Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
stebbins
458 abonnés
1 747 critiques
Suivre son activité
4,0
Publiée le 21 mai 2009
Seule est le troisième court métrage d'un cinéaste de talent. Erick Zonca n'a pas son pareil pour exprimer le malaise social de son pays, et ce par le biais d'une approche naturaliste : personnages et situations réalistes sont les atouts majeurs de ce film prometteur ( annonçant en quelque sorte le magnifique premier long du réalisateur : La Vie Rêvée des Anges ). Si l'on regrette un peu l'aspect documentaire lié au dispositif ( Seule ressemble pratiquement aux films formatés pour la télévision ), on ne peut que saluer l'efficacité du registre : Seule est un formidable moment d'émotions porté par une brochette d'acteurs admirable ( c'est toujours un plaisir de revoir Philippe Nahon ou encore Blandine Lenoir au générique ). En définitive, Seule est un très bon divertissement à la fois drôle et grave, qui possède l'immense mérite d'assumer pleinement son caractère naturaliste. Décidément, cela ne me semble pas déplacé de reconnaître le talent d'Erick Zonca. Un excellent moment en perspective : à voir absolument.
Après deux courts-métrages (Eternelles - 1994 & Rives - 1992), Erick Zonca en réalise un troisième, intitulé Seule (1996). C’est en réalité un prélude à son tout premier long-métrage La Vie rêvée des Anges (1998). C’est en quelque sorte, la version courte du film, puisque ici, on suit le parcourt chaotique d’une jeune femme de 20 ans qui se retrouve sans emploi et sans logement le jour même. Sans argent en poche, elle vit dans la rue, se contente de faire la manche lorsqu’elle ne trouve pas de petit boulot. Elle dort dans la rue et finit par rencontrer une autre fille de son âge, elle aussi dans la même situation qu’elle. A eux deux, elles ne forment plus qu’un, s’entraident, se soutiennent mutuellement, jusqu’au jour où Amélie dérape. Zonca signe une réalisation pleine de justesse, ses actrices sont stupéfiantes, que ce soit Florence Loiret ou Veronique Octon. On est tout de suite dans le vif du sujet, captivé jusqu’au bout. Un court-métrage prodigieux, qui fut nommé en 1998 aux Césars.
Un court-métrage misérabiliste et agaçant au possible. Les personnages, antipathiques, sont assez mal joués : parfois de manière mollassonne, parfois complètement hystérique et il est difficile de s'y attacher.