Avis : Evil Dead III : l'armée des ténèbres - Page 6

On touche le fond tant das le scénario que les effets spéciaux et on a l'impression que le film a été tourné en 1930.
PLV : Une suite à vite oublier.

J'étais attéré par le premier et le second, je pensais avoir aperçu le sommum de la médiocrité du 7è art avec Poltergeist 3. C'était sans compter sur Evil Dead 3.
Ce film est culte, dans le sens où ce n'est pas un film, c'est un trou béant vide de tout intérêt.
Le scénario est miteux, les effets spéciaux sont parmis les plus mauvais jamais vus et le PIRE : le jeu des acteurs, et particulièrement l'acteur principal, est digne... de rien, il n'est digne de rien du tout. Les mots me manquent, c'est pathétique d'amateurisme et d'incohérence.
Si c'est là le moyen pour faire ressortir le côté comique du film, c'est loupé.

J'ai vraiment énormément de mal à comprendre le nombre de 4 étoiles donnés à ce truc; après l'avoir visionné je me suis dit "allons répandre la bonne parole sur allociné, ahah il doit avoir 0 étoiles". Mince, 64*4 étoiles et 20*3... Un énorme point d'interrogation stagne toujours sur mon esprit confus...

Troisième volet, moins bon que le précédent mais tout aussi loufoque. Attention film culte! (Pas mal)

Très différent des deux premiers, mais celui-la a au moins le mérite de s'assumer, on est clairement dans de la parodie. Il se passe au moins quelque chose et j'ai même réussi à rire trois ou quatre fois, mais pour le reste c'est de l'humour grotesque, débile, avec des scènes à faire rire un enfant tout au plus. Peu importe ce que Sam Raimi a essayer de faire avec ses trois films Evil Dead, mais c'est un fiasco.

Un premier opus surprenant, une suite médiocre et un troisième épisode merdique !!! Et je pose mes mots. Ça faisait très longtemps que je n'étais pas allé au bout d'un film. Un vrai nanard !

Plus léger que les deux premiers, Evil dead 3 n'en reste pas moins un mauvais film, moins nul que les précédents toutefois, mais tout aussi à la ramasse, surtout sur le plan visuel avec des effets spéciaux affligeants (ceux de Méliès ou du King Kong de 1933 sont mieux réussis !)

Pour ce troisime episode, changement radical de cap, fini le gore, les sursauts et l'humour noir. Remplacé par une histoire qui ne tient pas debout, des personnages au charisme proche du néant et un ennui total lors de la premiere heure. Seul le combat final permet au film de s'en sortir avec une étoile. A des annees lumieres des géniaux Evil Dead 1 et 2. Un troisieme épisode a oublier.

Une étoile pour le changement d'ambiance et pour Bruce Campbell, mais le reste ne vaut pas tripette et les effets spéciaux sont ridicules, surtout comparés à Jurassic Park, sorti à la même période.

Ash se retrouve malgré-lui en l'an 1300 et va devoir remettre la main sur le Nécronomicon s’il veut pouvoir remonter le temps et revenir à notre époque. Sauf que le chemin sera semé d’embuches et il devra (notamment) faire face à une armée de squelettes…

Troisième et dernier opus de la trilogie de Sam Raimi que l’on termine avec un « ouf » de soulagement, heureux d’en avoir enfin terminé avec elle. Oubliez le côté grand-guignolesque qui faisait la renommée des précédents volets, en termes de gore et d’hémoglobine, ce chapitre final s’avère bien plus sage que ses prédécesseurs. Si le film ne tache plus, il a néanmoins la main lourde sur l’humour et les gags.

Sur le côté cartoonesque, le réalisateur n’y va pas avec le dos de la cuillère, il y va même à la truelle et en fout dans tous les recoins de son film. Les répliques sont d’une rare lourdeur même quand cela ne s’y prête pas (notamment lors des duels où les deux héros s’échangent des vannes).

Ce mélange d’absurde médiévalo-grotesque aurait pu s’avérer sympathique, avec cet hommage (non dissimulé) au travail de Ray Harryhausen sur Jason et les Argonautes (1963), sauf qu’à aucun moment, on adhère pleinement à cette farce de carton-pâte, handicapé par un scénario toujours aussi apathique et fainéant.

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Voulant renouer avec le côté kitsch, décalé, gore et totalement délirant du premier volet, depuis l'affiche jusqu'au jeu des acteurs et aux scènes hallucinantes, Sam Raimi réussi pleinement son envie avec un film de 1993 qui sent bon les années 80. Moins mythique que les 2 autres volets portant, ce 3ème films est tiraillé dans les critiques des fans entre le meilleur et le pire. Moi j'ai apprécié le revoir et j'ai aimé le côté assumé du délire, contrairement, selon moi, à Evil Dead 2.

Une comédie horrifique complètement barrée et assez fun, mais un peu trop sur courant alternatif dans l'ensemble.

"Evil Dead" est définitivement une saga à part. Après un premier opus très premier degré dans son approche de l’horreur et une suite beaucoup plus burlesque et ionisante qui avait imposé le personnage d’Ash comme l’idole de toute une génération, Sam Raimi nous propose un troisième épisode à la limite de la parodie, où il s’autorise à peu près tout et n’importe quoi. En effet, non content d’enfoncer (très loin !) le clou de l’humour qui vient totalement supplanter l’horreur (le film n’est absolument pas effrayant et ne veut, d’ailleurs pas l’être !), "Evil Dead 3 : l’armée des ténèbres" se permet de totalement changer de décor, de modifier (une fois de plus et pour les mêmes obscurs raisons de droits !) les événements de l’opus précédent et de transformer son héros Ash Williams en gag-man adepte de la réplique qui tue et souffrant d’à peu près tous les défauts imaginables (menteur, manipulateur, gaffeur, veule…). Exit, donc, la nuit d’angoisse dans la cabane isolée au fin fond des bois qui est remplacée, ici, par l’époque médiévale où les chevaliers du Roi Arthur affrontent des démons ailés et des squelettes belliqueux ! Le pitch annonce, donc, la couleur… et l’évolution du scénario est du même tonneau. En effet, ce brave Ash (irremplaçable Bruce Campbell, meilleur d’épisode en épisode) va être confronté à une mini-armée de lilliputiens à son image et, surtout, à son double maléfique (Evil Ash pour les fans hardcore) ! Le scénario est, donc, un très grand moment de n’importe quoi que Sam Raimi gonfle à l’humour frontal, essentiellement basée sur le décalage existant entre les codes de la chevalerie médiévale et le caractère pas très chevaleresque, ni très courageux d’Ash. On est très loin du héros typique et ce sont, d’ailleurs, les défauts du personnage qui font son intérêt spoiler: (voir la scène où il s’énerve qu’on puisse penser qu’il ne peut pas retenir trois mots… puis sa justification quand il admet qu’il en a peut-être changé un ou deux)
. Ses répliques sont, également, beaucoup plus travaillées (et décalées) que dans les deux précédents épisodes spoiler: (ah la description de son fusil, ponctuée d’un "chez Prix-bas, les prix sont bas ! ")
. Le personnage est, donc, définitivement iconisé dans ce troisième opus et s’avère être, sans surprise, l’attraction principale de ce troisième opus qui, étonnement, apporte une véritable fraîcheur à la saga puisque, outre le changement de décor et de ton, on a droit à de nouveaux axes scénaristiques, spoiler: à savoir la quête d’Ash pour rentrer chez lui et son implication dans le conflit avec l’Armée des ténèbres (ce qui suppose un altruisme auquel il nous avait peu habitué)
. Mais Ash n’est pas la seule raison de s’enthousiasmer pour ce grand bordel cinématographique. En effet, après avoir démontrer qu’il savait insuffler de l’humour dans un récit pas forcément propice à la rigolade, Sam Raimi réussit à nous faire franchement marrer grâce, notamment, au grand méchant du film et à son Armée de squelettes aux préoccupations très "terre à terre" et aux dialogues invraisemblables. Les effets spéciaux, qui ne sont pas sans rappeler le travail de Ray Harryhausen (on pense forcément à "Jason et les Argonautes"), viennent crédibiliser définitivement ces séquences plus drôles qu’effrayantes, donc… et c’est tant mieux ! Enfin, Sam Raimi confirme qu’il sait trouver des looks assez incroyables (voir Evil Ash après son premier affrontement avec le "gentil" Ash), qu’il sait conclure ses films spoiler: (voir l’excellente scène finale chez Prix-Bas !)
et qu’il n’est pas manchot avec une caméra. Pour autant, aussi rafraîchissant que soit ce troisième opus (qui est, pour moi, le meilleur de la saga à défaut d’en être le plus représentatif), j’ai tout de même trouvé que Raimi poussait, un peu loin, le traitement cartoonesque, au point de totalement perdre de vue l’essence même du premier opus (avec lequel le film n’a que très peu de lien). On se croirait, par moment, dans un dessin animé à la Tex Avery… ce qui n’est pas désagréable en soi mais qui perturbe par moments et, surtout, prive la saga d’une vraie cohérence. C’est, également, ce qui fait sa différence… mais c’est aussi ce qui m’empêche d’être vraiment emballé par cette trilogie, définitivement atypique.

Evil Dead 3 : L'armée des ténèbres clôt brillamment une trilogie de très haut niveau artistique. Le film, plus humoristique que les deux premiers volets, est porté par un excellent Bruce Campbell dont la performance physique et filmique est exceptionnelle. Volontiers auto dérisoire sur ses références multiples à Lovecraft (le Nécronomicon et la résurgence des démons), au film Jason et les Argonautes (pour la bataille des squelettes qui tient la longue distance), à Kubrick (pour le début de 2001, Odyssée de l'espace) et au film de Robert Wise, Le jour où la terre s'arrêtera, le grand Sam Raimi, cinéaste discret et sous estimé, reste très personnel dans la mise en scène, alliant action pure, humour et appréhension des sentiments humains (sens de l'honneur, amitié, amour...). Notons que le cinéaste semble idéal pour adapter les bandes dessinées à l'écran (la série Spiderman, même inégale, en est la preuve). Saluons la musique impressionnante de Danny Elman. Un film sans la moindre baisse de rythme, Evil Dead 3 : L'armée des ténèbres est le meilleur film de la trilogie.

On ne pourra reprocher à Sam Raimi d'avoir voulu renouveler sa saga en 1994. Mais force est de constater qu'il s'est planté. EV3 fait plus penser à du Tim Burton qu'à du Raimi. On pourrait même croire que Sammy a voulu s'inspirer, en partie, de "Les Visiteurs" sorti 1 an auparavant. Rien que la scène où Ash se retrouve défiguré. Ce ED3 est du fantastique, pas du gore. Les scènes sanguinolentes sont aseptisées. Bruce Campbell s'en donne pourtant à coeur joie, réparties sur réparties, surjouant autant que possible. On ne peut rien lui reprocher. Mais l'univers médiéval (britannique alors que Ash était aux States à la fin du 2ème ?!) ne collant pas à celui des deux volets précédents, le sourire vient difficilement. La réalisation est loin d'être parfaite. Le passage jouissif de la fosse donne de faux espoirs. Les acteurs/figurants sont loin de briller et les effets spéciaux font encore plus datés que ceux des ED1 & 2. Heureusement, le rythme tient la route. Laborieux est le mot qui convient le mieux... .

Sam Raimi est aujourd'hui un réalisateur reconnu, habitué à manier des budgets colossaux depuis qu'il a montré son savoir-faire pour venir à bout de l'une des plus convaincantes adaptations d'un personnage Marvel avec la trilogie "Spider-Man" qu'il réalisa entre 2002 et 2007. Il ne faut pourtant pas oublier une autre trilogie qui fit beaucoup pour sa réputation de surdoué au tout début de sa carrière dans les années 1980, nettement moins couteuse celle-là. Il s'agit bien sûr de la série des "Evil Dead" qui jeta un sacré pavé dans la mare dès son premier épisode, détonnant méchamment face à la routine qui s'emparait du "slasher" alors à son acmé depuis l'avènement du séminal "Halloween" de John Carpenter sorti en 1978. A la fin du deuxième segment, redite plus argentée et déjanté du premier, Ash Williams (Bruce Campbell) était aspiré dans une bulle spatio-temporelle qui le propulsait armé de son bras-tronçonneuse en plein Moyen-âge. Le film s'arrêtait là. Tous les fans attendaient la suite. Il faudra six ans pour que le projet en gestation depuis le succès d'"Evil dead 2" voie le jour. Dino de Laurentiis qui était en lien avec Universal produira le film comme il l'avait déjà fait pour "Evil dead 2". Sam Raimi qui écrit le scénario en collaboration avec son frère Ivan suite à la défection de Scott Spiegel ("Evil dead"2) puise son inspiration à différentes sources littéraires et cinématographiques comme la Légende du roi Arthur, "Conan le barbare" (John Milius en 1981) ou encore "Jason et les Argonautes" (Don Chaffey en 1963) auquel il emprunte la fameuse armée de squelettes animée par Ray Harryhausen. Il faut aussi évoquer l'emprunt au clip réalisé par John Landis pour le hit de Michael Jackson "Black and White" au sujet de la voiture de Ash Williams qui s'écrase sur le sol anglais suite à son voyage spatio-temporel. Si les références célèbres ne manquent pas, l'inspiration propre fait un peu défaut, Sam Raimi ne parvenant pas à se saisir du décalage temporel entre l'homme débarquant du XXème siècle et les chevaliers en armure qui devait tout naturellement constituer la pierre angulaire des effets comiques attendus. On s'ennuie presque un peu devant la répétitivité des gags ce qui est un comble quand on se souvient du coup de poing reçu à l'estomac à la vision du foutraque et génial "Evil dead 2". Le voyage dans le temps n'est sans doute pas fait pour Sam Raimi qui n'eut guère plus de succès pour "Mort ou vif", son seul western sorti deux ans plus tard qui s'avèrera son seul échec commercial. Les amoureux de la trilogie "Evil dead" vouent un culte un peu surfait à ce dernier épisode qui a d'ailleurs marqué l'enterrement de la saga. Vous l'aurez compris "Evil dead 2" est le chef d'oeuvre inégalé dans son genre de Sam Raimi.