Avis : Disjoncté - Page 5

Quand Ben Stiller s’attèle à la réalisation d'un film où figure Jim Carrey, on obtient quelque chose comme "Disjonté". Comme son nom l'indique, ce long-métrage est totalement fou et notamment en raison d'un présumé employé du câble légèrement collant.
S'appuyant sur un scénario pathétiquement redondant qui ne voit sa fin arriver que trop tardivement, Stiller s'embourbe dans des démarches lourdes et rarement concluantes. Effectivement, les gags ratés ne manquent pas et les mimiques dévastatrices de Carrey, bien que drôles dans un premier temps, lassent et exaspèrent aussi rapidement que de coutume. De son côté Matthiew Broderick ne peut que passer inaperçu à côté du macrophage Ventura.
Rivalisant de médiocrité dans son scénario, "Disjonté" tombe vite dans l'oubli et les quelques belles expressions s’envolent telles les hirondelles à l'approche de l'automne. On appréciera tout de même les nombreuses références cinéphiles qui rappelle malheureusement à quel point ce long-métrage est éloigné de ses pères.

Un film spécial mais qui ne vaut vraiment pas le détour ! Trés étrange ... comédie ou thriller ?

Avec Jim Carrey, réalisé par Ben Stiller, c'est obligé d'être un bon film ! Malheureusement ce film est peu connu mais il est pourtant super marrant ! Il y a juste Matthew Broderick que je n'aime pas trop ...

Oui c’est le cas de le dire, Jim Carrey est disjoncté dans ce film. On ne sait pas si l’on doit s’attendrir ou en avoir peur, on ne sait pas si l’on doit rire de ses grimaces ininterrompues ou s’en inquiéter, et enfin on ne sait pas si c’est une comédie ou un drame. En effet, c’est plutôt un film on va dire marrant, amusant même, mais en tous cas pas vraiment comique malgré les habituelles pitreries de Jim Carrey. On ne s’ennuie pas non plus car on est toujours curieux de savoir jusqu’où l’obstination du réparateur du câble peut aller pour qu’il puisse arriver à ses fins, on a envie de suivre cette histoire atypique et imprévisible. Un petit bémol au réalisateur qui a grossièrement « emprunté » une scène à « The Truman Show », au même moment du film, à la fin. Il faut dire que le message au fond est le même mais il aurait pu nous innover autre chose. Un bon divertissement bien sympathique qui ne nous donne pas forcément envie de zapper vers une autre chaîne.

Du Jim Carrey pur jus. Les grimaces de l'acteur et ses gags s'enchainent tout au long du film. Des gags que je ne trouve malheureusement pas toujours très drôles. On sourit souvent mais ça s'arrête là. En revanche, j'ai bien apprécié la tournure que prend le film. L'ami encombrant s'avère vite dangereux et menaçant. On retrouve un peut l'idée qu'aura, 5 ans plus tard, le film français "Harry, un ami qui vous veut du bien" (l'humour en moins). Au délà de l'humour, "Disjoncté" nous expose une critique de la télévision et la film ce conclue par une jolie morale.

Un très bon film de Ben Stiller. Jim Carrey incarne un homme disjoncté . Une comédie hilarante et déjantée.

Un peu un scénario de film d'horreur mais avec cette série de comédiens humoristes tel le réalisateur c'est surtout un film où l'on voir un Jim Carrey grimaçant. Il y a un vrai fond qui est une critique douce amère de la télévision et de son effet sur les personnes en grande solitude affective. Des subtilités tel le personnage de Bel Stiller qui n'apparait tout au long du film que par les reportages tv, ce qui insiste sur ce message de la nuisance réelle de la tv et son envahissement du quotidien on est en 1996. Matthew Broderick est le comparse sympathique normal et piégé dans la folie du Cable Guy, qui signifie "le type du câble". Par son aspect folie ce n'est pas bien recommandable mais avec Jim Carrey c'est comme une folie juste comique aussi on a tout de même du mal à voir le côté horrifique pourtant bien là.

Moins bien que "Bruce tout puissant" ou que "The truman show", et mieux que "Ace detective" ou "the mask", Disjoncté est un honnête Jim Carrey, qui pour une fois campe un personnage un point moins sympatique qu'à l'accoutumée, mais tout aussi drôle dans le délire maniaque.
Un reproche : un peu trop de bons sentiments et la volonté de produire un film "tout public" font perdre du coté incisif du personnage.
Si vous appréciez Jim Carrey, ne réfléchissez pas, vous devez voir ce film !
Petit clin d'oeil : les interventions télévisés de Ben stiller.

Super comedie de Ben Stiller qui montre bien les dangers de la tele et de sa dependance.Jim Carrey est genial en cableur ( a la fois drole et tres inquietant sur la fin).Disjoncte est vraiment un film plus que reussi et vaut vraiment le coup d etre vue une fois .A regarder d urgence car c est vraiment un SUPER FILM .

Une comédie qu'on pourrait qualifié de passable, certe il y a quelque gags. Mais le scénario tourne en boucle et n'est pas vraiment grandiose, de plus Jim carrey a tendance à être plus souvent énervant que drôle dans son comportement et ses gestes. Ca reste un bon film, mais en deça de ce à quoi on peut s'attendre.

Une fois de plus Jim Carrey nous fait rêver...un film complétement fou mais diablement efficace...

Ce film est irritant : le côté humoristique est bien présent mais Jim Carrey a bien du mal entre ses traits d'humour d'une part et le côté machiavélique de son personnage tourmenté d'autre part.
Le film est peu convaincant et j'ai attendu la fin avec ennui..

Ben Stiller dirigeant Jim Carrey, voilà un pitch de départ qui donne envie. Surtout lorsque ce dernier interprète un employé du câble un peu cinglé et un peu envahissant qui cherche à devenir l'ami de Matthew Broderick après lui avoir installé le câble gratuitement. Au final, "Disjoncté" est surtout une bonne occasion pur Carrey de faire ce qu'il fait le mieux : le dingue. Amateur de ciné, de télé ou encore de restau moyennageux, son personnage n'est finalement qu'un grand enfant complètement paumé, nihiliste naïf plutôt que dangereux psychopathe. Inutile de dire que le personnage de Broderick fait pâle figure à côté puisqu'il se résume à la représentation de l'américain moyen ayant un boulot stable et une relation amoureuse un peu bancale. L'intrusion du cable guy va malheureusement (heureusement?) mettre la pagaille dans ce schéma de vie morose. Pas franchement drôle (on éclate de rire une fois, lorsque Carrey nous rejoue "Le Silence des Agneaux" avec de la peau de poulet), "Disjoncté" n'es pas non plus un thriller à suspense puisque le bad guy de service ne fait pas franchement peur et d'ailleurs, il n'y a pas vraiment de "méchants" ou de "gentils" dans ce film, Ben Stiller se refusant à toute représentation manichéenne pour mieux nous présenter un duo de personnages farfelu. Incarnant l'un des personnages les plus intéressants de sa carrière, Jim Carrey ne bénéficie malheureusement pas d'une forme olympique de Stiller comme il l'a connaîtra plus tard sur un délire comme "Tonnerre sous les tropiques". "Disjoncté" s'adresse surtout aux fans de l'acteur excentrique et fou mais aussi à ceux ayant envie de découvrir le portrait assez particulier d'un personnage en total décalage avec la société moderne et ce qu'elle produit.

Ben Stiller passe derrière la caméra et confie le rôle principal du film à Jim Carrey qui est épatant une fois de plus. En effet, durant une heure ce dernier ne cesse de nous faire rire puis son personnage chute brutalement dans une interprétation beaucoup plus sombre. Carrey interprète un installateur télé atypique qui souhaite sympathiser coute que coute avec un de ces clients. Même si la réalisation n’est pas parfaite, on se prend au jeu et le film se veut une critique de la télévision. Dommage que Ben Stiller n’est pas creusé plus la psychologie des personnages d’autant plus que les rôles secondaires sont très moyennement interprétés. Néanmoins, Disjoncté reste une comédie sympathique.

Jim Carrey et Ben Stiller unissent leur talent dans la comédie pour donner souffle à ce long-métrage au synopsis original. La relation qui lient les deux protagonistes passe par plusieurs étapes, de l'amitié candide à la proximité malsaine, tout cela en restant dans le registre de l'humour décalé, comme sait si bien le mettre en valeur celui qui a incarné le "Mask".