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    Un Singe en hiver
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    216 critiques spectateurs

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    Ghislain d
    Ghislain d

    2 abonnés 3 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 25 octobre 2020
    Bah voilà, il est détrôné

    J avais vu il y a quelques temps maintenant ce que j ai des lors considéré comme mon film français préféré: la traversée de Paris. Pas étonnant quand on lit la description, de funès jouant un peu, mais pas tout le film pour ne pas lasser, la naïveté de Bourvil et la magnificence de Gabin, c est bon signe. "Salauds de pauvres" l une des plus grandes phrases de notre cinéma prononcée par Gabin m avait définitivement convaincu.

    Jusqu a ce que je vois un singe en hivers. En fait ce film c est tout ce que j aime dans le cinéma français: une bonne réalisation: Henri verneuil, des jeux d acteurs mémorables des deux plus grand monstres de notre cinéma sublimés par les dialogues d audiard, le meilleurs en la matière, toute nationalité confondue (cocorico). Le tout dans une histoire bien de chez nous sans prise de tête, un "roi de la cuite" retraité croisant un prince de la cuite, ce qui finira par un feu d artifice mémorable.

    Cultissime, à voir sans modération!!!!!
    Hotinhere
    Hotinhere

    429 abonnés 4 763 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 22 mai 2020
    La rencontre entre deux écorchés de la vie, un ivrogne repenti et un un ivrogne fier de l’être, saupoudrée par les dialogues brillants d’Audiard, ne pouvait faire que des étincelles. Gabin et Belmondo forment un duo grandiose.
    Antony
    Antony

    21 abonnés 401 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 août 2010
    "Nous, on ne paie plus, on ne connait plus, on ne salue plus… on méprise" ! "Vous avez le vin petit et la cuite mesquine. Dans le fond, vous ne méritez pas de boire" ! ... Ah ! Ce Audiard ! "Un Singe en Hiver" c'est avant tout des dialogues ciselés et des performances d'acteurs éblouissantes. Et puis il y a le scénario, ordinaire, mais où se cache un film profondemment humain... un hymne à la vie plus qu'un hymne à l'alcool... Biensur les répliques cultes sont un vivier inaltérable pour tout bon soulard qui se respecte, ( de moins en moins tout de même ; mais qu'attend la jeunesse pour regarder "un singe en hiver" ), mais ce n'est finalement pas le principal. Grand film !
    AlphaWolf
    AlphaWolf

    63 abonnés 805 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 6 juillet 2022
    Vous mélangez une grande dose de vide, deux acteurs qui cabotinent, un soupçon d'alcool, et vous obtenez Un Singe en Hiver. On s'ennuie ferme devant la succession de scènes qui nous est proposée, toutes plus ennuyantes les unes que les autres, avec en toile de fond un propos assez douteux : l'apologie de l'alcoolisme. Une déception compte-tenu de la réputation du film.
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 1 juin 2015
    Que reste-t-il de "Un singe en hiver" 53 ans après sa sortie ? Pas grand chose.
    Henri Verneuil, déjà passé par la case Fernandel ("Le mouton à cinq pattes", "La vache et le prisonnier"), s'empare de Belmondo tout juste après le succès de société "A bout de souffle", ainsi que du "Président" Jean Gabin. Ce duo, mémorable pour les joutes verbales orchestrées avec maestria par Audiard lui-même, permet encore aujourd'hui de ne pas raccrocher immédiatement. Tout comme Noël Roquevert ("Le corbeau", "Les diaboliques", "Les barbouzes"...) dans son personnage d’hurluberlu qui fait sauter à grands coups de pétards usés le village normand dans lequel il tient boutique.
    Usée, la mise en scène l'est aussi. Désolé Monsieur Verneuil, mais vos "Mélodie en sous-sol", "Peur sur la ville" et autres "Clan des siciliens" sont beaucoup plus rythmés. Alors oui, le sujet (l'amitié ne s'attrape pas comme un verre de vin) ne se prêtait sans doute pas à un exercice de style, mais je m'attendais à un Verneuil en bonne et due forme. Je me suis certes ennuyé mais j'ai pu attendre la fin car il s'agit d'un Verneuil qu'on boit jusqu'à la dernière goute, comme tout film culte populaire qui se respecte.
    Et "Un singe en hiver" est d'abord un film culte pour le duo formé par Gabin-Bébel (ce dernier nous offrant une séquence de toréador de voitures dans les rues du village), et un film populaire car il respecte le schéma traditionnel réalisateur/acteurs/dialoguiste connus de tous.
    Ce film basé sur l'amitié d'un marginal et d'un hôtelier (ayant juré de ne plus boire d'alcool) nous tient le cou en l'air le temps d'ingérer le contenu du contenant puis se dissipe une fois la digestion entamé.
    Pour une culture cinéphilique française incontournable. Les autres, direction l'Espagne ou... le Yang-Tsé-Kiang ! Spectateurs, la monnaie de singe est de vigueur ce soir.
    Eselce
    Eselce

    1 214 abonnés 4 238 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 17 décembre 2011
    Le film a vieilli, malheureusement. Même si certains dialogues sont bons, il manque de dynamisme à mon goût. J'ai préféré les scènes de "La traversée de Paris" que je recommande pour un Jean Gabin également en grande forme ! Mais un meilleur duo (A mon goût) avec Bourvil. ( le passage bonus avec Louis de Funès :))
    Serge Riaboukine
    Serge Riaboukine

    42 abonnés 946 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 21 septembre 2009
    J-P Belmondo, tout droit sortit du cinéma de J-L Godard face à J. Gabin... Une très bonne comédie qui doit beaucoup à ces comédiens !
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    934 abonnés 4 853 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 5 janvier 2016
    "Arrière les esquimaux!!!!" "Le véhicule je le connais, et c'était pas un train de banlieue". Des dialogues riches et uniques pour un excellent film sur les regrets et l'amitié, sur l'avenir et l'oubli. Un fond amer quand même; cet homme qui a oublié l'ivresse, le plaisir de vivre et qui retrouve avec ce jeune homme tous ses souvenirs et sa fougue d'antan mais un film également drôle avec ses dialogues de grande qualité. Très bon cinéma qui n'oublie pas d'être touchant et sensible.
    Santu2b
    Santu2b

    219 abonnés 1 785 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 30 juin 2018
    En 1962, Henri Verneuil réalisait l'un de ses plus beaux films : "Un singe en hiver". Son succès est d'abord celui d'une rencontre ; Gabin, monstre sacré du cinéma français et Belmondo, égérie de la Nouvelle Vague. On y retrouve les bases du cinéma de Verneuil, notamment l'ancrage rural, amplifiés par de fabuleux dialogues d'Audiard. Comme son titre le suggère, "Un singe en hiver" se veut avant tout métaphorique et comporte par là même de belles séquences d'émotion. Le voyage, la mélancolie, le temps qui passe et la solitude sont à l'oeuvre et se mêlent aux situations comiques souvent irrésistibles. Cette unique collaboration entre Bébel et Gabin restera dans les mémoires !
    GyzmoCA
    GyzmoCA

    142 abonnés 1 726 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 30 août 2020
    Deux générations d acteurs de retrouvent dans ce film d anthologie : Gabin sur la fin et Belmondo sur le début . Tout ça mis en scène par Henri Verneuil qui débute et le maître Audiard qui sublime le scénario .
    Henri Verneuil deviendra un réalisateur référent de Belmondo qui lui offrira une partie de ses grands succès (Peur sur la ville, les Mprfalous , le casse ...)
    L histoire se passe après la seconde guerre mondiale en Normandie qui fut occupée par les allemands .
    Le rythme est bon et le jeu des deux acteurs est complémentaire . Ils ont l air de vraiment s apprécier et de se passer un témoin. Ça fait parfois hymne à l ivresse mais le message est plus subtil que ça .
    Un singe en hiver est bien un bijou du cinéma français de l après guerre , maîtrisé parfaitement par Henri Verneuil qui se sert à merveille des dialogues d Audiard
    bladgik
    bladgik

    84 abonnés 532 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 24 mai 2023
    Deux acteurs cultes pour un film pas mal
    Disons que j'ai pas accroché tout du long mais sur certaines scènes. Un peu long à démarrer puis ouf belmondo arrive. Le film qui souffle un peu d'ennui est relevé heureusement par le jeu de grands acteurs
    brianpatrick
    brianpatrick

    72 abonnés 1 543 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 22 mai 2020
    Un singe en hiver, je n'avais jamais vu le film et je n'arrivais pas trouver la raison du titre. Maintenant je comprends. C'est un film de 1962, avec Jean Gabin dans une phase en pleine guerre mondiale dans un petite bourgade de Normandie. Le village de pêcheurs avec ses bunkers sur la plage. La seconde phase se déroule quinze ans après la guerre, le début des années soixante. Le port et sa criée. Apparait dans le décor, Jean Paul Belmondo et sa jeunesse. Il y a de très bons dialogues, des phrases types. La Normandie et son ambiance. A eux deux ils remettent toute la région en place.
    Charlotte28
    Charlotte28

    94 abonnés 1 751 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 22 novembre 2020
    Où certains discernent une ode à l'alcoolisation légère et un hymne à l'amitié virile, j'avoue distinguer deux personnages fort pathétiques, minés par leurs échecs, leurs douleurs et leur passé, s'abandonnant à la boisson pour oublier et s'évader quitte à révéler leur égocentrisme et à déranger autrui voire à faire souffrir chacun sans vergogne celle qui les aime. Malgré un certain apaisement apparent à la fin, les derniers mots semblent vouloir nous indiquer que l'illusion et l'aveuglement sont préférables à la réalité. Et c'est là que se pose le vaste débat non seulement de l'amoralisme mais surtout de l'immoralité en art... Par ailleurs ce qui vaut dans ce dramatique vaudeville c'est évidemment son équipe, derrière la caméra, avec la gouaille d'Audiard et devant, avec le tandem virevoltant Gabin/Belmondo et ses seconds rôles, savoureux par leur aspect déconcertant. Une vision ambivalente des effets de l'enivrement physique.
    Cineseba
    Cineseba

    37 abonnés 617 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 26 février 2021
    Le film « Un singe en hiver » est une belle et drôle rencontre entre les deux hommes de deux générations différentes, un hôtelier ancien alcoolique et un jeune rongé par sa culpabilité, qui boit de plus en plus pour oublier l’échec de sa vie amoureuse avec Claire qui vit à Madrid. Ce film est aussi un étonnant flot de répliques savoureuses, de belles métaphores en rapport avec l’alcool ! Les dialogues sont signés par Michel Audiard, ils sont à la fois poétiques, cyniques et humoristiques ! Ah la fameuse réplique qui m’a fait rire : « Si la connerie n’est pas remboursée par la Sécurité Sociale, vous finirez sur la paille » ! Il faut dire qu’il y a pas mal de répliques tout de même complexes. C’est ça qui fait le charme du film, aussi ! On peut revoir le film « Un singe en hiver » plusieurs fois pour mieux comprendre et analyser l’humour de Michel Audiard et ce qui a été dit.

    Dans le film « Un singe en hiver », l’hôtelier d’une petite station balnéaire a juré à sa femme de ne plus toucher un verre d’alcool si son état échappe au bombardement, en 1944. Le rajeunissement de Jean Gabin a été bien pensé et bien fait dans les scènes du 2e Guerre Mondiale ! Des scènes de destructions liées au bombardement, sont belles et réalistes ! Bien tournées ! Plus tard, dans les années 60, l’hôtelier sevré va rencontrer un jeune homme Albert Fouquet, joué par le surprenant Jean Paul Belmondo, un singe égaré et fuyant la réalité ! Il va éprouver de l’empathie envers un jeune homme qui boit de plus en plus pour rêver des moments du passé ! Colonialiste, il va regretter son fabuleux voyage en Chine ! Eh bien, voilà, la tentation naît lors de la naissance de l’amitié entre ces deux hommes, nostalgiques du passé ! Quel duo mémorable des grands monstres du cinéma, de deux générations ! Ils sont tous les deux attachants et drôles !

    Il faut dire qu’il n’est pas évident de faire un film comique avec le thème tragique : l’alcoolisme. On rit souvent de l’ivresse, des hommes ivres et de leurs paroles à boire ... on sourit de leurs comportements et de leurs gestes déplacés. L’alcool au bar était bien ancré dans la culture française, les clients aimaient bien se trouver au bar, raconter des histoires, rigoler. Ce n’est pas le vin qui me manque mais l’ivresse ! » La fameuse séquence de la danse avec des claquettes, de Jean Paul Belmondo sous le regard médusé des clients normands, m’a fait rire ! Voilà, l’humour, « C’est ça, le soleil ! ». Il y a aussi une folle scène où Jean Paul Belmondo fait de la tauromachie en plein milieu du carrefour devant les voitures au jour de la Toussaint ! Quel humour noir !

    Dans notre époque actuelle où la réglementation de l’alcool est forte et où l’alcoolisme est mieux sensibilisé dans les médias, on ne peut pas s’empêcher à éprouver de la compassion envers les deux alcooliques même si on sait que c’est de l’humour. C’est vrai qu’on peut rire de certains sujets graves. Enfin, j’ai beaucoup aimé ce film, je compte le revoir pour mieux comprendre le sens des répliques ... »
    Serpiko77
    Serpiko77

    49 abonnés 1 613 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 17 septembre 2021
    Vous réunissez un cador à la mise en scène, une adaptation d'un bouquin de Blondin, deux acteurs au top de leur forme parmi les meilleurs du cinéma Français, cerise sur le gâteau le dialogiste Michel Audiard est aussi de la parti et il signe peut-être dans ce film sa meilleure partition. L'échec était impossible et le film ne déçoit pas.
    Ce n'est qu'une succession de tirades mémorables effectuées par deux monstres de spontanéité. Les sujets abordés sont nombreux et plus profonds qu'il n'y parait, l'amitié, la mélancolie, la responsabilité, l'ivresse...
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