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inspecteur morvandieu
15 abonnés
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2,5
Publiée le 11 novembre 2023
Djamel Bensalah transporte à Biaqrritz, pour de supposées vacances de rêve, quatre jeunes banlieusards parisiens très représentatifs -ils sont black, blanc, beur- des cités du 93. Non sans ironie, le réalisateur semble vouloir montrer qu'en dépit du ciel et des oiseaux, de la plage et des filles, les jeunes gens n'ont fait que déplacer au bord de la mer leur ennui et les petites ou grandes turpitudes de leur quotidien. Venus conquérir Biarritz, Youssef et ses potes sont vite confrontés au désoeuvrement, aux aléas de la drague et autres brouilles entre copains. Bensalah ne prétend sans doute pas réaliser une comédie sociale au sens propre. On ne trouvera pas ici le discours habituel sur la jeunesse de banlieue; A l'opposé, on ne trouvera pas de réelle profondeur à la personnalité des protagonistes. Même si la scène entre Youssef et un contrôleur de bus montre habilement et symboliquement la fondamentale incompréhension autant que les torts partagés entre les "jeunes" et la société. Le film n'est pas une première oeuvre tout à fait aboutie. Son originalité et sa spontanéité tendent à s'estomper et le film prend par moments les accents convenus, notamment sentimentaux, des comédies adolescentes. On s'amuse davantage du langage de la banlieue et surtout de Jamel Debbouze, lequel, par son sens de la dérision et son élocution singulière, possède une authentique personnalité comique.
Bonne petite comédie française (ce qui est très rare) presque devenue film culte avec l'ascension de ses acteurs. "Le ciel, les oiseaux et ta mère" ne révolutionne quand même pas le genre, enfin à peine, le réalisateur, Djamel Bensalah, filme avec une modestie parfois un peut énervante l'histoire de ces quatre jeunes de la citée qui partent en vacances à la plage pour avoir remporté le premier prix d'un concours vidéo. On rit pas mal, les dialogues sont hilarants et ont pris avec le temps une ironie involontaire tout à fait appréciable (prononcer "céfran" pour français et "meufa" pour femme). Néanmoins, le scénario et les personnages manquent de finesse, et si le film a du charme pour son côté "indépendant innovant" il peut être déplaisant pour, comme je l'ai dit, donner un ton un peut trop modeste au film. A part ça les acteurs s'en sortent très bien dans la peau de ces quatre jeunes qui, durement mais sûrement, vont émerger vers le stade de la maturité et de la réalité. Et on a plaisir a regarder un Jamel Debbouze, un Lorand Deutsh et un Julien Courbey novices mais très motivés. Une réalisation soignée qui économise habilement sur le dos de la DV dans un film qui ressemble étrangement à une version comique de "la haine"...
même si certains passages font sourir ,ca reste un film de bensalah ,avec son lot de clichés ,de scéna débile etc ......jamel fait du jamel ,faut aimer ,ca allait quand j'étais ado ,mais ca lasse à force le personnage de l'attardé illettré qui déforme la langue française en bégayant .à 50 ans il aura toujours le meme humour d'ado ...on a en plus 2 élements nanar très importants ,lorant deutch et julien courbey ! second roles habituels quand on a besoin d'un kiki qui parle ouech ouech avec une tete d'attardé . bref , manque plus qu'une helene de fougerolles et on a la totale ! bon sur ce coup la on a olivia bonamy ,qui meme si elle est mignonne ,n'est quand meme pas l'actrice du siecle ,et là elle joue mal (surement très bien coaché par bensalah)
Excellent, très drole, un des premiers de Jamel à ce que je sache et confirmation pour Julien Courbey et Lorant Deutsch. J'ai vécu les mêmes vacances avec mes amis, donc je me suis bien reconnu dans cette comédie et j'en ai retenu des scènes cultissimes.
Des oiseaux petits et gros...mais surtout très lourds ! "Porte-voix" des jeunes des cités, Djamel Bensalah ("Le raid", "Il était une fois dans l'Oued") utilise le rire rustaud comme arme imparable contre l'exclusion sociale. Grâce à leur reportage vidéo, quatre lycéens de Saint-Denis (dont un black et un beur) gagnent un séjour de trois semaines au soleil. Enthousiastes, ils délaissent le bitume parisien pour le sable chaud de la station balnéaire de Biarritz. Au programme: grasses matinées, rigolades, prises de tête, dragues,... Ce qui est sûr, par contre, c'est que le film n'a remporté aucun prix, à moins qu'il n'ait été décerné par un jury composé de gros lourdingues... Mis à part une bonne feinte toutes les dix minutes, il n'y a pas grand chose à se mettre sous la dent. Heureusement que Jamel sauve le "film" du marasme total ! Circulez y a rien à voir...
3 étoiles car c'est le 1er film de "banlieue" qui m'évoque autrechose que de l'antipathie...2 passages drôles me concernant, et j'ai trouvé Jamel Debbouzze pas mal, idem pour Julien Courbey. Lorant Deutsch surjoue trop d'après moi, comme toujours. Malgré le dialecte bien banlieusard en continu qui saoûle à force, le scénario pas vraiment attractif et les effets "caméra amateur" trop insistant durant tout le film, le côté très réaliste de ce dernier m'a plû, en tous cas ne m'a pas déplû. Un peu trop grande gueule donc, mais pas mal dans l'ensemble.
Fan de coco et autres m... vous allez adorer ! Fans de vrais cinéma français et de vrais comédies, fuyez ce navé sans attendre ! Jamel de-BOUZE (de vache) à décidement aucun talent. Je me demande ce qui est le plus nul, les gags, l'histoire ou les acteurs ? CA MERITE REFLEXION !
Originaire lui-même de la Seine St-Denis Djamel Bensalah sait de quoi il parle et pour son premier long-métrage on ne s'étonnera pas de faire de ces jeunes des banlieues l'épicentre de son propos. Une bande de copains vient de se faire primer d'une caméra d'or locale et décide de se la dorer à Biarritz mais c'est sans compter leurs rivalités de tchatche et leur soif de gonzesses qui souvent les font dérailler. Dans ce cynisme intégral d'innombrables diatribes ornementent un quotidien où rompre l'ennui commence par l'acte de parler. S'ils se la joue c'est pour nous amuser et derrière une certaine rudesse des caractères s'échappent quand même des moments d'une rare tendresse.
L'histoire n'est pas très prenante mais on suit tout de même avec intérêt, peu mais avec intérêt quand même ( ce qui est mieux que rien) les aventures de ces jeunes hommes
Un film de potes, c'est toujours un bon moment en perspective. Pour un premier film, c'est plutôt réussi et l'avantage de ce long métrage est qu'il ne nous prend pas trop la tête et on voit/découvre des comédiens et comédiennes en devenir. Rien d'extraordinaire mais tout à fait plaisant. Ne boudons pas notre plaisir. Dont acte.
Pas de scénario à part un parlé banlieue vraiment relou, des clichés à l'appel et un discours pseudo sociologique (bourgeois/prolétaire, blanc/arabe) complément creux, voire pire... Une grosse bouze en somme !
Scénario de merde ? Oui, mais ce n'est pas ce que l'on recherche lorsque qu'on s'apprête à regarder Le ciel, les oiseaux et ... ta mère ! On recherche surtout de la légerté, du rire, de la bonne humeur, et peut-être qu'une bonne prestation ça aide, sur ces points, on est pas déçu. De plus le fait de regarder ce film maintenant, 13 années passées, ça fait plaisir de revoir un film ou la qualité est limitée, et puis le principe de voir le film à travers la caméra d'un des personnages, je trouve ça superbe, un bon point en plus !