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    Clair de femme
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    Alain D.
    Alain D.

    493 abonnés 3 204 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 27 décembre 2017
    Réalisé en 1979, ce film intemporel n'a pas pris une ride. 5 années après "César et Rosalie" de Claude Sautet, le couple mythique du cinéma français se reforme pour un film tout aussi fort de Costa-Gavras. La mise en scène est sans faille et les dialogues de grande facture se révèlent très profonds avec de belles pointes d'humour.
    Adapté du roman de Romain Gary, le scénario de Costa-Gavras nous conte une histoire troublante et émouvante. Ce film à la fois fantastique et dramatique montre pourtant une lueur d'espoir dans la rencontre de deux êtres en grande détresse pour qui le malheur est une seconde nature.
    Costa-Gavras nous offre une excellente réalisation, soutenue par un duo d'acteurs d'exception. Romy Schneider est aussi belle qu'émouvante et Yves Montand est, comme toujours, très beau dans la douleur. Outre des guests de renom avec Catherine Allegret en prostituée, Roberto Benigni en barman, Jean Reno en flic, nous trouvons dans les rôles annexes des comédiens très talentueux dont Romolo Valli, remarquable dans le rôle de Galba, le dresseur de chien.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 9 avril 2008
    J'ai une grande admiration pour le cinéma de Costa-Gavras, cinéma que je ne connaissais jusque là que sous l'angle d'un cinéma engagé ce qui n'est pas pour me déplaire. Découvrir ce film tout en émotions, joué admirablement par des acteurs de première classe échangeant des dialogues à vous couper le souffle ne fait que confirmer le génie du réalisateur, sa capacité de faire du Cinéma avec un grand C sans que le sujet ne soit forcément polémique. Je n'ai pas lu Clair de femme, mais si je me réfère au film, cette "profanation de la souffrance" me touche. Mon aversion pour le sacré est renforcée par cette réflexion, bien que la notion même de profanation souligne lidée d'un sacré que je conçpis inventé pour renforcer les pouvoirs des dominants. Sacrée souffrance, que ne lui attribuons-nous pas comme vertues? Amour-Souffrance, ces mots à eux seul représentent une conception quasi universelle du sacré. Ce film me semble être une approche par le biais d'une histoire intime de ces notions fondamentales. Très beau choix et magnifique interprétation... A voir et à penser...
    chrischambers86
    chrischambers86

    11 968 abonnés 12 157 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 4 décembre 2019
    Bouleversant! C'est le terme qui va vraiment avec le sujet du film. "Clair de femme" de Costa-Gavras est un vrai crève coeur quand on connait le destin tragique de Romy Schneider! Un Yves Montand affolè de dèsespoir dans cette nuit terrible qu'il lui faut traverser seul parce que sa femme, atteinte d'une maladie incurable, a choisi la dignitè d'une mort volontaire plutôt que la souffrance ou la dèchèance! Le personnage de Montand sait donc qu'au petit matin, il la retrouvera morte, cette èpouse qui lui a demandè de survivre dans l'espoir d'un amour qui serait une sorte de permanence dans leur couple ! Errant, Montand se heurte au silence et à l'indiffèrence jusqu'au moment où il rencontre Romy, terrassante et inoubliable. "Clair de femme" est une histoire d'amour pas comme les autres! Quelques baisses de rythme suite à des personnages inutiles (Lila Kedrova, François Perrot...) mais il y a ici deux acteurs en ètat de grâce! On notera le petit rôle de Jean Rèno en agent de la circulation...
    Benjamin A
    Benjamin A

    648 abonnés 1 922 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 21 janvier 2017
    Michel vient de perdre sa femme, il doit quitter Paris pour une longue durée mais n'y arrive pas, il erre entre l'aéroport, la rue et le bar puis rencontrera Lydia, une femme dont la souffrance ressemble à la sienne...

    Costa-Gavras retrouve pour la cinquième fois dans un rôle principal Yves Montand, lui donnant le rôle d'un homme désespéré, incapable de faire le deuil de sa femme qui va mettre fin à ses jours pour échapper à la maladie. Pourtant, c'est autour de sa rencontre avec une autre âme solitaire et marquée par de graves événements passés qu'il va axer son récit, laissant parler les sentiments, l'errance, la détresse et mettant en scène cette rencontre avec sensibilité, finesse et émotion.

    Après avoir longtemps œuvré avec immense brio dans des films engagés (L'aveu, Z, État de Siège ou encore Section Spéciale), Costa-Gavras change ici de registre et livre un drame tout en finesse et émotion, où il évoque avec sensibilité et intelligence la tragédie personnelle et la difficulté de s'en remettre. Il se montre sobre derrière la caméra, mais toujours juste, sachant nous immerger dans ce Paris triste aux côtés des personnages, et donner l'impression d'être dans leur intimité pour ressentir les mêmes sentiments, que ce soit dans la peine, la douleur ou les simples et courts moments de bonheur durant une période compliquée.

    Autour d'eux, il met en scène une galerie de personnages souvent hauts en couleur, participant à l'ambiance désabusée du film tandis qu'il fait ressortir tous les sentiments et complexités des enjeux et personnages. Il mêle l'amour et la souffrance avec justesse malgré le sujet difficile à aborder et s'il joue beaucoup sur les mots et dialogues (très bien écrits, la séquence dans la cabine est d'une telle force...), les gestes, regards ou non-dits en disent parfois autant, voire plus. Yves Montand livre une composition juste et sobre, ne tombant jamais dans l'excès et sachant faire ressortir toute la dureté et l'émotion de son personnage, tout comme Romy Schneider.

    Après avoir longtemps oeuvré dans le thriller politique, Costa-Gavras se montre d'une grande justesse et sensibilité pour traiter du deuil, de l'amour et de la souffrance humaine. Un drame fort et touchant, porté par deux acteurs, une fois de plus, exceptionnels.
    cylon86
    cylon86

    2 256 abonnés 4 430 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 29 août 2013
    Après avoir réalisé des films engagés, Costa-Gavras se penche vers un film rempli de sentiments dans lequel un homme et une femme, tous les deux malheureux suite à une tragédie personnelle, se rencontrent et passent une nuit ensemble, ayant l'occasion de connaître un brin de bonheur, d'éviter la solitude mais aussi de se retrouver face aux malheurs de l'un de l'autre. Lui vient de se faire quitter par sa femme, elle a perdu sa fille dans un accident de voiture et son mari garde de graves séquelle. En filmant cette histoire, le réalisateur de "Z" semble un peu mal à l'aise, sa mise en scène se cherchant parfois, ne sachant pas trop où aller. Mais le film puise sa force dans ses interprètes (le couple Yves Montand / Romy Schneider est formidable, aussi désabusé que résolu à leurs destins) et dans les situations de plus en plus irréelles qui s'accumulent jusqu'au paroxysme de la scène du dîner où le personnage de Montand se retrouve en plein milieu d'une soirée mondaine entouré de gens qu'il ne connaît pas. Il en résulte donc un film inégal dont le meilleur parti est d'adapter Romain Gary d'une très belle manière même s'il faut y laisser au passage quelques maladresses.
    Ti Nou
    Ti Nou

    406 abonnés 3 359 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 25 février 2019
    Costa-Gavras délaisse le film politique et engagé pour un cinéma plus romantique en adaptant un roman de Romain Gary, et ça ne lui réussit pas. Clair de femme narre la rencontre entre deux personnages en plein deuil auxquels il est impossible de s’attacher à cause de dialogues trop littéraires qui, si ils doivent être bien jolis dans le roman, s’avèrent injouables devant une caméra. Ennuyeux et désespérant.
    Angela Ki La
    Angela Ki La

    51 abonnés 586 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 21 mars 2014
    C’est vrai que c’est assez bavard. Ce n’est pas un défaut en soit, mais quand on ne voit que ça, c’est qu’il y a anguille sous roche, comme on dit en vieux français. Le mieux est l’ennemi du bien, ennemi de l’action, et pollue la narration. On insiste à des scènes qui se suivent, des situations presque absurdes, et le résultat n’est pas à la hauteur de la prose du roman. On dirait plus une illustration qu’une adaptation. Le duo d’acteurs fait des merveilles, dans le registre de sentiments exprimés, mais acteurs majuscules ne veut pas dire grand film, loin de là. On peut même dire, heureusement qu’ils sont là, avec de moins bons acteurs et on sombrait dans le ridicule. Les seconds rôles sont à refaire, trop décalés par rapport au couple principal, ou alors c’est une histoire d’amour sans queue, ni tête. Si les deux acteurs principaux sont très bons, la mise en scène est juste correcte, et ça, ça jure, le contraste est très flagrant. Film soumit au roman alors que c’est le contraire qui aurait dût arriver, rien ne se dégage, si ce n’est un mélo qui ne veut pas se reconnaître mélo. Trop mental, peut-être ce film, des fois il faut faire simple, et si on fait complexe, il faut une sacrée prouesse du metteur en scène pour dire quelque chose. Ennuyeux, le genre d’ennuie qui fait que tu vois le temps passer devant ton écran. La narration en roue libre, n’aide pas. Chiant diront certains.
    JamesDomb
    JamesDomb

    82 abonnés 1 061 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 29 septembre 2006
    Le couple de légende Yves Montand et Romy Schneider est réuni quelques années après le chef d'oeuvre César et Rosalie de Claude Sautet. Clair de Femme est malheureusement une ode à l'amour, à la vie de couple, à la pérennité de cet amour trop bavarde pour que le spectateur soit réellement ému. Tous deux blessés et, pour reprendre le dialogue du film, saouls de malheur, Michel et Lydia vont se rencontrer et etre réunis par les malheurs de la vie. Lui car sa femme se meurt et l'a prié de s'en aller rencontrer une autre femme pour la faire revivre en elle, et Lydia, la quarantaine, coupable de ne plus aimer l'homme (devenu infirme) qui a tué leur petite fille dans un accident de voiture. Costa-Gavras dresse un portrait des relations humaines, de l'amour perdu et la peur de le retrouver, à fleur de peau mais très complexe. Ce qui est peut-etre un pléonasme mais toujours est-il que Clair de Femme est un film assez lent, certes bien interprété, mais où le spectateur peut se perdre rapidement. Au final, l'ennui s'installe et l'émotion s'enlise dans les dialogues incessants tout droit tirés d'une tragédie grecque.
    Alasky
    Alasky

    284 abonnés 3 081 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 3 novembre 2016
    Film d'une noirceur incroyable dans lequel Romy Schneider et Yves Montand sont très convaincants et très justes. Les répliques sont d'une mélancolie profonde et tirées du roman de Romain Gary.
    Bernard D.
    Bernard D.

    100 abonnés 604 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 novembre 2020
    Si Costa-Gavras est bien connu pour ses films politiquement engagés, il l’est moins pour des films profondément humains tels que « Clair de femme » sorti en 1979 avec en toile de fond le drame de l’euthanasie - terme que j’exècre – ou mieux de la « mort assistée dans la dignité pour les maladies incurables » et on peut voir le chemin déjà parcouru depuis 40 ans puisqu’à l’époque Michel (Yves Montand) risquait d’être poursuivi pour non-assistance à personne en danger sans la lettre laissée par son épouse. Ce film adaptant un roman de Romain Gary, nous montre la difficulté de reconstruire un amour entre Michel et Lydia (Romy Schneider), 2 êtres en grande détresse car de son côté elle a perdu sa petite fille il y a 6 mois dans un accident de voiture provoqué par son mari resté dans un état d’aphasie jargonaphasique et « dorloté » par sa mère (Sonia – Lila Kedrova), une étonnante immigrée russe attachée à ses racines et à la vie. Le dialogue entre les 2 monstres du cinéma est peut-être un peu trop littéraire, trop mental, mais il montre bien la complexité des choses et Michel qui devait partir à Caracas le lendemain du décès de son épouse, de rester à Paris pour attendre Lydia qui elle va partir. L’atmosphère du film transpire également dans ce rôle du dresseur de chiens, Galba (Romolo Valli), avec son numéro clou d’une grande cruauté sur l’image de l’amour avec ce singe qui danse avec un chien teint en rose dès que le phonographe est enclenché. Dans ce film grave, existent quelques notes d’humour tel que ce « Je suis désolé, je ne suis pas juif » dit par Michel à l’ambassadeur d’Allemagne lors de la fête organisée par Galba pour l’anniversaire de son fils, ou encore ce « Vous êtes portugaise, non bretonne » entre Michel et une serveuse lors de cette même fête.
    Il est amusant également de souligner l’arrivée dans le cinéma des Japonais (au cabaret et dans l’hôtel) et surtout la présence de Catherine Allegret en prostituée et mieux de Roberto Benigni dans le rôle d’un barman dans le cabaret où se produit Galba. A noter enfin parmi les assistants-réalisateurs un certain Jacques Audiard.
    Un film dont la photo et le style ont à peine vieilli, qui reprend l’éternel combat en thanatos et eros, magistralement interprété par le fameux tandem « César et Rosalie » de Claude Sautet (1972).
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    917 abonnés 4 837 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 14 juillet 2017
    J'aime leurs rencontres. Leurs besoins de réunir leur solitude. Deux détresses qui se rencontrent et cette phrase symptomatique: "je ne veux pas être heureuse".
    J'aurais aimé me focaliser sur le couple un peu à la manière d'"Un homme et une femme", mais je suis décontenancé par les multiples événements ou personnages qui dispersent l'attention. J'ai définitivement lâché prise lors du dîner qui vire au ridicule avec le mari et sa scène pénible.
    ffred
    ffred

    1 499 abonnés 3 967 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 13 novembre 2021
    Jamais vu ce film de Costa-Gavras. Sans doute son film le moins politique et le plus romantique. Le plus triste aussi. La rencontre de deux êtres cassés par la vie. Un récit d’une grand mélancolie, aux dialogues singuliers, drôles ou poétiques. Et les retrouvailles sept ans après César et Rosalie de Romy Schneider et Yves Montand. Tous les deux sont magnifiques. Un film étrange mais prenant et fort, limite fascinant. Une belle découverte.
    Peter Franckson
    Peter Franckson

    35 abonnés 1 077 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 7 mars 2020
    Une histoire simple : deux êtres en souffrance : Michel (Yves MONTAND) spoiler: dont la femme se meurt d’un cancer
    et Lydia (Romy SCHNEIDER) spoiler: qui a perdu, il y a 6 mois, son fils dans un accident de voiture tandis que son mari (François PERROT) s’en est sorti mais très handicapé (atteint de dysphasie)
    . spoiler: Ils se consolent en faisant l’amour et décident de ne pas donner suite
    . Un film décevant malgré des thèmes forts comme la mort d’un être proche et l’absurdité de la vie. Trop long (1h38 mn), peu réaliste, pas assez mélodramatique (rien à voir avec Douglas Sirk ou Pedro Almodóvar) et lorgnant trop du côté de l’absurde, à la façon de Luis Buñuel. Il y a trop de personnages secondaires (conforme au roman de Romain Gary ?) tel qu’un dresseur de caniches ou la belle-mère russe de Lydia alors qu’un huis-clos aurait été plus efficace, d’autant que les meilleures scènes sont celles avec uniquement Yves Montand et Romy Schneider.
    GéDéon
    GéDéon

    54 abonnés 444 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 7 février 2023
    En 1979, Costa-Gavras livre un film très cérébral, qui malgré un début prometteur, s’enlise dans d’interminables réflexions sur le sens de la vie, de l’amour et de la souffrance. Le couple Romy Schneider et Yves Montand est une nouvelle fois réuni à l’écran (après « César et Rosalie »), mais leurs états d’âme ne parviennent jamais à nous émouvoir. Certes les nombreux bavardages possèdent une certaine éloquence mais la multitude de scènes incongrues finit par lasser. A noter l’une des premières apparitions au cinéma de Roberto Benigni et Jean Reno. Bref, une intellectualisation des sentiments passablement ennuyeuse.
    rogertg2
    rogertg2

    23 abonnés 762 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 21 septembre 2008
    Un film des plus ennuyeux avec rien d'autres que des bavardages sans intérêt d'un bout à l'autre. Si vous considérez le cinéma comme une distraction, inutile de perdre votre temps. A réserver aux "intellectuels".
    Les meilleurs films de tous les temps
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