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    La Balade sauvage
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    Jonathan M
    Jonathan M

    111 abonnés 1 528 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 25 septembre 2017
    Vu en en VF, la voix off fluette de Sissy Spacek en narratrice du film à tendance à légèrement agacer. Terrence Malick ouvre la voie, dans son premier film, à une jeunesse américaine bien paumé. Si on a du mal à croire en cette romance quelque peu meurtrière, on se laisse allé au gré de cette balade sauvage, où triomphe l'émancipation. Formellement pas très audacieux, le cinéaste américain a déjà acquis ce statut de raconteur d'histoire. Cela expliquerai la suite de sa filmographie ?
    NewBoorn
    NewBoorn

    54 abonnés 576 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 4 juin 2016
    Mis à part la photographie et à la rigueur Martin Sheen aux allures de James Dean, je n'ai pas trouvé grand chose à dégager de ce film, qui suit un scénario plutôt surréaliste, non ? Si l'on résume bien, une jeune fille et un homme séduisant mais peu fréquentable tombe amoureux, ce dernier tue le père de sa fameuse petite amie, et c'est encore plus l'amour fou ? Pas sûr que cela soit franchement logique... Les raisons de leurs actes pendant la totalité du film m'ont laissé à chaque fois perplexe, comme si les personnages ne faisaient qu'empirer leur cas, de plus en tuant comme s'ils faisaient ça depuis toujours, sans sentiments. Je n'ai jamais vraiment accroché, dommage pour le premier Malick je m'attendais un pur chef d'oeuvre...
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 15 mars 2011
    Très bon premier film de Terrence Malick, qui aborde avec un brio sans failles l'aventure de deux êtres aimants, Kit (Martin Sheen, révélé par ce rôle), et Holly (Sissy Spacek, quasi pareil). Bon c'est une histoire, malgré tout, courante, dont on trouve les prémisses dans le mythe Bonnie and Clyde, repris entre autres par Spielberg (la même année que ce Malick, d'ailleurs), puis par Stone dans Tueurs nés (sous l'impulsion du scénariste Tarantino) - je crois qu'on a un peu tort d'identifier ces films avec Kalifornia, c'est un peu différent, mais bref. Voilà le topo archi-connu donc : un couple, amoureux jusqu'à la folie, quitte tout et s'adonne à un massacre criminel. Bon cela dit, il y a le mythe, et puis y a le film en question, La balade sauvage donc (soit dit en passant, extrêmement mauvais titre, et à la limite, on aurait pu garder l'équivoque de "ballade", étant donné l'importance de la musique par rapport au texte narratif, mais là, je m'emballe, avec deux l). Bref, Malick nous livre là une partition à mon avis quasi-parfaite, parce qu'il traite cette folie monstrueusement criminelle non pas à la manière d'un Tarantino-Stone, c'est-à-dire dans l'hémoglobine, le coulant et l'excès de tout ce qu'on peut imaginer, violence, brutalité aussi bien visuelle que morale que sonore que... Bref donc Malick choisit non pas la voie de la transgression dégoulinante, mais celle de la beauté, de l'esthétisme, de l'art pur. Et là, c'est très très fort, tout de même, pour un premier film, d'arriver à un tel travail sur la forme, sur l'image et la lumière (genre le mec vire deux responsables photo pour arriver à ce qu'il veut avec le troisième). Et cette volonté de beau, ou ce refus du subversif, se manifeste jusque dans la relation des deux amants : pas de sexe, pas de vulgarité, pas de mocheté, rien qu'une sorte d'amour thétique, exclusivement positionnel, qui donne à la proximité (mais avec nécessité d'une distance) la primauté sur le contact. On pourrait évidemment parler d'amour platonique, si l'on confondait tout et que l'on ne comprenait rien à ce qu'est vraiment l'amour platonique (chez Platon, je veux dire).
    La narration posée a posteriori par Holly sur toute cette aventure, mêlée à la musique choisie avec une intelligence rare (on parle souvent d'un parallèle Kubrick/Malick, je crois que là en tous les cas c'est assez juste : une musique classique, ici du Orff ou du Satie, très légère, et ce encore davantage que chez Stanley, se pose sur l'image, et prend petit à petit de l'importance, jusqu'à porter cette image, jusqu'à la vaincre, la guider avec une spiritualité qu'on ne trouve que très rarement), fait de cette Balade sauvage (non seulement une ballade, donc, mais aussi et surtout) une oeuvre d'art à part entière : le texte, les mots, le langage, vocalisés, entrent en harmonie avec les notes pluvieuses d'Orff, et tout ça, évidemment, baigné dans les images absolument fabuleuses que Malick arrive à peindre (le thème de la peinture dans le film, qui accrédite encore davantage l'hypothèse d'un art total, est présent avec la figure du père de Holly). Je dois avouer que le rendu est vraiment réussi, enfin bref, c'est beau quoi : on croit voir des poèmes animés, une sorte de poésie cinématographique, et pour ça tout est réfléchi : le rythme, les césures, les événements, les rimes et les silences.
    Bon sinon tout un tas d'autres thèmes, comme bien sûr celui de la folie : doit-on dire que Kit est fou, qu'il a complètement perdu la raison, qu'il ne sait tout simplement pas distinguer le bien du mal (grâce au ciel (magnifique, dans La balade sauvage), on échappe à une réflexion stupide sur le Bien et le Mal, pourtant bien présente, voire omniprésente dans Tueurs nés), ou doit-on supposer plutôt que Kit, anéanti par la vie sociétale, ne veut plus que vivre, qu'expérimenter, qu'intensifier ? Bref, à l'horizon de cette poésie magistrale, un vieux fond de folie, qu'on ose jamais résoudre. Saloperie d'alternative, excellemment traitée ici parce que simplement esquissée : folie/intensité/perte de soi VS raison/ennui/identité. Enfin de tout façon, il ne faut pas parler de fuite des deux amants, il ne faut pas parler de folle échappée : il n'est pas question de cela, mais d'une exploration, d'une tentative/tentation, d'une recherche sur les possibilités vitales et relationnelles. Bref ce n'est pas encore une question morale, c'est une question d'intensité, complètement amorale, par-delà bien et mal (le film insiste énormément dessus en optant pour un pur esthétisme contre un pur moralisme : ce qui importe Malick, c'est l'apparence, ce n'est pas la norme morale). C'est d'ailleurs pour ça que le titre est fâcheux, voire mauvais : il n'y a pas un retour fou à une animalité inconsciente de la part des deux amants, mais une recherche entièrement consciente d'intensités vitales... C'est du très lourd, je mets 17/20.

    Et bien sûr, toutes les critiques sur le Tching's cine :
    http://tchingscine.over-blog.com/
    titusdu59
    titusdu59

    59 abonnés 696 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 août 2011
    Premier film de Terrence Malick, et c'est déjà grand... Car cette histoire à première vue banale de romance déchainée et meurtrière est traitée de façon originale et très poétique. Et les deux personnages, tous deux interprétés génialement par Sissy Spacek et Martin Sheen délivrent une envie de liberté dévorante. Sur la forme, "Badlands" est également très fort. Il est porté par une mise en scène qui s'affranchit de toute linéarité, pour développer une narration à la fois tourmentée et passionnante, le tout dans les sublimes paysages contrastés du Dakota du Sud, avec en fond sonore une musique exotique enjouée. Le final, émouvant, tombe comme une feuille, limpide. Comme tout premier film, c'est imparfait... mais déjà tellement beau.
    Ykarpathakis157
    Ykarpathakis157

    3 387 abonnés 18 103 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 26 février 2021
    Personnellement j'ai trouvé La Balade sauvage mortellement ennuyeux et les personnages peu motivés découpés dans du carton qui n'ont rien en commun avec les vrais êtres humains. Malick dans son désir désespéré de dire quelque chose de réel et de significatif sur les années 1950 utilise Charles Starkweather et Caril Ann Fugate comme emblème d'aliénation tout en minimisant les crimes réels qu'ils ont commis. Entre autres choses Starkweather a assassiné la sœur de deux ans de Fugate en lui enfonçant un fusil dans la gorge jusqu'à ce qu'elle s'étouffe. Il a également agressé sexuellement une jeune fille de 16 ans avant que lui et Fugate ne la tuent et la mutilent. Pourtant aucun de ces crimes n'est évoqué dans le film car le message est trop important pour être souillé par la simple vérité...
    Carlos Stins
    Carlos Stins

    69 abonnés 657 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 14 janvier 2018
    Premier long-métrage de Terrence Malick, "La balade sauvage" est un film agréable qui laisse entrevoir l'immense potentiel du cinéaste américain. Pour une fois, Malick fait dans la simplicité en adaptant à l'écran une sorte de relecture de "Bonnie and Clyde". Le scénario est simple mais bien ficelé et Malick peut alors démontrer ses talents de metteur en scène en livrant de belles séquences très poétiques. Après voilà, le long-métrage n'est pas non plus transcendant, j'ai eu l'impression que Malick se bridait et n'allait pas au bout de ses intentions alors qu'il aurait pu exploiter d'avantage le lien qu'entretient le film avec la nature. Le long-métrage a parfois quelques coups de mou, se perd un peu moralement mais peut compter sur un duo d'interprètes talentueux qui apportent un vrai plus. C'est loin d'être du très bon Malick mais le film reste agréable et s'avère intéressant à voir rétrospectivement pour se pencher sur les débuts de son réalisateur et pour constater l'influence qu'a eu ce film sur le cinéma indépendant américain
    Sid Nitrik
    Sid Nitrik

    43 abonnés 416 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 avril 2014
    Première réalisation du peu prolifique mais néanmoins talentueux Terrence Malick et déjà l'on ressent ce goût prononcé pour les ambiances contemplatives et les rapports avec la nature sauvage. Inspiré d'une histoire vraie, celle de Charles Starkweather et Caril Ann Fugate (qui a également inspiré Oliver Stone pour « Tueurs nés »), « Badlands » pourrait s'analyser comme une ode à la liberté, à la recherche d'un mode de vie alternatif, à l'affranchissement de tous les codes préétablis, à la découverte des beautés du monde, bref une sorte de délire hippie de son réalisateur. Mais ce serait occulter la violence froide et gratuite ainsi que l'abnégation totale des deux personnages principaux. Malick met en balance ces aspects paradoxaux et nous livre un road movie passionné et passionnant malgré quelques longueurs (un défaut récurrent chez ce réalisateur). Un premier film réussi, témoignant d'un maîtrise technique proche de la perfection (des images et des musiques sublimes), et doublé de la révélation de deux acteurs magistraux : Martin Sheen et Sissy Spacek.
    Julien D
    Julien D

    1 101 abonnés 3 461 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 11 septembre 2014
    Dès son premier film, le gout de Terrence Mallick pour placer l’aspect visuel de ses décors au centre de sa réalisation était déjà palpable. Le support à son road-movie au cœur des grandes étendues du middle-west fut la reconstitution d’un fait divers particulièrement retentissant de la fin des années 60, la virée meurtrière d’un jeune couple d’amoureux désœuvrés. Son usage de la voix-off du personnage de la jeune et naïve fille interprétée par Sissy Spacey appuie sur le décalage entre le romantisme de leurs sentiments et leurs exactions sanguinaires tout en apportant une certaine mélancolie à leur équipée. Face à elle, Martin Sheen, qui lui-aussi trouvait là son premier grand rôle au cinéma, joue la carte de la désinvolture avec un talent certain. Plus qu’une histoire d’amour anticonventionnelle ou qu’un film de serial-killer, La ballade sauvage parvient à réfléchir sur l’aliénation qui pousse vers la violence (qu’il s’agisse de passion ou d’une volonté de se faire connaitre) et à la fascination morbide de la société envers ceux qui y succombent. Portée par une magnifique musique composée par James Taylor, l’aventure de ces deux fugitifs auxquels on hésite à s’attacher du fait de leurs défauts (son insouciance passionnelle à elle et surtout son opportunisme cynique à lui) profite donc également de cadrages qui magnifient les splendides décors champêtres, qui deviendront la marque de fabrique du réalisateur, même si celui-ci finira, de films en films, par leur préférer la dimension métaphysique de ses scénarios.
    Davidhem
    Davidhem

    88 abonnés 336 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 31 décembre 2013
    Le premier film de Terrence Malick a soulevé de nombreux tollés à sa sortie, certains le jugeant brutal et ultraviolent et d'autres qui s'indignaient de voir un fait divers aussi atroce devenir un film au cinéma. Le réalisateur nous en met pourtant plein la vue, des paysages somptueux, des photographies magnifiques, de la poésie dans un climat de violence, c'est tout l'art de Terrence Malick de transformer un fait divers odieux en un long-métrage somptueux de par son scénario riche en profondeur, de par des acteurs extraordinaires, de par cette musique céleste, envoûtante et joyeuse, vraiment on a du mal à ne pas accrocher. Pendant une heure et trente minutes, pas une seconde de temps mort, le réalisateur distribue image par image le destin peu commun d'un homme et d'une jeune fille traverser l'enfer de la course-poursuite. Peu de déchets donc, c'est un film qui rend ces personnages sympathiques car tous les deux nous apparaissent comme deux pauvres jeunes gens qui s'aiment et dont leur malheur est dû à un meurtre passionné. Le film commence tranquillement, met en place ses deux protagonistes, l'une lycéenne, l'autre accumulant métiers ingrats sans aucun avenir. Ce que veut nous montrer Terrence Malick, ce n'est pas un éloge ni une apologie de la violence, c'est avant tout un amour qui se conjugue à leur propre détriment car ils savent tous les deux que leur situation ne leur permettrait jamais d'aborder une vie tranquille. On décèle dans ce drame l'amour, la passion, l'opportunisme, la lâcheté, tout cela est concentré et forme un mélange unique au cinéma. Comment établir une romance sur fond de violence, c'est le pari risqué du réalisateur et le public applaudit, l'histoire sanglante ne pouvant être approuvée par la censure, la beauté plastique du film et son scénario assez simple mais très efficace, permettent à deux acteurs inconnus de lancer leur carrière, Sissy Spacek incarnant quelques années plus tard "Carrie", Martin Sheen trouvant ensuite le rôle de sa vie dans "Apocalypse Now". Un film original, bien cadré, bien montré, l'énorme succès de Terrence Malick.
    belo28
    belo28

    62 abonnés 1 130 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 6 juillet 2011
    Un Bonnie and Clyde moderne! Une mise en scène et une photographie à couper le souffle! Une actrice en retrait subtile et un acteur au sommet de son art! Bref, le premier chef d'oeuvre de Malick
    Oriwa
    Oriwa

    54 abonnés 898 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 12 septembre 2014
    La violence y est si douce et si poétique, et la course vers la mort a comme un goût de rêve.
    gerald_w-a
    gerald_w-a

    8 abonnés 252 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 28 mars 2016
    Comme d'autres internautes dans leur critique, je me demande (et c'est quand même fâcheux de se poser cette question sur un point fondamental) pourquoi la jeune fille suit ce gars qui a tué son père... pourquoi elle l'aime... Sinon, le rythme est un peu paresseux. Ça se laisse regarder, c'est pourquoi je mets 2,5 la moyenne. Par contre, merci à ce film de m'avoir fait découvrir la Musica poetica de Carl Orff !
    MadRom
    MadRom

    43 abonnés 403 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 15 septembre 2012
    Filmer quelque chose d'aussi dérangeant que le drame passionnel avec autant de niaiserie, c'est franchement agaçant. Le personnage de Sissy Spacek est une abrutie, son personnage est incompréhensible et il n'y aucune dimension psychologique accordée aux personnages. En fait, c'est traiter une histoire de fond avec uniquement de la forme,de belles images et je ne vois vraiment pas l’intérêt d'un tel film. Le cinéma est fait en partie pour faire réfléchir, là on est consterné par des personnages aussi peu passionnants et par cette histoire d'amour traitée avec un cynisme peu convaincant, franchement il y a d'autres oeuvre bien plus intéressantes à regarder ou à lire portant sur le même sujet. Et puis il y a aussi cette voix off, elle ne gênait pas dans Les Moissons du Ciel mais là, entendre une gourde raconter sa vie pendant 1h30, c'est assez énervant. Je pense que c'est le plus mauvais film de Terrence Malik car on a l'impression qu'à cette époque son cinéma n'avait pas encore trouvé la bonne voie.
    MC4815162342
    MC4815162342

    366 abonnés 1 489 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 18 mars 2014
    Mouais pas trop envoûté, pour son premier film Malick me déçois un peu, le casting est bon, la bande son est superbe, les décors sont très beaux mais le scénario ne m'a pas fasciné, simple, très simple, bon la simplicité ne rend pas un film mauvais mais bon je sais pas cette folie du personnage magnifiquement interprété par Martin Sheen ne m'a pas captivé, j'avance, je tue comme ça sans grande raison, enfin si un amour impossible qui rend le tout justifiable mais bon, bof.
    C'est pas nul, du tout même mais pas merveilleux non plus.
    maxime ...
    maxime ...

    195 abonnés 2 069 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 10 mars 2019
    J'ai vu ce film trop jeune, je n'y avais rien compris ! Si mon premier visionnage il y'a cinq ans m'avais profondément endormis cette redécouverte m'a totalement ébahis. Martin Sheen et Sissy Spacek se livrent corps et âmes et accaparent l'écran. Les sentiments se confondent, un film qui fascine. La mise en scène de Terrence Malick est quand à elle prodigieuse. Une leçon de Cinéma ! Badlands est l'une de mes plus grandes sensations en la matière, une oeuvre parfaite ... Il est tant que j'entame une rétrospective de la filmographie de cet immense Réalisateur.
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