Avis : Les Démons de Jésus - Page 3

Un navet ceci s'apelle "le cinéma francais"

Lorsque les français décident de faire un film sur les années 60, la libération des mœurs, ce genre de conneries, ça donne les Démons de Jésus.
Bon, bien sûr, je n'ai pu m'empêcher d'éclater de rires quand l'autre asticot (celui qui se prends pour Johnny Depp dans Cry Baby avec le physique de Roger Hanin) se met à jouir devant sa DS blanche!
Idem pour la "Red Mott" qui s'essaye à imiter Vincent Cassel sorti de la Haine, crédibilité = 0.
En gros, le film peut être vu comme un film de potes où les acteurs sont venus car leur contrat mentionnait "tabac et pastis à volonté".
Donc on suit une bande de type qui cuvent leur vin pendant 2h de bobines. C'est intéressant, car au-delà de s'insulter pendant les 3/4 du film, ils se menacent de mort, et quelques-uns se foutent sur la tronche pour des histoires de gonzesses.
Le tout avec un happy end stupide, vantant les métiers manuels, et que vivre de boulots minables, c'est le rêve pour ces chômeurs de leur trou paumés.
Finissons sur un truc bien : Nadia Farès, qui, en plus d'être belle, sait jouer, la seule à être capable de s'imposer à l'écran (elle a du se sentir seule parmi tous ses acteurs ratés ou anciens comiques).
Et Mai 68 dans tout ça? "Une révolution de communistes qu'on pas de couilles, je t'enverrais tout ça à l'armée, moi".
Cool, en plus c'est un film ultra-réactionnaire! R.I.P.

Sans réèlle histoire, le film de Bonvoisin se mène sur deux genres; la comédie et le drame social. Le rythme du film mou ne dérange qu'au départ puisque l'on s'attache très rapidement aux protagonistes attachant. Les comédiens sont excellents et beaucoup de répliques sont de grande qualité. Un film peut être surévalué mais un bon film quand même !!!

Film culte pour certains, Les démons de Jésus est à coup sûr une comédie française qui a fait date. Porté par des dialogues fleuris qui rappelle le meilleur d'Audiard, le scénario est lui aussi assez bien ficelé (même si certains points m'ont déplus). Porté par un casting de fou furieux bien exploité, le film compte quelques défauts comme la scène de l'habillage, pure digression d'un B. Bonvoisin amoureux fou de N. Farès, mais inutile narrativement. La B.O déçoit aussi, compilation de tubes 75% du temps et manquant de folie (un comble pour un film de musicos). Marrant, engagé, parfois trop cliché mais doté d'une morale à toute épreuve et parcouru de numéros d'acteurs savoureux. D'autres critiques sur

Les Démons De Jésus est un film culte.
L'humour est présent tout le long du film et les acteurs sont excellents.
Bonvoisin a le don d'alterner l'humour provocateur et la violence.
Quant aux dialogues, ils sont hilarants. Surtout ceux de Elie Semoun. Victor Lanoux y trouve ici son meilleur rôle.
Un chef d'oeuvre !!!

Facile de deviner les références de Bernie!! Et bien tant mieux, ça fonctionne, tout en étant très personnel, merci Bernie!

Bernie derrière une caméra ? Le fan de Trust que je suis a eu la très agréable curiosité de me tourner vers ce film. Des dialogues cultes, une bande son magistrale, un Thierry Frémont inégalable et entouré de personnages cultes. Drôle et dramatique, Les démons de Jesus est un film sur la vie, sans tabous ni contraintes, se voulant volontairement provoquant et réaliste. On aimerait presque faire partie de cette famille de gitans qui luttent pour exister tout en pissant sur la société et ce qui les entoure. Un grand rélisateur est né, un grand film a vu le jour grâce à lui.

Ce film réalisé par Bernie Bonvoisin est une référence à conserver .....
Avec peu de moyen et des acteurs de talents on peut tout faire ! L'histoire est bien structurée, les dialogues bien ficelées et l'on passe par tous les stades du sourire aux larmes (qu'elles soient de rire ou pas ).

En effet ce film est à la fois une comédie et un drame !
José Garcia y est méconnaisable et prouve qu'il est un grand Acteur .... capable de jouer autre chose que la comédie ....

Victor LAnoux et Martin Lamotte sont excellents sans omettre Thierry Frémont et Patrick Bouchitey ... mais même les petits rôles sont très bien joués ...et dénote la bonne ambiance du tournage (le propriétaire du Bar ...les clients du même bar ...MArie Trintignat ..superbe ! etc...)
Rien à jeter ...et des dialogues qui vont rester dans les annales .....
"Va falloir faire gendarme ..." et la tirade de la tosserie !!!

Un culte du cinéma Français, qui malgré les années n'a pas du tout vieillit, avec des personnages hauts en couleurs superbement interprétés, dans des scènes avec des dialogues excellents, entre l'humour noir et une certaine réalité sociale !

Incarnant une société marginale française des années 60, "Les démons de Jesus" nous présente une famille vraiment atypique qui est constituée de plusieurs forts caractères. Parmi ces membres, un certain Jésus (incarné par un grand Thierry Frémont) qui se la joue "caïd" intouchable et charismatique. Initialement mou dans son rythme, le film démarre vraiment à partir de la première scène du bar. A partir de là, l'oeuvre se laisse regarder et s'incrit dans un style personnel (tant au niveau mise en scène qu'écriture) à mi-chemin entre la comédie et le drame. Sans limite au niveau du langage et de l'image, "Les démons de Jésus" symbolise réellement une société sans limit prête à tout pour protéger les siens. Rien de vraiment extraordinaire mais une bonne surprise tout de même.

Répliques cultes, personnages bavards, drôles et cruels, ambiance de banlieue imbibée d'alcool, peu avant mai 68... Bernie Bonvoisin a réussi son coup : Les démons de Jesus est un film qui a de la gueule ! Le casting est parfait, avec notamment la superbe performance de Thierry Frémont. Insultes, bastons, vols, alcool... On en redemande !

1968 dans une banlieue glauque, on entre dans la pathétique vie d’une famille de marginaux composée d’un père alcoolique (Victor Lanoux), une mère au foyer, deux frères arnaqueurs (Thierry Frémont & Patrick Bouchitey), un frère intello, un quatrième se demandant pourquoi il va à l’école ; et une sœur super canon (Nadia Farès).
Bernie Bonvoisin, leader de Trust, connaît très bien l’ambiance de la banlieue. La reconstitution de la zone, de ses codes sociaux, de son langage et de ses luttes de pouvoir sont bien restituée. L’atout majeur du film réside dans des dialogues écrits sans concession ; no limit dans le trash, le vulgaire et l’argot. Perso, de nombreuses répliques m’ont fait beaucoup rire ; c’est un peu « les tontons flingueurs » 30 ans après.
Mais la grande faiblesse du film est qu’il hésite perpétuellement entre satire sociale et comédie trash. Ajouter à cela un scénario quelque peu décousu et un final happy end qui dénote avec le discours général du film.
A voir pour la truculence des dialogues.

Il était une fois dans l’ouest, enfin, la banlieue ouest. Ainsi démarre le premier long métrage de Bernie Bonvoisin, sans doute en grande part autobiographique. L’histoire de Jésus et ses compagnons, entourage, famille, amis, ennemis, tous à surnager de petites combines et d’emplois minables dans la jungle de la périphérie parisienne. Le père râleur et pinté au Ricard du matin au soir, les fils bagarreurs, insoumis et complices, la fille éprise de liberté, la mère qui a fait une croix dessus. Et autour, la pépée bourgeoise, les voisins ritals, les piliers de comptoir, les flics bonnes poires. On est en 1968, la jeunesse se révolte, les jupes raccourcissent et les anciens sont largués. Le film tire sa force de ses acteurs à gueules et de ses dialogues, conçus pour être cultes dans un style très Audiard. Derrière, la bande-son se pare de rock rebelle et entrainant, et la fibre nostalgique tourne à plein. L’ex-leader de Trust démontre une étonnante maitrise de la caméra et de son script, sans pour autant négliger sa distribution, de premier choix. L’académie des Césars s’est bien fourvoyée en préférant le très quelconque Didier d’Alain Chabat comme première œuvre. Encore qu’à l’époque ils avaient également élu Besson meilleur réalisateur. Tout s’explique.

Si l'humour trasho-régressif vous dérange, Les démons de Jésus ne vous plaira pas:le film est un concours d'insultes non-stop...et un refuge à clichés.
Heureusement que l'énergie des comédiens compense le peu de finesse du scénario et la réalisation globale peu attrayante.
Le film doit par ailleurs beaucoup aux courtes(mais jouissives) interventions de Victor Lanoux,impayable en patriarche alcolique au caractére destestable.
Un curieux mélange des genres au final,bancal mais singulier...à voir.

Une excellente comédie française, acide, avec des dialogues pour le moins percutants. Les acteurs sont extrêmement convaincants, Thierry Frémont en tête. L'originalité du film réside dans le fait de placer comme héros de l'histoire une famille de bohémiens, magouilleurs et malpolis, aux manières aussi rustres que déjantées. La sympathie pour les protagonistes reste néanmoins très grande. Une comédie atypique de la part d'un Bernie Bonvoison très inspiré.