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fabts1
4 abonnés
119 critiques
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4,0
Publiée le 21 août 2011
Un très bon film. pas un film de guerre mais plutot sur les relations ambigues entre les gardiens et les prisonniers. Le sens de l'honneur britannique est placé en exergue. Des très belles images avec des décors splendides et aucun effet spécial.
Un classique. Bonne performance des acteurs, et bonne réflexion sur la WW2 (de la part des deux camps !). Un film précurseur de ceux tournés pendant les années 1960. Un peu ennuyeux au début, le film se rattrape dans sa seconde partie, avec plus d’action.
Magnifique film par les thèmes débattus et la mise en scène. Comment survivre dans l'adversité ? Comment se fixer des objectifs pour ne pas lâcher ? Comment ne pas se faire piéger par l'action ? Comment se comporter face à l'ennemi ? Les dernières 20 minutes sont extraordinaires avec les différents points de vue sur le pont, avec les réactions du colonel anglais qui met du temps à se rendre compte de ses erreurs. Chaque protagoniste a une opinion différente sur ce qu'il y a lieu de faire. C'est extraordinaire
Un film de 1957 ! on peut réaliser les prouesses qu'il a fallu faire pour tourner ce film, le trucage final, ... Bien sûr, parfois la pose des acteurs fait sourire, sans parler de l'étude de caractères, mais incontestablement en 1957, c'est un chef d'oeuvre.
Le pont de la rivière kwai, grand classique américain, est un film qui fonctionne par son histoire prenante, ses acteurs qui sont excellent et son décor parfait. Une moral évidemment pour couronner le tout et une fin réussi, un film légèremment long mais qui ne doit pas être raté.
Un très bon film de guerre. Peu de scènes de combats mais l'aspect psychologique des personnages est très réussi, comme souvent dans ces bons vieux films des années 50. Le colonel Nicholson incarne parfaitement le flegme et le patriotisme brittanique, poussé à son extrème, puisque qu'il finit par collaborer de plein grès avec les japonais au nom de l'honneur anglais. Le film a tendence à se ramollir par moments, mais la fin rattrappe tout ça par son intensité et son suspence. Un film à voir absolument. Mais la raison pour laquelle je lui donne 3 étoiles est que l'aspect dramatique de conditions de vie des prisonniers est complètement occulté. On a l'impression qu'ils sont dans une colonie de vacances et qu'ils passent plus de temps à se baigner dans la rivière qu'à casser des cailloux. La réalité était malheureusement bien pire...
Un autre grand film signé David Lean. Une Mise en scène spectaculaire, une troupe d'acteurs excellents, une musique imposante, dont la célèbre marche Britannique devenue populaire, et toujours de grands paysages epoustaouflant. Tout comme Lawrence d'Arabie, celui-ci peut se classer parmi les drames. Le film est d'autant plus marquant, que le dénouemment de l'histoire se déroule dans les toutes dernières minutes du film. Un pillier du cinéma incontournable.
Voici un film original. "Le pont de la rivière Kwai " raconte l'histoire de prisonniers britanniques forcés à construire un pont pour les japonnais.Durant 2h40,nous suivons ses soldats.Il est étonnant dans un film de guerre de ne pas voir de combats.David Lean a préféré montrer les relations entre soldats plutôt que la bataille. Alec Guinness est bon dans le rôle du colonel Nicholson. Un regard inédit sur la guerre qui n'a pas trop vieillit. Certains passages sont un peu long (5 à 10 minutes de trop peut-être) mais en comparaison de la durée du film,cela ne dérange pas. à noter: Les 15 dernières minutes sont grandioses. Récompensé par 7 Oscars en 1957 dont celui du meilleur film.
soixante six ans plus tard, je découvre ce film et il n'a pas pris une ride. Quelques longueurs, des jeux d'acteur moyen sur certaines scènes mais cela n'enlève rien, il est de qualité. Le cinéma est intemporelle quand il est bien fait, ce film en est la preuve. Plus condensé et plus rythmé, ça m'aurait davantage plu, bref, un film à voir.
Après avoir revu ce film hier soir, j'avoue que le début et sa morale m'indisposent. Bien évidemment, on peut comprendre la rigueur militaire et l'observation du règlement, mais cette obstination à ne faire travailler manuellement que les "sans dents" (comme on dirait de nos jours) a quelque chose de malsain. Et voir tous ces "petits" fêter le colonel, comme s'il avait gagné la guerre, alors qu'il a seulement obtenu que MM. les officiers ne touchent pas un marteau... est encore plus malsain. Bon, on dira que c'est du cinéma et du très beau spectacle par ailleurs.
Un colonel anglais fait prisonnier fini par collaborer avec l’ennemi jusqu’au moment fatidique où il pose l’action en faveur de sa patrie. Une aventure épique que ce Pont de la rivière Kwaï ! Elle le fut aussi pour l’équipe de tournage qui a dû s’exiler dans la jungle de Ceylan pour mettre en son et images cette reconstitution historique de la seconde guerre mondiale. À lire les témoignages, les difficultés rencontrées furent innombrables. Cela n’a pas empêché David Lean et ses artisans de livrer une œuvre des plus achevées. La réalisation est sans faille. La cohésion de la production est perceptible tant au niveau de l’histoire racontée, la mise en scène, la prise de vue que la direction artistique. Paysages naturels et cinémascope aidant, chaque séquence devient une œuvre en soi. Tout semble couler naturellement dans ce film, on ne sent jamais le trucage. Contrairement à la coutume de l’époque, les acteurs masculins ne cherchent pas à jouer les gros bras. Ils vivent la situation et leur personnage progresse avec justesse selon le développement de l’action. À commencer par Alec Guinness qui offre une performance subtile et sentie digne de l’Oscar qu’on lui a décerné. Même si certaines scènes peuvent sembler s’étirer, elles demeurent bien rendues et servent de charpente à la fresque qui se construit tranquillement devant nous jusqu’à la conclusion des plus spectaculaires. Tourner sans effets spéciaux, l’explosion d’un pont conjugué à la chute dans le vide d’un train est un tour force inimaginable. On regarde le film à la fois captivé et émerveillé.
Trop irréel par rapport à la réalité sans pitié des Japonais pendant la guerre. Le colonel Anglais devient pénible à trop aimer son pont. Le film se laisse quand même bien voir, le sympathique chant en sifflant est unique.
Le Pont de la Rivière Kwai est un monument incontournable du Septième Art. Passionnant de bout en bout, le dénouement est si grotesque qu'il en devient tragique.
Un très bon film. Sorti en 1957, c'est bel et bien un chef d'ouvre étant donnée qu'il n'a pas pris une ride. Les sujets abordés sont en effet toujours aussi pertinents : orgueil, fierté et patriotisme en tête. Le scénario est particulièrement bien ficelé avec trois univers exploités : le camp de prisonnier japonais, l'armée britannique et le périple de l'américain, et un suspens maintenu par des rebondissements permanents mais toujours à propos. Force est de constater que le film manque de réalisme avec une vision un peu idéalisé des camps de prisonnier, mais l'intérêt n'est pas là. Il réside dans la puissance des idées, la beauté des images et la mise en scène, qui traîne parfois en longueur, mais qui donnent en outre une grandeur aux actes. Quant aux personnages, extrêmement bien travaillés, ils sont à la hauteur de prestations remarquables, notamment celles d'Alec Guinness et de Sessue Hayakawae. Le Pont de la rivière Kwai est ainsi un film complexe, intense et vivant : un film humain en somme.