 30 ans plus tard Peter Weir ne se soit pas inspiré. Il y a Victor Mature dont la personnalité ne laisse personne indifférent avec en contre point un Lee Marvin à sa mesure. Il y a Virginia Leith dont l'allure et les propos adultes sont tout a fait remarquables. Et enfin ,Ernest Borgnine qui joue un rôle ambiguë qu'il ne retrouvera jamais. Pas de doute pour moi,c'est un modèle à montrer à tous les apprentis cinéastes. Seul petit bémol,le fils aîné de Shelley Martin(Billy Chapin),que je trouve bien emprunté. Charles Laughton l'avait bien mieux utilisé dans ''la nuit du chasseur''.
    Jean-François S
    Jean-François S

    40 abonnés 667 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 11 janvier 2008
    La mise en scène est nunuche et typique du cinéma familliale des années 50. Mais la prestation technique est impressionnante, notament les décors et la photo qui sont absolument sublimes et digne des tableaux de Hopper !
    this is my movies
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    616 abonnés 3 087 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 22 août 2015
    (...) Le film est un petit exploit narratif d'abord car il arrive à mélanger plusieurs genres au sein d'un autre très codifié. Ainsi, nous avons droit à un pur drame psychologique sur la vie de couple avec plusieurs ménages à trois qui s'entrecroisent (l'infirmière Linda avec le propriétaire de la mine Boyd et sa femme, Linda, le banquier et Boyd, la femme de Boyd avec le prof de golf et en filigrane Boyd) le tout avec une maestria narrative à couper le souffle tandis que celui qui est présenté comme le héros, Shelley Martin (incarné par Victor Mature, qui prête sa grande carcasse et son charisme hors norme à ce Monsieur tout-le-monde) incarne l'américain dans toute sa splendeur, un homme qui travaille, père de 3 enfants, mari aimant d'une gentille petite épouse qui attend au foyer le retour de son homme et qui essaie de bien éduquer ses enfants. Tant pis si l'aîné traverse une petite phase de rébellion, fâché de savoir que son père n'a pas fait la guerre mais qu'il est resté loin du front pour avoir son diplôme plutôt qu'une médaille récompensant sa bravoure. En creux, Fleischer et son scénariste dresse un portrait assez acide de la société américaine et pris ainsi, le film s'apparente également à une satire. L'ultime genre ajouté à l'ensemble est bien sûr le film de braquage, sous-genre du polar et que Fleischer n'élude pas, bien au contraire. (...) En effet, ce trio de braqueurs apparaît presque comme plus intègre que le reste des habitants de la ville, assumant leur nature violente, préparant avec soin leur casse et s'avérant même parfois assez sympathique. Ils n'en sont pas moins dénués d'humanité, Dill confiant ses doutes à son partenaire le soir et opérant la plupart du temps sans violence. Mais il ne faut pas s'y tromper, spoiler: le 2ème acte du film, mettant en scène le braquage et ses conséquences, sera mouvementé, violent et dévastateur
    . (...) L'écran étiré et les magnifiques couleurs donnent au film un ton très particulier, avec cette lumière écrase les personnages, ce soleil implacable et cette ambiance étouffante. Le découpage de Fleischer est d'une efficacité rare, dynamisant ses scènes d'action ou bien donnant encore plus d'éclat à ses séquences les plus calmes tandis que le montage s'avère brillantissime, nous faisant passer d'un personnage à l'autre via des transitions invisibles, rendant ainsi cette narration éclatée d'une fluidité sans pareille. (...) Un grand film donc, un polar noir baigné de lumière donc et une réflexion philosophique passionnante. La critique complète à lire ici
    chrischambers86
    chrischambers86

    11 908 abonnés 12 156 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 12 avril 2011
    C'est en passant à la Fox que Richard Fleischer montre avec "Violent Saturday" toute l'ètendue de son talent en utilisant remarquablement le Cinèmascope qui aide à mieux suivre les allèes et venues des protagonistes, leurs trajets dans l'espace, l'entremêlement de leur psychologie et leur destin! D'une grandiose splendeur dans sa violence (la photographie est ègalement à l'unisson de la mise en scène), ce grand film noir est une superbe analyse d'une petite ville amèricaine dont des gangsters viennent troubler la vie paisible! En tueur sadique et toujours enrhumè, Lee Marvin fait sensation! La petite ville minière de Brandenville est très bien èvoquèe, avec des personnages et leurs problèmes qu'on prend plaisir à suivre avant le hold-up fatidique de la banque, stupèfiant de rèalisme! La très belle composition de Victor Mature sert èvidemment on ne peux mieux à toute l'intrigue! Ses rapports difficiles avec son fils dont il retrouvera l'estime est peut-être la vraie force que l'on peut tirer de "Violent Saturday". Un film brillant (en tout cas l'un des meilleurs de Fleischer) avec une distribution solide pour un final qui monte crescendo et qui èclate au terme d'une lumineuse sèquence entre un père et son fils...
    cinephile74
    cinephile74

    15 abonnés 175 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 1 avril 2011
    Un film d'inspiration noire, mais tourné en couleurs et utilisant le cinémascope avec beaucoup d'à-propos. Une tentative ambitieuse de donner à une situation archétypale (la préparation d'un braquage) une résonance quasi sociologique à travers la description d'une petite ville minière américaine. Des choix plastiques et narratifs intéressants mais noyé dans un ensemble un peu terne.
    AMCHI
    AMCHI

    5 014 abonnés 5 934 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 28 septembre 2011
    Une excellente surprise ce Fleischer et bien qu'en général j'aime les films de ce réalisateur je ne m'attendais pas à un aussi bon polar avec Les Inconnus dans la ville, le point fort du film c'est la scène du braquage et la fusillade dans la grange des Amish (sans doute des séquences violentes pour l'époque) mais il y a aussi une présentation touchante de plusieurs personnalités de cette petite ville ou se situe l'action. En fait le seul reproche que l'on pourrait faire à Les Inconnus dans la ville c'est peut-être la présence d'un peu de trop de personnages pour un film d'1h30.
    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 004 abonnés 4 088 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 novembre 2013
    Richard Fleischer fut un cinéaste de studio par excellence dont l'éclectisme affirmé tout au long de sa carrière à la manière d'un Michael Curtiz ou d'un Anthony Mann a montré que la mise en scène pouvait relever de l'art même quand le réalisateur n'était pas l'auteur de ses films. La Fox qui comptait miser sur l'écran large du cinémascope pour endiguer la montée en puissance de la petite lucarne fait appel à Fleischer qui vient tout juste de roder sa maîtrise du procédé pour les studios Disney avec "Vingt mille lieues sous les mers". Au tout début de sa carrière des films comme "L'assassin sans visage", "American Car Robbery" ou "L'Enigme du Chicago Express" ont révélé la prédisposition de Fleischer pour le film noir. "Des inconnus dans la ville" écrit par Sydney Boehm auteur pour Fritz Lang du très noir "Désirs humains" va être pour Fleischer l'occasion de tenter une expérience séduisante mais risquée, profiter du passage à la couleur pour marier un genre jusqu'alors exclusivement bichrome avec le mélo flamboyant qui est en train de percer à la Universal sous la direction de Douglas Sirk. Fleischer fait preuve d'une incroyable maîtrise pour fondre les deux genres à travers l'irruption dans le petit monde fermé d'une ville minière de trois malfrats venus y faire un hold-up. Dans la cité enserrée par des montagnes qui semblent en bloquer les issues, vit une communauté de personnages dont Fleischer et Boehm nous décrivent les vices et frustrations amplifiés par "l'american way of life" qui exige de chacun l'apparence du bonheur. La montée en tension parfaitement orchestrée par Fleischer se décline parallèlement sur chacune des petites histoires développées par Boehm jusqu'à un aboutissement tragique ou heureux par l'intermédiaire du hold-up . Sous les dessous d'un film de genre réussi, se fait jour une critique assez acerbe de la société américaine de cette période vue de nos jours comme bénie. Paradoxalement ce sont les gangsters affairés à leurs repérages qui apparaissent un moment comme des personnages équilibrés échangeant sur leur vie sentimentale ou leurs projets d'avenir. Le climax final particulièrement réussi dans la grange du fermier quaker fera à nouveau bouger les certitudes. Le casting réuni autour de Fleischer est particulièrement efficient composé de seconds rôles un peu obscurs comme Stephen McNally ou Richard Egan, de gloire passée comme Sylvia Sydney, d'acteurs en devenir comme Lee Marvin ou Ernest Borgnine. La seule star présente au générique est Victor Mature alors sur la pente déclinante très convaincant dans le rôle de ce père en quête de la reconnaissante de son fils qui se cherche une figure héroïque identique à celles de ses camarades de classe dont les pères sont des vétérans de guerre. Fleischer réussit magistralement l'assemblage de cet attelage assez composite pour livrer une des réussites majeures du film noir de cette période où le genre se cherchait un nouveau souffle qui ne vint jamais véritablement. On ne pourra pas dire en tout cas que ce fut la faute de Richard Fleischer.
    titicaca120
    titicaca120

    347 abonnés 2 179 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 11 janvier 2008
    un film des années 50 donc formidable. les personnages,l'atmosphére pesante du film ,la préparation du hold up,l'employée voleuse tout les ingrédients pour un trés grand film et il l'est.
    Les meilleurs films de tous les temps
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