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    Les Surmenés
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    matthieu_amat
    matthieu_amat

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    2,5
    Publiée le 5 juillet 2007
    Ce petit film « sociologique » sans prétention, en forme de conte moral reste cinquante après fin, juste et surtout plein d'humour. En vingt minutes, Doniol-Valcroze brosse quatre portraits savoureux: Catherine (Yane Barry), une midinette de province, Jimmy (Jean-Claude Brialy), un jeune beau parisien, Etienne (Jean Juilard), un hyperactif, et Bernard (Jean-Pierre Cassel), un travailleur plus serein qui trouve le temps de dormir. Pas démodé du tout, le film fera rire et pourquoi pas réfléchir les hommes pressés qui « trouvent toujours quelque chose de mieux à faire que de se reposer » - ce qui s'appelle « vivre avec son temps ». En effet, celui qui commence sa journée par un jogging après être rentré du travail à quatre heures du matin finit par s'écrouler, et le verdict est clair: « surmenage ». C'est ainsi que l'idéal de « l'homme invulnérable », capable de toujours dépasser ses limites, tombe sous les yeux de Catherine, cet événement étant malicieusement présenté comme une reconnaissance de la vérité et une expérience profonde de remise en question. Déjà usée et après deux mois passés à Paris, Catherine va avoir à apprendre le « Métier de vivre », titre du roman que son fiancé lui offre. Excellente idée que cette référence, puisqu'il s'agit précisément de ne pas se tuer pour le métier, mais de reconnaître néanmoins tout le sérieux avec lequel il est nécessaire d'envisager sa vie, et de l'organiser. Les personnages sont tous réussis et bien joués. Brialy, alors coqueluche des jeunes cinéastes qui feront la "Nouvelle Vague"(il tourne depuis cinq ans dans un grand nombre des premiers films, courts ou longs, de Rivette, Chabrol, Truffaut, Godard, Rohmer...) est comme d'habitude très bon en beau parleur. On retiendra son amusante devise: « je remue donc je suis »; qui ne sera pas le fin mot de l'histoire.
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